Jésus peut prendre totalement possession de notre âme si seulement elle s’abandonne à lui avec joie. « Un saint triste est un triste saint », avait l’habitude de dire saint François de Sales. Sainte Thérèse d’Avila ne s’inquiétait de ses sœurs que lorsqu’elle voyait l’une d’entre elles perdre sa joie.
Aux enfants, aux pauvres, à tous ceux qui souffrent et sont seuls, donnez un sourire joyeux ; ne leur offrez pas seulement vos soins mais aussi votre cœur. Peut-être que nous ne serons pas en mesure de donner beaucoup, mais nous pouvons toujours donner la joie qui jaillit d’un cœur aimant Dieu. La joie est très communicative. Soyez donc pleins de joie lorsque vous serez parmi les pauvres.
Bienheureuse Teresa de Calcutta (1910-1997), fondatrice des Sœurs Missionnaires de la Charité
Jesus, the Word to Be Spoken, ch. 12, 21-22 (trad. Jésus, Celui qu’on invoque, Nouvelle Cité 1988, p. 160)
C’est le jour et il est l’heure.
Monter sur le pont,
prendre mon quart.
Prendre mon quart pour veiller sur le monde,
quinze minutes.
Le monde dort, lourd dans son sommeil, sourd aux appels de l’amour.
Le monde dort sur ses souffrances et ses illusions.
J’allume la frêle lumière de ma prière comme un petit phare dans la nuit.
D’autres lucioles brillent sur la mer au loin,
nous sommes dix, ou vingt, ou mille, là, juste en ce moment, à prier au cœur du monde.
Je suis à ma place, je fais ce qu’il y a à faire,
j’ai pris mon quart de veille et je le tiens.
Et puis je me retire,
je retourne à mes activités.
J’ai fait ma part,
silencieuse, anonyme,
sans trop savoir si mon travail est bon, sans trop comprendre.
J’ai fait ce que le capitaine du bateau a dit de faire.
Confiance tranquille.
Et la terre tourne lentement
et lentement s’allument à leur tour d’autres lanternes,
au cœur du monde, au rythme des fuseaux horaires.
Etincelles qui cherchent à réchauffer la vie des hommes,
à attiser leur espérance.
Apostolat de la Prière
Avec le réseau mondial de la prière
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