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Archive pour le mot-clef ‘Assomption’

Fête du COEUR IMMACULÉ de MARIE

lundi 22 août 2011

La propagation de la dévotion au Coeur de Marie remonte au XVIIe siècle où St Jean Eudes la propagea en l’unissant à celle du Sacré-Coeur de Jésus.

Au cours du XIXe siècle, sa sainteté Pie VII d’abord, et Pie IX ensuite, accordèrent à plusieurs églises une fête du Coeur très pur de Marie fixée au dimanche dans l’octave de l’Assomption, puis au samedi suivant la fête du Sacré-Coeur. Le 13 juillet 1917, la Sainte Vierge apparaissait au Portugal pour déclarer aux petits voyants de Fatima que Dieu voulait établir la dévotion à Son Coeur Immaculé pour le salut du monde. Elle demanda aux chrétiens la pratique du premier samedi du mois par la communion réparatrice et la récitation du chapelet accompagnée de la méditation des mystères du Rosaire.

Le 31 octobre 1942, le jour de la clôture solennelle du Jubilé des Apparitions de Fatima, le pape Pie XII s’exprimant à la radio, consacra le monde au Coeur Immaculé de Marie pour répondre à l’appel de notre Mère du ciel. Il renouvela ce geste important le 8 décembre 1942. En 1944, en pleine guerre mondiale, le même souverain pontife consacrait encore tout le genre humain au Coeur Immaculé de Marie pour le mettre sous Sa toute-puissante protection. A l’occasion de cette même cérémonie, il décréta que l’Eglise entière célébrerait chaque année une fête en l’honneur du Coeur Immaculé de Marie afin d’obtenir par l’intercession de la Très Sainte Vierge, «la paix des nations, la liberté de l’Eglise, la conversion des pécheurs, l’amour de la pureté et la pratique des vertus.» Il fixa la date de cette fête au 22 août, jour octave de la fête de l’Assomption.

En créant la très Sainte Vierge, la Trinité Sainte a pu contempler le ravissant spectacle d’un Coeur qui dès son premier battement n’aima que son Dieu, et L’aima à lui seul plus que tous les anges et les saints ensemble ne L’aimeront jamais. «Le Père, dit saint Jean Eudes, a déployé Sa puissance pour former un Coeur de fille plein de respect et de fidélité envers son Créateur. Le Fils en fit un Coeur de Mère et l’Esprit-Saint en fit un Coeur d’épouse pour y célébrer Ses noces ineffables.» La gloire de la fille du roi, disent les Livres Saints, est toute intérieure et cachée, autrement dit, elle est toute en Son Coeur. Là se trouvent toutes les perfections des anges et des hommes, dans un tel degré d’excellence que rien n’y peut être comparé. Là se trouvent les perfections de Dieu même, aussi fidèlement retracées qu’elles peuvent l’être dans une simple créature.

La bonté et la miséricorde président parmi les vertus dont Dieu a orné le Coeur Immaculé de Sa Mère. Aussi tout pécheur trouve en Elle un refuge assuré. Ce Coeur qui nous a tant aimé n’a point été flétri dans le tombeau comme celui des autres mortels. Ses mouvements n’ont été qu’un seul instant suspendus sous le souffle de la mort. Il vit aujourd’hui palpitant d’un amour infini, inondé de célestes délices au sein de la gloire immortelle où il continue de nous aimer avec prédilection.

Comme la sainte Eglise nous le recommande aujourd’hui au moyen de la belle fête du Coeur Immaculé de Marie, vouons un culte spécial de vénération et d’amour à ce Coeur magnanime, le plus noble le plus généreux qui soit sorti des mains du Créateur. Supplions-le donc de nous apprendre à aimer Jésus, à souffrir pour Lui, à supporter avec amour et résignation les peines de la vie, les souffrances et les croix qu’il plaira à Dieu de nous envoyer. Recourons donc sans cesse à ce Coeur incomparable et nous expérimenterons infailliblement sa bénignité, sa mansuétude et sa tendresse.

 

lundi 15 août 2011

TEXTE DU « VOEU DE LOUIS XIII »

lundi 15 août 2011


Consécration de La France au Coeur Immaculé de Marie

 » A ces causes, nous avons déclaré et nous déclarons que, prenant la très sainte et très glorieuse Vierge Marie pour protectrice spéciale de notre royaume, nous lui consacrons particulièrement notre personne, notre Etat, notre couronne et nos sujets, et nous avertissons le sieur Archevêque de Paris, et néanmoins lui enjoignons que tous les ans, fête et jour de l’Assomption, il fasse faire, commémoration de notre présente déclaration à la grand’messe, qui se dira en son église cathédrale, et qu’après les vêpres dudit jour, il soit fait une procession en la dite église, à laquelle assisteront toutes les compagnies souveraines et les corps de ville, avec pareilles cérémonies que celles qui s’observent aux processions générales les plus solennelles; ce que nous voulons aussi être fait en toutes les églises, tant paroissiales que celles des monastères de la dite ville et faubourg, et en toutes les villes, bourgs et villages du dit diocèse de Paris. Exhortons pareillement les archevêques et évêques de notre royaume, et néanmoins leur enjoignons de faire célébrer la même solennité en leurs églises épiscopales, et autres de leurs diocèses entendant qu’à la dite cérémonie les cours de Parlement et autres compagnies souveraines, et les principaux officiers des villes y soient présents, et d’avertir tous les peuples d’avoir une dévotion particulière à la Vierge, d’implorer en ce jour sa protection afin que, sous une si puissante patronne, notre royaume soit à couvert de toutes les entreprises de nos ennemis, qu’il jouisse longtemps d’une bonne paix, que Dieu y soit servi et révéré si saintement que nous et nos sujets puissions arriver heureusement à la dernière fin pour laquelle nous avons tous été créés, car tel est notre plaisir. »

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Thav

dimanche 14 août 2011
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Que mon cri parvienne jusqu’à toi, ô Eternel ! Rends-moi intelligent, selon ta parole.
Que ma supplication arrive en ta présence ; Délivre-moi, selon ta parole !
Mes lèvres répandront ta louange, Quand tu m’auras enseigné tes statuts.
Ma langue célèbrera ta parole, Car tous tes commandements sont justes.
Que ta main me soit en aide ! Car j’ai fait choix de tes commandements.
Je soupire après ton salut, ô Eternel, Et ta loi est tout mon plaisir.
Que mon âme vive, afin qu’elle te loue, Et que les décrets de ta justice me soient en aide !
Je suis errant comme une brebis perdue : Cherche ton serviteur, Car je n’ai pas oublié tes commandements.
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Psaume 119
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La lettre tav est la marque, le signe, le symbole : le Sceau Divin.
Dernière lettre de l’alphabet hébreu, elle représente l’aboutissement de la création et la totalité des choses créées. Notons que les trois dernières lettres de l’alphabet forment le mot rishet, qui veut dire : quadriller, montrant la création terminée, enveloppée et structurée.
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« Jésus est ici aussi au milieu de nous »

mardi 9 août 2011

Celui qui prie ne perd jamais l’espérance, même lorsqu’il en vient à se trouver dans des situations difficiles voire humainement désespérées. C’est ce que nous enseigne la Sainte Écriture et ce dont témoigne l’histoire de l’Église. Combien d’exemples, en effet, pourrions nous apporter de situations où c’était véritablement la prière qui a soutenu le chemin des saints et du peuple chrétien ! Parmi les témoignages de notre époque je voudrais citer celui de deux saints dont nous célébrons ces jours-ci la mémoire : Thérèse Bénédicte de la Croix, Édith Stein, dont nous avons célébré la fête le 9 août, et Maximilien Marie Kolbe, que nous célébrerons le 14 août, veille de la solennité de l’Assomption de la Bienheureuse Vierge Marie. Tous deux ont conclu leur vie terrestre par le martyre dans le camp d’Auschwitz. Apparemment leurs existences pourraient être considérées comme un échec, mais c’est précisément dans leur martyre que resplendit l’éclair de l’amour, qui vainc les ténèbres de l’égoïsme et de la haine. A saint Maximilien Kolbe sont attribuées les paroles suivantes qu’il aurait prononcées en pleine fureur de la persécution nazie : « La haine n’est pas une force créatrice : seul l’amour en est une »…

Édith Stein, le 6 août 1942, à trois jours de sa fin dramatique, approchant de ses consœurs du monastère de Echt, en Hollande, leur a dit : « Je suis prête à tout. Jésus est ici aussi au milieu de nous. Jusqu’à présent j’ai pu très bien prier et j’ai dit de tout mon cœur : ‘ Ave, Crux, spes unica. Je te salue, ô croix, notre unique espérance ‘ ». Des témoins qui sont parvenus à échapper au massacre horrible ont raconté que Thérèse Bénédicte de la Croix, tandis qu’elle revêtait l’habit carmélitain, avançait consciemment vers sa mort. Elle se distinguait par son comportement empli de paix, par son attitude sereine et par des manières calmes et attentives aux nécessités de tous. La prière a été le secret de cette sainte copatronne de l’Europe, qui « même après être parvenue à la vérité dans la paix de la vie contemplative, a dû vivre jusqu’au bout le mystère de la croix » (Jean-Paul II, Spes aedificandi).

Pape Benoît XVI
Audience générale du 13/08/2008 (trad. © Libreria Editrice Vaticana)

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Vav

vendredi 29 juillet 2011

Et que ta grâce soit sur moi, ô Eternel ! Et ton salut, selon ta parole ;
Et j’aurai de quoi répondre à celui qui m’outrage, Car je me confie en ta parole.
N’ôte pas entièrement de ma bouche la parole de vérité, Car je m’attends à tes décrets,
Et je garderai ta loi constamment, A toujours et à perpétuité.
Je marcherai au large Parce que j’ai recherché tes ordonnances.
Je parlerai de tes témoignages devant les rois, Et je n’aurai point de honte.
Je ferai mes délices de tes commandements, Que j’aime ;
J’élèverai mes mains vers tes commandements, Que j’aime, Et je méditerai tes statuts.

Psaume 119

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Le vav symbolise la création, l’union, la fécondation entraînant la naissance et la vie; Vav est à la fois le lien et la divergence entre l’être et le néant, le sentiment, l’affection, le désir. Elle symbolise également une complète harmonie intérieure, résultat d’une transformation et d’une persévérance.

Le monde fut accompli en 6 jours dans les 6 directions. Le premier mot de la Genèse, « bereshith » peut se lire « bara shith »: « Créa six », c’est pourquoi la création se déroula en 6+1. Le nombre 6 symbolise l’harmonie, ainsi que la distinction et l’union entre le Créateur et sa Création.

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Aleph

dimanche 24 juillet 2011

Heureux ceux qui sont intègres dans leur voie, Qui marchent selon la loi de l’Éternel !
Heureux ceux qui gardent ses témoignages, Et le cherchent de tout leur cœur ;
Qui ne commettent pas d’iniquité, Mais marchent dans ses voies !
Tu as donné tes commandements Pour qu’on les garde soigneusement.
Oh ! que mes voies soient réglées De manière à ce que j’observe tes statuts !
Alors, je n’aurai point à rougir, Si je regarde à tous tes commandements.
Je te louerai dans la droiture de mon cœur, En apprenant les décrets de ta justice.
Je veux garder tes statuts, Ne m’abandonne pas entièrement.

Psaume 119

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Aleph est le symbole de l’unité, du principe, par cela de la puissance, de la continuité, de la stabilité, de l’équanimité. C’est aussi le centre spirituel d’où rayonne la pensée, en établissant un lien entre les mondes supérieur et inférieur. Il rappelle l’humilité et l’enseignement.

Le nombre 1, associé au caractère de la lettre aleph, est un concept d’unicité et d’individualité.
1 représente la Divinité, contenant tout et d’où tout découle. Le 1 surgit du néant en maintenant son silence, il est la plénitude du vide du néant. A partir du mouvement de 1 peut jaillir l’univers.
L’écriture pleine d’Aleph (Aleph-Lamed-Pé), révèle la valeur 111, ce nombre conforte l’unité car c’est la valeur numérique de l’expression « Eh’ad Hou Elokim »: D-ieu est Un..

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jeudi 14 juillet 2011

Bulletin n°37

mardi 12 juillet 2011

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Notre Dame

samedi 26 mars 2011