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Archive pour le mot-clef ‘prière’

« Si quelqu’un mange de ce pain, il vivra éternellement. »

dimanche 12 août 2012

Jésus, délice de mon âme, pain des anges (Ps 77,25),
Tout mon être plonge en toi ;
Et je vis de ta vie divine, comme les élus au ciel,
Et la vérité de cette Vie ne cessera pas –- même si je repose dans la tombe.

Jésus-Eucharistie, Dieu immortel,
Qui demeure continuellement en mon cœur,
Lorsque je te possède ainsi, la mort elle-même ne peut pas me nuire.
Ainsi l’amour me dit que, au terme de la vie, je te verrai.

Imprégnée de ta vie divine,
Je regarde calmement le ciel ouvert pour moi,
Et la mort s’en ira, sans rien, honteuse,
Car ta vie divine est contenue en mon âme.

Et même si, par ta sainte volonté, Seigneur,
La mort touche mon corps,
Je désire ce dénouement le plus rapidement possible,
Car par lui j’entrerai dans la vie éternelle.

Jésus-Eucharistie, vie de mon âme, par ta Passion…
Tu m’as élevée jusqu’aux ciels éternels.

Sainte Faustine Kowalska (1905-1938), religieuse
Petit Journal, 1393 (trad. Parole et Dialogue 2002, p. 465 rev.)

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St Jean-Marie-Baptiste Vianney, prêtre († 1859)

samedi 4 août 2012

C’est le 13 février 1818 que M. Vianney est arrivé dans le petit village. Dès le début il se fit remarquer par sa bonté, sa gaieté, sa vertu et sa grande piété.

L’ambition du nouveau curé était de faire du village une terre de sainteté. Ses efforts pour rechristianiser le village restèrent d’abord sans résultats, puis son charisme fit des miracles.

Mlle d’Ars écrira : « Nous sommes les enfants gâtés de la Providence. Je n’ai pas connu de prêtre aussi pieux que lui ; il est continuellement à l’église, offrant à Dieu l’encens de ses prières ; à l’autel, c’est un ange, un séraphin ; en chaire, ce n’est pas un vrai orateur comme M. Berger, mais c’est un homme pénétré de l’amour de Dieu. Il ne mange presque rien ; je crains que ce genre de vie n’abrège ses jours. Priez Dieu qu’il le soutienne et nous le conserve longtemps ».

Lors de ses remplacements dans les paroisses voisines il se fit vite une réputation de sainteté, son confessionnal était toujours assiégé. « Ce prêtre a de grandes vues ; il donne de sages conseils, sa direction est douce et ferme ; mais il faut se soumettre et se résigner. Ce petit curé d’Ars a été impitoyable pour les soirées et les bals de la sous-préfecture. Au reste, il a raison, et je tâcherai de lui obéir », dira le sous-préfet.

Il est bien évident qu’il fut l’objet de critiques, d’ironies de la part d’autres prêtres, d’accusation qui ne le laissèrent pas insensible, et d’enquêtes de l’Évêché.

Jean-Marie Vianney disait : « J’étais tourmenté le jour par les hommes, la nuit par le démon, et cependant j’éprouvais une grande paix, une grande consolation ».

Les tourments du grappin

Il se dévouait sans compter pour son prochain, il faisait des intérims et des missions dans les paroisses d’alentour, il se mortifiait pour sauver les âmes. La nuit il était tourmenté par le démon qu’il appela le « grappin ».
C’est en 1824 que sont apparus les premiers bruits. Plusieurs prêtres furent les témoins de cette lutte qui n’effrayait nullement M. Vianney. « La cure trembla, les vitres des fenêtres résonnèrent ; tout le monde se leva, effrayé, et on courut à la chambre de M. Vianney. Ils le trouvèrent couché dans son lit, qui était au milieu de la chambre. « C’est, leur dit-il en souriant, le grappin qui a traîné mon lit jusque là ! » Il les rassura, en leur disant : « N’ayez aucune crainte ! » Ses confrères cessèrent de le plaisanter à ce sujet et de lui faire des reproches ».

La « Providence »

Monsieur le Curé Vianney, malgré toutes ses privations et son état de santé chancelante était débordant d’activité et toujours à la recherche du bien qu’il pouvait faire. C’est ainsi que l’éducation des enfants lui tenait particulièrement à cœur. C’est grâce à sa ténacité et à la bonne volonté de quelques personnes que la première école allait voir le jour.
Il transformera la « Providence » en orphelinat et en maison d’accueil pour « les jeunes pauvresses abandonnées ». Il trouvera toujours au bon moment l’argent nécessaire, mais non sans crainte, pour faire les travaux et nourrir ces pauvres enfants.
Dieu répondra toujours à son appel à l’aider dans l’accomplissement de sa tâche.

« Une prière bien agréable à Dieu, c’est de demander à la Sainte Vierge d’offrir au Père Éternel son divin Fils, tout sanglant, tout déchiré, pour la conversion des pécheurs : c’est la meilleure prière que l’on puisse faire… Mes enfants, écoutez bien : toutes les fois que j’ai obtenu une grâce, je l’ai demandée de cette manière ; cela n’a jamais manqué. »

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« Apprenez de moi que je suis doux et humble de cœur. »

jeudi 19 juillet 2012

Pour devenir saint, il nous faut l’humilité et la prière. Jésus nous a enseigné comment prier, et il nous a dit aussi d’apprendre, par son exemple, à être doux et humble de cœur. Nous n’arriverons ni à l’un ni à l’autre à moins de savoir ce qu’est le silence. L’humilité ainsi que la prière proviennent d’une oreille, d’une intelligence, et d’une langue qui ont goûté le silence auprès de Dieu, car Dieu parle dans le silence du cœur. Donnons-nous vraiment la peine d’apprendre la leçon de sainteté de la part de Jésus, dont le cœur était doux et humble. La première leçon donnée par ce cœur est d’examiner notre conscience, et le reste –- aimer, servir –- suit tout de suite. Un tel examen n’est pas de notre seul ressort, mais relève d’une collaboration entre nous et Jésus. Ce n’est pas la peine de perdre du temps à contempler inutilement nos propres misères ; il s’agit d’élever nos cœurs vers Dieu, et de laisser sa lumière nous illuminer.

Si tu es humble, rien ne te portera atteinte, ni la louange, ni la disgrâce, car tu sauras alors ce que tu es. Si l’on te fait des reproches, tu n’en seras pas découragé ; et si quelqu’un te dit saint, tu ne te mettras pas sur un piédestal. Si tu es saint, remercie Dieu ; si tu es un pécheur, n’en reste pas là. Le Christ te dit de viser très haut : non pas d’être comme Abraham ou David ou comme aucun saint, mais d’être comme notre Père céleste (Mt 5,48). « Ce n’est pas vous qui m’avez choisi, mais c’est moi qui vous ai choisis » (Jn 15,16).

Bienheureuse Teresa de Calcutta (1910-1997), fondatrice des Sœurs Missionnaires de la Charité
No Greater Love, p. 51

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« Pour la première fois, il les envoie. »

dimanche 15 juillet 2012

 

Jésus dit à Pierre : « Avance au large ! » (Lc 5,4) « Pierre et ses premiers compagnons firent confiance à la parole du Christ et jetèrent leurs filets »… Celui qui ouvre son cœur au Christ comprend non seulement le mystère de sa propre existence, mais aussi celui de sa propre vocation, et il fait mûrir de splendides fruits de grâce… En vivant l’Évangile dans son intégralité, le chrétien devient toujours plus capable d’aimer à la manière même du Christ, en accueillant son exhortation : « Soyez parfaits comme votre Père céleste est parfait » (Mt 5,48). Il s’engage à persévérer dans l’unité avec ses frères au sein de la communion de l’Église, et il se met au service de la nouvelle évangélisation pour proclamer la merveilleuse vérité de l’amour salvifique de Dieu et pour en témoigner.

Chers jeunes, c’est à vous tout particulièrement que je renouvelle l’invitation du Christ à « avancer au large »… Ayez confiance en lui, mettez-vous à l’écoute de ses enseignements, fixez le regard sur son visage, persévérez dans l’écoute de sa Parole. Laissez-le orienter toutes vos recherches et toutes vos aspirations, tout votre idéal et tout le désir de votre cœur… Je pense en même temps à la parole adressée par Marie, sa mère, aux serviteurs à Cana de Galilée : « Faites tout ce qu’il vous dira » (Jn 2,5). Chers jeunes, le Christ vous demande « d’avancer au large » et la Vierge vous encourage à ne pas hésiter à le suivre. Que monte de tous les coins du monde, soutenue par l’intercession maternelle de la Madone, la prière ardente au Père du ciel pour obtenir « des ouvriers pour sa moisson » (Mt 9,38) :

Jésus, Fils de Dieu,
en qui demeure la plénitude de la divinité,
Tu appelles tous les baptisés « à avancer au large »,
en parcourant le chemin de la sainteté.
Suscite dans le cœur des jeunes le désir
d’être des témoins de la puissance de ton amour
dans le monde d’aujourd’hui.
Remplis-les de ton Esprit de force et de prudence,
pour qu’ils soient capables de découvrir la pleine vérité
sur eux-mêmes et leur vocation propre.
Notre Sauveur,
envoyé par le Père pour révéler son amour miséricordieux,
fais à ton Église le don
de jeunes prêts à avancer au large,
pour être parmi leurs frères une manifestation
de ta présence qui renouvelle et qui sauve.

Vierge Sainte, Mère du Rédempteur,
guide assuré dans le chemin vers Dieu et le prochain,
toi qui as conservé ses paroles dans l’intimité de ton cœur (Lc 2,19),
soutiens par ton intercession maternelle
les familles et les communautés ecclésiales,
afin qu’elles aident les adolescents et les jeunes
à répondre généreusement à l’appel du Seigneur.
Amen.

Bienheureux Jean-Paul II
Message pour la 42e Journée mondiale de prière pour les vocations 17/04/2005 (trad. © copyright Libreria Editrice Vaticana)

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Litanies au Précieux Sang

mercredi 11 juillet 2012

Seigneur, ayez pitié de nous. Seigneur, ayez pitié de nous.
O Christ, ayez pitié de nous. O Christ, ayez pitié de nous.
Seigneur, ayez pitié de nous. Seigneur, ayez pitié de nous.

Père céleste qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.
Fils, Rédempteur du monde, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.
Esprit Saint qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.
Trinité Sainte qui êtes un seul Dieu, ayez pitié de nous.

Sang du Christ, fils unique du Père Eternel, Sauvez-nous
Sang du Christ, Verbe incarné, Sauvez-nous
Sang du Christ,Nouveau et Ancien Testament, Sauvez-nous
Sang du Christ, répandu sur la terre pendant son agonie, Sauvez-nous
Sang du Christ, versé dans la flagellation, Sauvez-nous
Sang du Christ, émanant de la couronne d’épines, Sauvez-nous
Sang du Christ,répandu sur la Croix, Sauvez-nous
Sang du Christ, prix de notre salut, Sauvez-nous
Sang du Christ, sans lequel il ne peut y avoir de rémission, Sauvez-nous
Sang du Christ, nourriture eucharistisque et purification des âmes, Sauvez-nous
Sang du Christ,fleuve de miséricorde, Sauvez-nous
Sang du Christ, victoire sur les démons, Sauvez-nous
Sang du Christ, force des martyrs, Sauvez-nous
Sang du Christ, vertu des confesseurs, Sauvez-nous
Sang du Christ, source de virginité, Sauvez-nous
Sang du Christ, soutien de ceux qui sont dans le danger, Sauvez-nous
Sang du Christ, soulagement de ceux qui peinent, Sauvez-nous
Sang du Christ, espoir des pénitents, Sauvez-nous
Sang du Christ, secours des mourants, Sauvez-nous
Sang du Christ, paix et douceur des coeurs, Sauvez-nous
Sang du Christ, gage de vie éternelle, Sauvez-nous
Sang du Christ, qui délivre les âmes du Purgatoire, Sauvez-nous
Sang du Christ, digne de tout honneur et de toute gloire, Sauvez-nous

Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, pardonnez-nous, Jésus.
Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, pardonnez-nous, Jésus.
Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, pardonnez-nous, Jésus.

Vous nous avez rachetés, Seigneur par votre Sang..
Et vous avez fait de nous le royaume de Dieu.

Prions :

Dieu éternel et tout-puissant qui avez constitué votre fils unique, Rédempteur du monde, et avez voulu être apaisé par son sang, faîtes, nous vous en prions, que, vénérant le prix de notre salut et étant par lui protégés sur la terre contre les maux de cette vie, nous recueillions la récompense éternelle dans le Ciel. Par le même Jésus-Christ Notre-Seigneur.

Ainsi-soit-il.

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jeudi 5 juillet 2012

Prière à St Jean Baptiste

dimanche 24 juin 2012

O saint Jean-Baptiste,

illustre Précurseur du Messie,

vous que le Sauveur a proclamé

le plus grand parmi les enfants des hommes,

vous avez merveilleusement préparé,

par votre vie austère,

pénitente et tout angélique,

les voies au règne de l’agneau rédempteur.

Nous vous en supplions,

daignez nous obtenir la grâce

de marcher sur vos pas glorieux

de conserver la foi de nos pères,

de défendre avec zèle les intérêts de la sainte Église catholique,

et de réaliser les desseins de la divine Providence sur chacun de nous,

afin qu’après l’exil de cette vie,

nous puissions nous retrouver dans la céleste patrie,

pour y chanter les louanges du Roi éternel de tous les peuples,

pendant les siècles des siècles.

Ainsi soit-il.

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« David lui-même le nomme Seigneur. »

jeudi 21 juin 2012

Qui est semblable à toi, mon Seigneur Jésus Christ, mon doux amour, très haut et immense, et qui regarde les choses les plus humbles ? Qui est semblable à toi parmi les puissants, Seigneur, toi qui choisis les choses les plus faibles dans le monde ? Qui est tel que toi, qui as formé le ciel et la terre…, et qui veux trouver tes délices avec les enfants des hommes ? Quelle est ta grandeur, ô Roi des rois et Seigneur des seigneurs ? Toi qui commandes aux astres et qui approches ton cœur de l’homme ? Qui es-tu, toi qui tiens dans ta droite les richesses et la gloire ?… Ô amour, jusqu’où inclines-tu ta majesté ? Amour, où conduis-tu la source de la sagesse ? Assurément jusqu’à l’abîme de la misère…

« Venez, venez, venez » : je viens, je viens, je viens à toi, Jésus très aimant, toi que j’ai aimé, que j’ai recherché, que j’ai désiré. A cause de ta douceur, de ta compassion et de ta charité, t’aimant de tout mon cœur, de toute mon âme, de toute ma force, je me rends à ton appel.

(Références bibliques : Ps 112,6; Ex 15,11; 1Co 1,27;  Pr 8,31; 1Tm 6,15; Jb 7,17; Pr 3,16; 18,4; Lc 10,27)

Sainte Gertrude d’Helfta (1256-1301), moniale bénédictine
Les Exercices, n°3 ; SC 129 (trad. SC p. 99 rev.)

 

St Antoine de Padoue, religieux et docteur de l’Église (1195-1231)

mercredi 13 juin 2012

Dieu soit loué
O Reine du très Saint Rosaire,
Priez pour nous !

SAINT ANTOINE DE PADOUE,
J’ai recours à votre protection et,
comme preuve de ma foi et de mon affection pour vous,
Je vous offre cette bougie.

SAINT ANTOINE, je vous supplie, voyez la situation où je me trouve,
Réconfortez moi dans ma détresse.

Intercédez pour moi et ma famille auprès du sauveur JESUS CHRIST
Afin que nous conservions toujours l’amour de Dieu dans nos cœurs.
Assistez-nous dans les nécessités de la vie,
O SAINT ANTOINE DE PADOUE,
Ecoutez nos prières, ayez pitié de nous,
Accordez-nous les faveurs que nous sollicitons
(Exposer vos demandes)

Je vous prie,
Aidez-moi à surmonter toujours
Ces difficultés que nous venons déposer à vos pieds.
Je crois en vous.
J’ai confiance en vous.

 

Prochaine rencontre

vendredi 8 juin 2012

Dimanche 17 juin 2012 à St Méens – Aveyron (12)
Messe à Mounes à 10h30
(Rendez-vous à Camares pour 9h45).
Nous nous rendrons à St Méens après la messe.

Saint-Méen, lieu de pèlerinage où jaillit une source abondante qui guérit un grand nombre de maladies de peaux.

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