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Archive pour le mot-clef ‘St Jean’

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 3,31-36.

jeudi 7 avril 2016

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En ce temps-là, Jésus disait à Nicodème : « Celui qui vient d’en haut est au-dessus de tous. Celui qui est de la terre est terrestre, et il parle de façon terrestre. Celui qui vient du ciel est au-dessus de tous,
il témoigne de ce qu’il a vu et entendu, et personne ne reçoit son témoignage.
Mais celui qui reçoit son témoignage certifie par là que Dieu est vrai.
En effet, celui que Dieu a envoyé dit les paroles de Dieu, car Dieu lui donne l’Esprit sans mesure.
Le Père aime le Fils et il a tout remis dans sa main.
Celui qui croit au Fils a la vie éternelle ; celui qui refuse de croire le Fils ne verra pas la vie, mais la colère de Dieu demeure sur lui. »

 

 

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 3,16-21.

mercredi 6 avril 2016

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En ce temps-là, Jésus disait à Nicodème : « Dieu a tellement aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne se perde pas, mais obtienne la vie éternelle.
Car Dieu a envoyé son Fils dans le monde, non pas pour juger le monde, mais pour que, par lui, le monde soit sauvé.
Celui qui croit en lui échappe au Jugement ; celui qui ne croit pas est déjà jugé, du fait qu’il n’a pas cru au nom du Fils unique de Dieu.
Et le Jugement, le voici : la lumière est venue dans le monde, et les hommes ont préféré les ténèbres à la lumière, parce que leurs œuvres étaient mauvaises.
Celui qui fait le mal déteste la lumière : il ne vient pas à la lumière, de peur que ses œuvres ne soient dénoncées ;
mais celui qui fait la vérité vient à la lumière, pour qu’il soit manifeste que ses œuvres ont été accomplies en union avec Dieu. »

 

 

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 3,7b-15.

mardi 5 avril 2016

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En ce temps-là, Jésus disait à Nicodème : « Il vous faut naître d’en haut.
Le vent souffle où il veut : tu entends sa voix, mais tu ne sais ni d’où il vient ni où il va. Il en est ainsi pour qui est né du souffle de l’Esprit. »
Nicodème reprit : « Comment cela peut-il se faire ? »
Jésus lui répondit : « Tu es un maître qui enseigne Israël et tu ne connais pas ces choses-là ?
Amen, amen, je te le dis : nous parlons de ce que nous savons, nous témoignons de ce que nous avons vu, et vous ne recevez pas notre témoignage.
Si vous ne croyez pas lorsque je vous parle des choses de la terre, comment croirez-vous quand je vous parlerai des choses du ciel ?
Car nul n’est monté au ciel sinon celui qui est descendu du ciel, le Fils de l’homme.
De même que le serpent de bronze fut élevé par Moïse dans le désert, ainsi faut-il que le Fils de l’homme soit élevé,
afin qu’en lui tout homme qui croit ait la vie éternelle. »

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 8,1-11.

dimanche 13 mars 2016

En ce temps-là, Jésus s’en alla au mont des Oliviers.
Dès l’aurore, il retourna au Temple. Comme tout le peuple venait à lui, il s’assit et se mit à enseigner.
Les scribes et les pharisiens lui amènent une femme qu’on avait surprise en situation d’adultère. Ils la mettent au milieu,
et disent à Jésus : « Maître, cette femme a été surprise en flagrant délit d’adultère.
Or, dans la Loi, Moïse nous a ordonné de lapider ces femmes-là. Et toi, que dis-tu ? »
Ils parlaient ainsi pour le mettre à l’épreuve, afin de pouvoir l’accuser. Mais Jésus s’était baissé et, du doigt, il écrivait sur la terre.
Comme on persistait à l’interroger, il se redressa et leur dit : « Celui d’entre vous qui est sans péché, qu’il soit le premier à lui jeter une pierre. »
Il se baissa de nouveau et il écrivait sur la terre.
Eux, après avoir entendu cela, s’en allaient un par un, en commençant par les plus âgés. Jésus resta seul avec la femme toujours là au milieu.
Il se redressa et lui demanda : « Femme, où sont-ils donc ? Personne ne t’a condamnée ? »
Elle répondit : « Personne, Seigneur. » Et Jésus lui dit : « Moi non plus, je ne te condamne pas. Va, et désormais ne pèche plus. »

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Mon Dieu qui aimes pardonner, mon Créateur,
fais grandir sur moi l’éclat de ta lumière inaccessible
pour emplir mon cœur de joie.
Ne t’irrite pas ; ne m’abandonne pas !
Mais fais resplendir mon âme de ta lumière,
car ta lumière, mon Dieu, c’est toi…

Je me suis écarté de la route droite, de la route divine,
et je suis tombé lamentablement de la gloire qui m’avait été donnée.
J’ai été dépouillé de la robe lumineuse, la robe divine,
et, tombé dans les ténèbres, je gis maintenant dans les ténèbres,
et je ne sais pas que je suis privé de lumière…
Car si tu as brillé d’en haut, si tu es apparu dans l’obscurité,
si tu es venu dans le monde, ô Miséricordieux,
si tu as voulu vivre avec les hommes,
selon notre condition, par amour pour l’homme,
si…tu t’es dit la Lumière du monde (Jn 8,12)
et que nous, nous ne te voyons pas,
n’est-ce pas que nous sommes totalement aveugles
et plus malheureux que des aveugles, ô mon Christ ?…

Mais toi, qui es tous les biens, tu les donnes sans cesse
à tes serviteurs, à ceux qui voient ta lumière…
Qui te possède, réellement possède en toi toute chose.
Que je ne sois pas privé de toi, Maître ! que je ne sois pas privé de toi, Créateur !
Que je ne sois pas privé de toi, Miséricordieux, moi l’humble étranger…
Je t’en prie, place-moi avec toi,
même si j’ai multiplié les péchés plus que tous les hommes.
Reçois ma prière comme celle du publicain (Lc 18,13),
comme celle de la prostituée, Maître, même si je ne pleure pas comme elle (Lc 7,38)…
N’es-tu pas source de pitié, fontaine de miséricorde
et fleuve de bonté : à ce titre, aie pitié de moi !
Oui, toi qui as eu les mains, toi qui as eu les pieds cloués sur la croix,
et ton côté percé par la lance, Très Compatissant,
aie pitié de moi et arrache-moi au feu éternel…
Qu’en ce jour je me tienne sans condamnation devant toi
pour être accueilli dans ta salle des noces
où je partagerai ton bonheur, mon bon Maître,
dans la joie inexprimable, pour tous les siècles. Amen.

Syméon le Nouveau Théologien (v. 949-1022), moine grec
Hymne 45; SC 196 (trad. SC p. 103s rev.)

 

 

 

Première lettre de saint Jean 4,19-21.5,1-4.

jeudi 7 janvier 2016

85170dreamjordan.comien-aimés, nous aimons parce que Dieu lui-même nous a aimés le premier.
Si quelqu’un dit : « J’aime Dieu », alors qu’il a de la haine contre son frère, c’est un menteur. En effet, celui qui n’aime pas son frère, qu’il voit, est incapable d’aimer Dieu, qu’il ne voit pas.
Et voici le commandement que nous tenons de lui : celui qui aime Dieu, qu’il aime aussi son frère.
Celui qui croit que Jésus est le Christ, celui-là est né de Dieu ; celui qui aime le Père qui a engendré aime aussi le Fils qui est né de lui.
Voici comment nous reconnaissons que nous aimons les enfants de Dieu : lorsque nous aimons Dieu et que nous accomplissons ses commandements.
Car tel est l’amour de Dieu : garder ses commandements ; et ses commandements ne sont pas un fardeau,
puisque tout être qui est né de Dieu est vainqueur du monde. Or la victoire remportée sur le monde, c’est notre foi.

 

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Première lettre de saint Jean 2,22-28.

samedi 2 janvier 2016

Bien-aimés, le menteur n’est-il pas celui qui refuse que Jésus soit le Christ ? Celui-là est l’anti-Christ : il refuse à la fois le Père et le Fils ;
quiconque refuse le Fils n’a pas non plus le Père ; celui qui reconnaît le Fils a aussi le Père.
Quant à vous, que demeure en vous ce que vous avez entendu depuis le commencement. Si ce que vous avez entendu depuis le commencement demeure en vous, vous aussi, vous demeurerez dans le Fils et dans le Père.
Et telle est la promesse que lui-même nous a faite : la vie éternelle.
Je vous ai écrit cela à propos de ceux qui vous égarent.
Quant à vous, l’onction que vous avez reçue de lui demeure en vous, et vous n’avez pas besoin d’enseignement. Cette onction vous enseigne toutes choses, elle qui est vérité et non pas mensonge ; et, selon ce qu’elle vous a enseigné, vous demeurez en lui.
Et maintenant, petits enfants, demeurez en lui ; ainsi, quand il se manifestera, nous aurons de l’assurance, et non pas la honte d’être loin de lui à son avènement.

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Première lettre de saint Jean 2,3-11.

mardi 29 décembre 2015

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Bien-aimés, voici comment nous savons que nous le connaissons : si nous gardons ses commandements.
Celui qui dit : « Je le connais », et qui ne garde pas ses commandements, est un menteur : la vérité n’est pas en lui.
Mais en celui qui garde sa parole, l’amour de Dieu atteint vraiment la perfection : voilà comment nous savons que nous sommes en lui.
Celui qui déclare demeurer en lui doit, lui aussi, marcher comme Jésus lui-même a marché.
Bien-aimés, ce n’est pas un commandement nouveau que je vous écris, mais un commandement ancien que vous aviez depuis le commencement. La parole que vous avez entendue, c’est le commandement ancien.
Et pourtant, c’est un commandement nouveau que je vous écris ; ce qui est vrai en cette parole l’est aussi en vous ; en effet, les ténèbres passent et déjà brille la vraie lumière.
Celui qui déclare être dans la lumière et qui a de la haine contre son frère est dans les ténèbres jusqu’à maintenant.
Celui qui aime son frère demeure dans la lumière, et il n’y a en lui aucune occasion de chute.
Mais celui qui a de la haine contre son frère est dans les ténèbres : il marche dans les ténèbres sans savoir où il va, parce que les ténèbres ont aveuglé ses yeux.

 

Présentation de Marie au temple

samedi 21 novembre 2015

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Pour St Jean, Marie est avant tout « la Mère de Jésus ». Il nous parle d’elle pour la première fois à l’occasion des noces de Cana, et il ne pense même pas à nous faire connaître son nom : la Mère de Jésus était là… Sa Mère dit aux disciples…(…) ! Si nous pouvions comprendre toute la portée de ce titre, nous saurions parfaitement qui est Marie, car elle n’est que cela : la Mère de Jésus.
Pourtant, au pied de la Croix, St Jean nous découvre une lumière nouvelle, en confirmant la place de la maternité de Marie dans l’économie salvifique de la grâce. En effet, être Mère de Jésus ne se limite pas à le mettre au monde. Elle demeure sa Mère durant toute sa vie terrestre et dans l’accomplissement de l’œuvre de la Rédemption, par le Sacrifice de la Croix.
Et Jésus lui-même, en ce moment suprême, en présence de Marie, reste son Fils : c’est d’abord elle qu’il voit, c’est à elle qu’il pense, avec l’intense souffrance qui « transperce son cœur » selon la prophétie de Siméon. Mais cet ultime dialogue met en lumière, en plus de la sollicitude du Fils pour sa Mère, un lien nouveau qui découle de l’accomplissement de son Sacrifice.

P. Guy Frenod, O.S.B.
Extrait d’une homélie
in mariedenazareth.com
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«Dès cette heure, le disciple l’accueillit chez lui» (Jn 19, 27), soulignant ainsi l’adhésion immédiate et généreuse de Jean aux paroles de Jésus et nous informant sur le comportement de gardien fidèle et docile de la Vierge, qu’il adopta toute sa vie.
L’heure de l’accueil est celle de l’accomplissement de l’œuvre du salut.
C’est précisément dans un tel contexte que débute la spiritualité maternelle de Marie et la première manifestation du nouveau lien existant entre elle et les disciples du Seigneur.
Jean accueillit Marie «chez lui ». Cette expression plutôt générique semble souligner son initiative, pleine de respect et d’amour, non seulement d’accueillir Marie dans sa maison, mais surtout de vivre la vie spirituelle en commun avec Elle. En effet, l’expression grecque littéralement traduite «chez lui» n’indique pas tant les biens matériels, car Jean – comme l’observe saint Augustin (1) – « ne possédait personnellement rien», mais plutôt les biens spirituels ou les dons reçus du Christ: la grâce (Jn 1, 16), la Parole (12, 48; 17, 8), l’Esprit (Jn 7, 39 ; 14, 17), l’Eucharistie (Jn 6, 32-58)…
Parmi ces dons, qui dérivent du fait qu’il est aimé par Jésus, le disciple accueille Marie comme Mère, en établissant avec elle une profonde communion de vie (2).
Puisse chaque chrétien, saisir l’exemple du disciple bien-aimé, « prendre Marie chez lui », lui réserver une place dans son existence quotidienne, en reconnaissant son rôle providentiel sur le chemin du salut.

(1) Saint Augustin
(2) Cf. Redemptoris Mater

Jean-Paul II, audience du 07/06/1997
in mariedenazareth.com

escapamargue.blogspot.com

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 6,51-58.

dimanche 16 août 2015

mariejesuseucharistJESUS disait à la foule : « Moi, JE suis le pain vivant qui est descendu du ciel : si quelqu’un mange de ce pain, il vivra éternellement. Le pain que je donnerai, c’est ma chair donnée pour que le monde ait la vie. »

JESUS avait dit: « Amen, amen JE vous le dis, celui qui croit en moi, a la vie éternelle »

Aujourd’hui JESUS dit : « Celui qui mange ma chair et boit mon sang, demeure en Moi, et moi en lui. »

La première condition pour « accepter d’écouter JESUS, est déjà d’avoir fait la démarche de le rencontrer et de mettre sa confiance en LUI. Il faut déjà être dans cette attitude d’humble écoute pour entendre avec les oreilles du cœur, ce que JESUS veut nous dire :

« MOI, JE SUIS le pain vivant qui est descendu du ciel.  »

Il faut d’abord rencontrer JESUS pour LE connaître ; puis croire en Lui, et reconnaître qu’il est la Vie, selon ce qu’IL a dit de lui-même : « JE suis le chemin, la Vérité et la Vie.  »
Ensuite il faut LE manger, LUI le pain vivant descendu du ciel, pour entrer dans le mystère où DIEU nous fait pénétrer par la foi . Les juifs discutaient entre eux : « Comment cet homme-là peut-il nous donner sa chair à manger ?  » Pour accueillir un tel discours, ne faut-il pas déjà avoir répondu à cet appel.

« Venez mes fils écoutez-moi que je vous enseigne la crainte de DIEU qui donc aime la vie et désire les jours où il verra le bonheur.  » (Psaume 33)

C’est seulement celui qui cherche le bonheur et la vie qui peut écouter et accepter d’entendre de telles paroles…cet homme-là n’a t-il pas un langage nouveau ? C’est une grâce de vouloir écouter sans comprendre avec son intelligence mais seulement avec son cœur. D’ailleurs JESUS le dira :
« Nul ne peut venir à moi, si le Père qui m’a envoyé ne l’attire vers moi.  »

Les juifs qui n’avaient pas reconnu leur Messie en JESUS ne pouvaient pas croire dans les paroles de JESUS qui s’adressent non pas à l’intelligence rationnelle, non pas à l’intelligence des Ecritures, mais à l’œuvre extraordinaire de Vie où chaque homme est convié par le SEIGNEUR JESUS. La foi est une grâce à demander qui jaillit de la rencontre. Alors le Saint Esprit est à l’œuvre et l’inimaginable se produit : DIEU livre son Corps et son Sang pour la vie du monde. Et nous sommes  » sauvés par pure grâce « . Le pain vivant descendu du ciel, nous fera monter au ciel, car dès aujourd’hui par la foi, DIEU se donne à nous sous des apparences ordinaires du pain et du vin !…La vie éternelle est le cadeau de participation à la vie du Père et du Fils :

« De même que le Père qui est Vivant m’a envoyé, et que Moi JE vis par le Père, de même aussi celui qui me mangera vivra par moi. Tel est le pain qui descend du ciel.  »

C’est dans l’adoration que nous pouvons contempler le SEIGNEUR de gloire qui se donne à nous par ce PAIN VIVANT. Oui c’est bien un Corps Vivant qui nous est donné dans la foi. C’est le corps de JESUS MORT ET RESUSCITE…livré pour notre Vie Eternelle. JESUS insiste dans son discours pour nous dire que son Corps est vraiment une nourriture, et son Sang, une vraie boisson, qui viennent intimement reconstituer notre corps mortel.

A quel mystère et à quelle grandeur l’homme est destiné ! Le SEIGNEUR veut nous faire partager Sa Gloire et Sa Vie dès ici-bas. Ainsi dès aujourd’hui le SEIGNEUR nous fait participer, en mangeant son Corps, à la Vie qu’IL nous a acquise par Sa Croix.
« Goûtez et voyez comme est bon le SEIGNEUR.  »

 

A LUI, LA GLOIRE ETERNELLEMENT !

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« Si on savait ce que c’est que communier, on mourrait de bonheur.  » Curé d’Ars

 

 

 

 

 

 

Sainte Marthe, mémoire

mercredi 29 juillet 2015

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Le Christ est venu pour ressusciter Lazare, mais l’éclat de ce miracle sera la cause immédiate de son arrestation et de sa crucifixion (Jn 11,46s)… Il sentait bien que Lazare revenait à la vie au prix de son propre sacrifice ; il se sentait lui-même descendre au tombeau d’où il allait faire sortir son ami ; il sentait que Lazare devait vivre et que lui-même devait mourir. Les apparences allaient se renverser : il y aurait un festin chez Marthe (Jn 12,1s), mais la dernière pâque de tristesse lui revenait à lui. Et Jésus savait qu’il acceptait totalement ce renversement : il était venu du sein de son Père pour racheter par son sang tout le péché des hommes et ainsi faire remonter tout croyant de sa tombe comme son ami Lazare — les ramener à la vie, non pour un temps, mais pour toujours…

Face à l’ampleur de ce qu’il envisageait de faire dans cet unique acte de miséricorde, Jésus a dit à Marthe : « Je suis la Résurrection et la Vie. Celui qui croit en moi, même s’il meurt, vivra ; et tout homme qui vit et qui croit en moi ne mourra jamais ». Faisons nôtre cette parole de réconfort, à la fois face à notre propre mort et à celle de nos amis : là où il y a foi en Christ, le Christ est là en personne. « Le crois-tu ? » demande-t-il à Marthe. Là où un cœur peut répondre comme Marthe : « Oui, je le crois », là le Christ se rend miséricordieusement présent. Bien qu’invisible, il se tient là, même devant un lit de mort ou une tombe, que ce soit nous-mêmes qui dépérissons ou ceux que nous aimons. Que son nom soit béni ! Rien ne peut nous enlever cette consolation. Par sa grâce, nous sommes aussi sûrs qu’il est là avec tout son amour que si nous le voyions. Après notre expérience de ce qui est arrivé à Lazare, nous ne douterons pas un instant qu’il est plein d’égards pour nous et qu’il se tient à nos côtés.

Bienheureux John Henry Newman (1801-1890), cardinal, théologien, fondateur de l’Oratoire en Angleterre
Sermon « The Tears of Christ at the Grave of Lazarus » PPS, vol. 3, n°10