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Archive pour le mot-clef ‘Christ Roi’

Cinquième jour de la neuvaine pour le Christ Roi

lundi 22 novembre 2010

Sur l’écriteau dérisoire suspendu à la croix du supplice, il est écrit : « Celui-ci est le roi des juifs. » L’autorité romaine s’est servie de cette exécution pour soumettre encore davantage le peuple juif opprimé. Cela veut dire qu’on ne tolère pas d’autre autorité que celle du pouvoir occupant. Depuis bien sûr, on a essayé de tirer profit de cette inscription. L’histoire et la tradition ont voulu renverser les valeurs. On a vu en Jésus un roi déconsidéré par les hommes mais accrédité par Dieu. Il est présenté comme la victime passive résistant à la violence humaine et portant sa victoire dans sa faiblesse. On a sans doute eu raison. La résurrection va cautionner cette interprétation en montrant que Dieu s’appuie sur les faiblesses du monde pour cautionner les forces hostiles qui s’opposent à lui.

On peut alors développer l’idée que pour être agréés par Dieu, les représentants du pouvoir doivent ressembler à Jésus et exercer leur autorité selon Son Evangile. Ils devraient se ranger dans le camp des faibles, des pauvres et des démunis et leur rendre justice. Ils devraient ressembler à ce roi dont Marie nous fait le portrait dans le Magnificat : « Il a fait descendre les puissants de leur trône, il a élevé les humbles et rassasié de bien les affamés, il a renvoyé les riches les mains vides… »

Fête du Christ Roi de l’univers

dimanche 21 novembre 2010

Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 23,35-43.
On venait de crucifier Jésus, et le peuple restait là à regarder. Les chefs ricanaient en disant : « Il en a sauvé d’autres : qu’il se sauve lui-même, s’il est le Messie de Dieu, l’Élu ! »
Les soldats aussi se moquaient de lui. S’approchant pour lui donner de la boisson vinaigrée, ils lui disaient : « Si tu es le roi des Juifs, sauve-toi toi-même ! »
Une inscription était placée au-dessus de sa tête : « Celui-ci est le roi des Juifs. »
L’un des malfaiteurs suspendus à la croix l’injuriait : « N’es-tu pas le Messie ? Sauve-toi toi-même, et nous avec ! »
Mais l’autre lui fit de vifs reproches : « Tu n’as donc aucune crainte de Dieu ! Tu es pourtant un condamné, toi aussi !
Et puis, pour nous, c’est juste : après ce que nous avons fait, nous avons ce que nous méritons. Mais lui, il n’a rien fait de mal. »
Et il disait : « Jésus, souviens-toi de moi quand tu viendras inaugurer ton Règne. »
Jésus lui répondit : « Amen, je te le déclare : aujourd’hui, avec moi, tu seras dans le Paradis. »

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible – © AELF, Paris

Premier jour de la neuvaine au Christ Roi

jeudi 18 novembre 2010

Les souffrances de mon Fils sur la Croix ne sont le résultat que d’une incompréhension humaine. Mais Il est aussi le point de départ de l’union de tous les hommes. La parole des hommes n’est pas la parole de mon Fils. Ecoutez et mettez en pratique les valeurs de l’enseignement de mon Fils. Il n’y a pas de barrière à votre évolution. Le seul frein est votre incompréhension et votre manque de foi. Tournez-vous tous les jours vers mon Fils, demandez Lui et Il vous répondra par de petits actes de la vie quotidienne. Sachez voir, sachez entendre et n’oubliez jamais que nous sommes à vos côtés tout au long de votre vie.

Marie Mère des hommes – octobre 2007