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Archive pour le mot-clef ‘prière’

Résolutions

vendredi 10 janvier 2014
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souffle de dieu
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Quelles sont nos demandes à Dieu ? Sont-elles toujours pures ? Plairont-elles vraiment à Dieu ? Nous pouvons en toute liberté présenter nos attentes, nos désirs. Mais nous avons besoin que l’Esprit nous suggère ce qui nous est véritablement profitable. Jésus nous le dit : « Combien plus le Père céleste donnera-t-il l’Esprit Saint à ceux qui le lui demandent ! » (*). Par la force de l’Esprit Saint, Jésus peut nous donner beaucoup plus que ce nous attendons. Cette force qui nous est donnée ouvre notre propre esprit à la connaissance de Dieu, éclaire nos consciences et nous soutient dans l’épreuve.
La Sagesse et le discernement qui nous sont insufflés par l’Esprit Saint guident nos choix et apaisent nos doutes. Et l’amour qui envahit notre être nous comble bien au-delà de ce que nous pouvions espérer.
Permets, Seigneur, que je préfère entre tout recevoir ton Esprit Saint puisque c’est alors toi que je recevrai !
 .
Cécile Paris
aventdanslaville.org, meditation
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mercredi 25 décembre 2013

bougies-multicoloes

Une de fois de plus : NOËL !
Qu’est-ce que cela va changer ?
Rien, si ce n’est toi.
Deviens lumière et tu verras la Lumière…
Tout est là.
Ne cherche pas ailleurs le sens de cet événement-avènement.
L’humanité fraternelle de Jésus porte le jour qui doit se lever en toi.
Le Dieu vivant est remis entre tes mains.
A toi de créer, avec Dieu et à son image, un monde de joie, de lumière, de beauté.

Maurice Zundel

« Marie retenait tous ces événements et les méditait en son cœur. » (Lc 2,19)

mercredi 25 décembre 2013

bandeau-noel

En des paroles sublimes,
Brûlante d’amour,
Marie le berçait elle aussi :
« Qui donc m’a donné, à moi la solitaire,
De concevoir et d’enfanter
Celui qui est l’unique et le multiple,
Le tout-petit et le Très-Grand ?
Il est tout entier près de moi,
Et tout entier près de tout l’univers.

image_largeLe jour où Gabriel lui-même
Est entré dans ma pauvre maison,
Il m’a rendue soudain
Noble dame autant que servante :
Car j’étais la servante de ta divinité (Lc 1,38),
Mais je suis la mère aussi
De ton humanité,
Mon Seigneur et mon fils !

La servante tout à coup
Est devenue fille de roi,
Par toi, Fils de roi !
À cause de toi, fils de David,
Voici que la plus humble
Dans la maison de David,
Voici qu’une fille de la terre
Parvient jusqu’au ciel,
Par celui qui est du ciel !

Quelle merveille pour moi !
Près de moi repose
Ce nouveau-né, l’Ancien des jours ! (Dn 7,9)
Il fixe son regard sur le ciel tout entier,
Alors que sans répit
Ses lèvres balbutient.
Comme il me ressemble !
Alors qu’avec Dieu
Il parle en silence !

Qui a jamais vu
Un nouveau-né regarder
En tout lieu toutes choses ?
Son regard fait comprendre
Que c’est lui qui dirige
Toute la création de haut en bas.
Son regard fait comprendre
Qu’il commande en maître
À tout l’univers.

Comment ouvrirai-je
Une source de lait
Pour toi, la Source ?
Comment donnerai-je
De la nourriture
À toi qui nourris tout être
De ta table ?
Comment te couvrir de langes,
Toi qui es revêtu de splendeur ? (Ps 103,2)

Ma bouche ne sait pas
Comment te nommer,
Ô Fils du Dieu vivant ! (Mt 16,16)
Si j’ose t’appeler
Fils de Joseph,
Je tremble car tu n’es pas de sa semence…

Bien que tu sois le Fils de l’Unique
Désormais je t’appellerai
Le fils d’un grand nombre,
Car à toi ne suffisent pas
Des milliers de noms :
Tu es fils de Dieu, mais aussi fils de l’homme (Mc 1,1 ; 8,31)
Et puis, fils de Joseph (Lc 3,23)
Et fils de David (Lc 20,41)
Et fils de Marie (Mc 6,3).

Saint Ephrem (v. 306-373), diacre en Syrie, docteur de l’Église
Hymnes 5 et 6 sur la Nativité ; SC 459 (trad. cf SC p. 124s)

 

 

 

 

Message de décembre 2013

mardi 24 décembre 2013

image.phpMes enfants, Noël pour vous est une fête familiale et de cadeaux. Je vous demande, cette année, de faire de cette fête, un moment de prière pour la Trinité et moi-même, pour tous les saints, tous les parents et amis qui sont partis et qui sont auprès de nous. Je vous demande de garder un quart d’heure pour prier. Apportez aussi cette prière à vos enfants et petits-enfants qui grandissent, qu’ils puissent grandir dans l’Amour et la Paix. Je vous demande de garder le sourire et d’applaudir à toute innovation de ces enfants qui, avec le sourire, apportent l’amour à tous. Soyez ébahis. Soyez conciliants avec tous.

Mes enfants, je vous aime et je vous apporte l’amour d’une mère qui a tant besoin de vous, qui a tant besoin de votre support terrestre pour permettre aux êtres humains d’avancer, de se confondre dans l’amour du Seigneur, du Père Eternel.

Marie Mère des hommes

 

 

 

 

Prière de l’Avent

samedi 21 décembre 2013

Dès mon enfance,
tu as déposé sur mon âme
ta lumière, cette source de vie
à rayonner pour d’autres.
Pourtant aujourd’hui, je la vois là,
figée, paralysée,
gisant au fond de moi
comme pierre de marbre.

Alors, en ce temps de l’Avent,
je me tiens devant toi
en attente du miracle de Noël :
je voudrais seulement que tu m’aides,
Seigneur, à redonner son mouvement
à ta lumière dans ma vie.
Ce désir de toi qui a résisté
à la traversée de tout mon temps…
Prends-le.
Je sais ce que tu peux faire avec peu.

Et encore n’oublie pas ceux qui m’entourent
et que j’aime et même ceux que j’aime moins.
Et aussi ceux lointains que je ne connais pas.
Enfin tous ceux qui habitent notre terre
menacée aujourd’hui de perdre ta lumière.
Seigneur, s’il te plaît, prépare nous au miracle de Noël !

 

 

 

 

Fête de St André, apôtre

samedi 30 novembre 2013

im-St-Andre-apotre2« Ô croix si longtemps désirée, offerte maintenant aux aspirations de mon âme, je viens à toi, plein de joie et d’assurance. Reçois-moi avec allégresse, moi le disciple de celui qui pendait à tes bras… » Ainsi parlait saint André [selon la tradition], apercevant de loin la croix qui était dressée pour son supplice. D’où venaient en cet homme une joie et une exultation si étonnantes ? D’où venait tant de constance dans un être si fragile ? D’où cet homme tenait-il une âme si spirituelle, une charité si fervente et une volonté si forte ? Ne pensons pas qu’il tirait de lui-même un si grand courage ; c’était le don parfait issu du Père des lumières (Jc 1,17), de celui qui seul fait des merveilles. C’était l’Esprit Saint qui venait en aide à sa faiblesse, et qui diffusait dans son cœur un amour fort comme la mort, et même plus fort que la mort (Ct 8,6).

Plaise à Dieu que nous ayons part à cet Esprit, nous aussi aujourd’hui ! Car si maintenant l’effort de la conversion nous est pénible, si veiller dans la prière nous ennuie, c’est uniquement à cause de notre indigence spirituelle. Si l’Esprit Saint était avec nous, il viendrait sûrement en aide à notre faiblesse. Ce qu’il a fait pour saint André face à la croix et à la mort, il le ferait aussi pour nous : enlevant au labeur de la conversion son caractère pénible, il le rendrait désirable et même délicieux… Frères, recherchons cet Esprit, apportons tous nos soins à l’obtenir, ou à le posséder plus pleinement si nous l’avons déjà. Car « celui qui n’a pas l’Esprit du Christ n’appartient pas au Christ » (Rm 8,9). « Nous n’avons pas reçu l’esprit de ce monde, mais l’Esprit qui est de Dieu » (1Co 2,12)… Nous devons donc prendre notre croix avec saint André, ou plutôt avec celui qu’il a suivi, le Seigneur, notre Sauveur. La cause de sa joie c’était qu’il mourait non seulement avec lui, mais comme lui, et qu’uni si intimement à sa mort, il règnerait avec lui… Car notre salut est sur cette croix.

Saint Bernard (1091-1153), moine cistercien et docteur de l’Église
2e sermon pour la fête de saint André (trad. Orval)

 

 

 

 

Tout à vous

lundi 25 novembre 2013

Puissance-de-la-louange

« Mon Père, je remets mon esprit entre vos mains » (Lc 23,46). C’est la dernière prière de notre Maître, de notre Bien-aimé. Puisse-t-elle être la nôtre. Et qu’elle soit non seulement celle de notre dernier instant, mais celle de tous nos instants : « Mon Père, je me remets entre vos mains ; mon Père, je me confie à vous ; mon Père, je m’abandonne à vous. Mon Père, faites de moi ce qu’il vous plaira ; quoi que vous fassiez de moi, je vous remercie ; merci de tout. Je suis prêt à tout, j’accepte tout, je vous remercie de tout, pourvu que votre volonté se fasse en moi, mon Dieu, pourvu que votre volonté se fasse en toutes vos créatures, en tous vos enfants, en tous ceux que votre cœur aime ; je ne désire rien d’autre, mon Dieu. Je remets mon âme entre vos mains, je vous la donne, mon Dieu, avec tout l’amour de mon cœur, parce que je vous aime, et que ce m’est un besoin d’amour de me donner, de me remettre en vos mains sans mesure. Je me remets entre vos mains avec une infinie confiance, car vous êtes mon Père. »

Bienheureux Charles de Foucauld (1858-1916), ermite et missionnaire au Sahara
Méditations sur l’Évangile au sujet des principales vertus (1896)

 

 

 

« Fils de David, aie pitié de moi ! »

lundi 18 novembre 2013

aveugle-de-Jéricho-1Tu as appris, mon ami, que le Royaume des cieux est au-dedans de toi, si tu le veux, et que tous les biens éternels sont dans tes mains. Hâte-toi donc de voir, de saisir et d’obtenir en toi ces biens tenus en réserve pour toi… Crie vers Dieu ; prosterne-toi.

Comme l’aveugle autrefois, dis maintenant toi aussi : « Aie pitié de moi, Fils de Dieu, et ouvre les yeux de mon âme, afin que je voie la Lumière du monde que tu es, toi mon Dieu, et que je devienne moi aussi enfant de cette lumière divine. Toi qui es bon et généreux, envoie l’Esprit Saint, le Consolateur, sur moi aussi afin qu’il m’enseigne tout ce qui te concerne, tout ce qui est à toi, Dieu de l’univers. Demeure en moi aussi, comme tu l’as dit, afin que je devienne à mon tour digne de demeurer en toi. Donne-moi de savoir entrer en toi et de savoir que je te possède en moi. Toi qui es invisible, daigne prendre forme en moi, afin qu’en voyant ta beauté inaccessible, je porte ton image, toi qui es aux cieux, et que j’oublie toutes les choses visibles. Donne-moi la gloire que le Père t’a donnée, toi le miséricordieux, afin que, semblable à toi comme tous tes serviteurs, je partage ta vie divine selon la grâce et que je sois avec toi continuellement, maintenant et toujours et pour les siècles sans fin ».

(Références bibliques : Lc 17,21; Jn 8,12; Jn 12,36; Jn 14,26; Jn 15,4; Jn 17,22)

Syméon le Nouveau Théologien (v. 949-1022), moine grec
Éthique 5 (trad. Cerf 1979, p. 95 rev.)

 

 

 

 

« Heureux ce serviteur, que son maître, en arrivant, trouvera à son travail. »

mercredi 23 octobre 2013

prière

Seigneur très aimé, fais que je puisse te voir aujourd’hui et chaque jour dans la personne de tes malades et, en les soignant, te servir. Si tu te caches sous la figure déplaisante du coléreux, du mécontent, de l’arrogant, fais que je puisse encore te reconnaître et dire : « Jésus, toi mon patient, comme il est doux de te servir ». Seigneur, donne-moi cette foi qui voit clair, et jamais alors ma tâche ne sera monotone, toujours la joie jaillira quand je me prêterai aux caprices et répondrai aux désirs de tous les pauvres souffrants…

Mon Dieu, puisque tu es Jésus mon patient, daigne aussi être pour moi un Jésus de patience, indulgent avec mes fautes et tenant compte de l’intention, car elle est de t’aimer et de te servir dans la personne de chacun de tes malades. Seigneur, augmente ma foi (Lc 17,5), bénis mes efforts et ma tâche, maintenant et à jamais.

Bienheureuse Teresa de Calcutta (1910-1997), fondatrice des Sœurs Missionnaires de la Charité
Something Beautiful for God, p. 73 (trad. La Joie du don, p. 68, rev)

 

 

 

 

« Il leur dit une parabole pour montrer qu’il faut prier sans cesse. »

dimanche 20 octobre 2013

praying« Tout mon désir est devant toi » (Ps 37,10)… Ton désir, c’est ta prière ; si ton désir est continuel, ta prière est continuelle aussi. Ce n’est pas pour rien que l’apôtre Paul a dit : « Priez sans relâche » (1Th 5,17). Peut-il le dire parce que, sans relâche, nous fléchissons le genou, nous prosternons notre corps, ou nous élevons les mains vers Dieu ? Si nous disons que nous ne prions qu’à ces conditions, je ne crois pas que nous puissions le faire sans relâche.

Mais il y a une autre prière, intérieure, qui est sans relâche : c’est le désir. Que tu te livres à n’importe quelle occupation, si tu désires ce repos de sabbat dont nous parlons, tu pries sans cesse. Si tu ne veux pas cesser de prier, ne cesse pas de désirer.

Ton désir est continuel ? Alors ton cri est continuel. Tu ne te tairas que si tu cesses d’aimer. Quels sont ceux qui se sont tus ? Ce sont ceux dont il est dit : « À cause de l’ampleur du mal, la charité de beaucoup se refroidira » (Mt 24,12). La charité qui se refroidit, c’est le cœur qui se tait ; la charité qui brûle, c’est le cœur qui crie. Si ta charité subsiste sans cesse, tu cries sans cesse ; si tu cries sans cesse, c’est parce que tu désires toujours ; si tu es rempli de ce désir, c’est que tu penses au repos éternel.

Saint Augustin (354-430), évêque d’Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l’Église
Les Discours sur les psaumes, Ps 37, 14