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Archive pour le mot-clef ‘humilité’

« Qui s’abaissera sera élevé. »

mardi 10 mars 2020

ND-de-France

Je ne crois pas qu’il existe quelqu’un qui ait besoin du secours et de la grâce de Dieu autant que moi. Parfois je me sens si désarmée, si faible. C’est pour cela, je crois, que Dieu se sert de moi. Puisque je ne peux pas compter sur mes propres forces, je me tourne vers lui vingt-quatre heures sur vingt-quatre. Et si la journée comptait encore plus d’heures, j’aurais besoin de son aide et de sa grâce toutes ces heures durant. Tous nous devons nous accrocher à Dieu par la prière. Mon secret est très simple : je prie. Par la prière, je deviens une dans l’amour avec le Christ. J’ai compris que le prier, c’est l’aimer…

Les gens ont faim de la Parole de Dieu qui apportera la paix, qui apportera l’unité, qui apportera la joie. Mais on ne peut pas donner ce qu’on n’a pas. C’est pour cela qu’il faut approfondir notre vie de prière. Sois sincère dans tes prières. La sincérité, c’est l’humilité, et on n’acquiert l’humilité qu’en acceptant les humiliations. Tout ce qui a été dit sur l’humilité ne suffira pas à te l’enseigner. Tout ce que tu as lu sur l’humilité ne suffira pas à te l’enseigner. On n’apprend l’humilité qu’en acceptant les humiliations, et tu rencontreras l’humiliation tout au long de ta vie. La plus grande des humiliations est de savoir qu’on n’est rien ; voilà ce qu’on apprend lorsqu’on se retrouve face à Dieu dans la prière.

Souvent un regard profond et fervent sur le Christ constitue la meilleure des prières : je le regarde et il me regarde. Dans le face-à-face avec Dieu, on ne peut que savoir qu’on n’est rien et qu’on n’a rien.

Bienheureuse Teresa de Calcutta (1910-1997), fondatrice des Sœurs Missionnaires de la Charité
No Greater Love, p. 3s

 

 

 

« Si quelqu’un veut être le premier, qu’il soit le dernier de tous et le serviteur de tous. »

mardi 25 février 2020

Jésus ! (…) Quelle n’est pas votre humilité, ô divin Roi de Gloire, de vous soumettre à tous vos prêtres sans faire aucune distinction entre ceux qui vous aiment et ceux qui sont, hélas ! tièdes ou froids dans votre service. À leur appel vous descendez du ciel ; ils peuvent avancer, retarder l’heure du saint sacrifice, toujours vous êtes prêt. Ô mon Bien-Aimé, sous le voile de la blanche hostie, que vous m’apparaissez doux et humble de cœur ! (Mt 11,29) Pour m’enseigner l’humilité vous ne pouvez vous abaisser davantage ; aussi je veux, afin de répondre à votre amour, désirer que mes sœurs me mettent toujours à la dernière place et bien me persuader que cette place est la mienne. (…)

Je le sais, ô mon Dieu, vous abaissez l’âme orgueilleuse, mais à celle qui s’humilie vous donnez une éternité de gloire ; je veux donc me mettre au dernier rang, partager vos humiliations afin « d’avoir part avec vous » (Jn 13,8) dans le royaume des Cieux.

Mais, Seigneur, ma faiblesse vous est connue ; chaque matin je prends la résolution de pratiquer l’humilité et le soir je reconnais que j’ai commis encore bien des fautes d’orgueil. À cette vue je suis tentée de me décourager mais, je le sais, le découragement est aussi de l’orgueil. Je veux donc, ô mon Dieu, fonder sur vous seul mon espérance ; puisque vous pouvez tout, daignez faire naître en mon âme la vertu que je désire. Pour obtenir cette grâce de votre infinie miséricorde je vous répéterai bien souvent : « Ô Jésus, doux et humble de cœur, rendez mon cœur semblable au vôtre ! »

Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus (1873-1897)

 

 

 

 

« Ni pièces de monnaie dans leur ceinture »

jeudi 6 février 2020

Le Seigneur ordonne dans l’Évangile : Gardez-vous soigneusement de tout attachement mauvais ; évitez soigneusement les préoccupations de ce monde et les soucis matériels (cf Mt 6,25). C’est pourquoi aucun frère, qu’il demeure dans une résidence ou qu’il soit en voyage, ne doit en aucune manière accepter lui-même ou faire recueillir pour son compte ni pièces d’or ni menue monnaie, et cela ni pour acheter des vêtements ou des livres, ni en guise de salaire pour aucun travail, ni sous aucun prétexte, sauf cas de nécessité évidente pour les frères malades. Car l’or et la monnaie, nous ne devons pas les considérer comme plus utiles ou précieux que les cailloux. Le diable s’emploie à aveugler ceux qui convoitent l’argent ou qui lui accordent plus de valeur qu’à des cailloux. Nous qui avons tout quitté, n’allons donc pas perdre pour si peu le Royaume des cieux (Mc 10,24.28). S’il nous arrive de trouver quelque part des pièces de monnaie, n’y faisons pas plus attention qu’à la poussière que nous foulons aux pieds : car cela est vanité des vanités, et tout est vanité (Eccl 1,2). (…)

Tous les frères s’appliqueront à suivre l’humilité et la pauvreté de notre Seigneur Jésus Christ. (…) Ils doivent se réjouir quand ils se trouvent parmi des gens de basse condition et méprisés, des pauvres et des infirmes, des malades et des lépreux, et des mendiants des rues. Lorsqu’il le faudra, ils iront quêter en nature. Qu’ils n’aient point honte : qu’ils se rappellent plutôt que notre Seigneur Jésus Christ, le Fils du Dieu vivant tout puissant (…), a été pauvre et sans abri, qu’il a vécu d’aumônes, lui, et la bienheureuse Vierge, et ses disciples.

Saint François d’Assise (1182-1226)

 

 

 

 

Jésus leur dit : « Allons… » (Mc 1,38)

mercredi 15 janvier 2020

C‘est avec raison qu’il est dit : « Jacob vit en songe une échelle » ; par elle, tu peux t’élever (…). Cette échelle, à deux montants et six marches, représente Jésus Christ, sa nature divine et humaine, et ses vertus : l’humilité et la pauvreté, la sagesse et la miséricorde, la patience et l’obéissance.

Jésus fut humble en assumant notre nature et lorsqu’il « porta son regard sur son humble servante » (Lc 1,48). Il fut pauvre dans la nativité, lorsque la Vierge pauvrette lui donna le jour et n’eut d’autre lieu pour le poser, enveloppé de langes, qu’une mangeoire d’animaux (cf. Lc 2,7). Il fut sage dans sa prédication, puisqu’il commença par faire et enseigner (Ac 1,1). Il fut miséricordieux en accueillant les pécheurs : « Je suis venu, dit-il, appeler non pas les justes, mais les pécheurs à la pénitence » (cf. Mt 9,13). Il fut patient sous les coups de fouet, les gifles, les crachats : « J’ai rendu mon visage dur comme un silex », dit-il par la bouche d’Isaïe (50,7). Jésus « insulté ne rendait pas l’insulte ; dans sa souffrance, il ne menaçait pas » (cf. 1 P 2,23). Il fut enfin « obéissant jusqu’à la mort sur une croix » (Ph 2,8). Cette échelle était appuyée sur la terre lorsque le Christ prêchait et opérait des miracles ; elle touchait le ciel lorsqu’il passait ses nuits en priant son Père.

Voilà donc que l’échelle est dressée. Pourquoi ne montes-tu pas ? Pourquoi continues-tu à traîner par terre tes mains et tes pieds ? Monte donc. Montez, anges, évêques, supérieurs religieux et fidèles de Jésus Christ ! Montez, je vous dis, contemplez combien suave est le Seigneur ; descendez pour aider et conseiller, car c’est de cela que notre prochain a besoin. Pourquoi tentez-vous de parvenir à cette montagne par d’autres voie que par cette échelle ?

Saint Antoine de Padoue (v. 1195-1231)

 

 

 

« Quant à l’ami de l’époux, il se tient là (…) et il en est tout joyeux. »

samedi 11 janvier 2020

La gloire convient à Dieu en raison de sa grandeur, et l’abaissement convient à l’homme car il fait de lui le familier de Dieu. Si nous agissons ainsi, nous serons joyeux à l’exemple de saint Jean Baptiste et nous commencerons à répéter sans relâche : « Il faut qu’il grandisse, et que je diminue ».

Je connais quelqu’un qui aime tellement Dieu — bien qu’il s’afflige de ne pas l’aimer comme il le voudrait — que son âme éprouve sans cesse ce désir fervent : que Dieu soit glorifié en lui, et que lui-même s’efface. Un tel homme ne sait pas ce qu’il est, même lorsqu’il reçoit des éloges, car, dans son grand désir d’abaissement, il ne pense pas à sa propre dignité. Il accomplit le culte divin (…), mais dans son extrême disposition d’amour pour Dieu, il cache le souvenir de sa propre dignité dans l’abîme de son amour pour Dieu. (…) Il enfouit l’orgueil qu’il en tirerait pour ne jamais paraître à son propre jugement qu’un serviteur inutile (Lc 17,10). (…) C’est ce que nous devons faire, nous aussi : fuir tout honneur et toute gloire, à cause de la richesse débordante d’amour du Seigneur qui nous a tant aimés.

Celui qui aime Dieu dans le fond de son cœur, celui-là est connu de lui. Dans la mesure, en effet, où l’on accueille l’amour de Dieu dans le fond de son âme, dans cette mesure on a l’amour de Dieu. C’est pourquoi, désormais, un tel homme vit dans une ardente passion pour l’illumination de la connaissance, jusqu’à ce qu’il goûte une grande plénitude intérieure. Alors il ne se connaît plus lui-même, il est entièrement transformé par l’amour de Dieu. Un tel homme est dans cette vie sans y être. S’il continue d’habiter dans son corps, il en sort continuellement par le mouvement d’amour de son âme, qui le porte vers Dieu. Sans relâche désormais, le cœur brûlé par le feu de l’amour, il reste attaché à Dieu d’une façon irrésistible, parce qu’il a été arraché définitivement à l’amitié envers soi-même par l’amour de Dieu.

Diadoque de Photicé (v. 400-?)

évêque

 

 

« Venez à moi, car je suis doux et humble de cœur. » (Mt 11,28-29)

mercredi 11 décembre 2019

Le propre de l’étoile est la lumière dont elle s’entoure. Le propre de l’homme qui vénère et craint Dieu est la simplicité et l’humilité. Car il n’est pas d’autre signe qui fasse connaître et fasse voir les disciples du Christ qu’un sentiment humble et un extérieur simple. C’est ce que ne cessent de proclamer les quatre Évangiles.

Celui qui ne vit pas ainsi, c’est-à-dire humblement, perd la part de Celui qui s’est humilié lui-même jusqu’à la croix et la mort (cf. Ph 2,8), lui qui a donné et mis en œuvre la loi des divins Évangiles. Il est dit : « Vous qui avez soif, venez vers l’eau. » (Is 55,1). Vous qui avez soif de Dieu, venez à la pureté de la réflexion. Cependant celui qui, par elle, vole haut, doit aussi regarder vers la terre de sa propre simplicité. Car nul n’est plus élevé que l’humble. De même que tout est obscur et ténébreux quand manque la lumière, de même, quand manque l’humilité, tout ce que nous nous efforçons de faire pour nous conformer à Dieu est vain et gâté. (…) L’âme comblée de bienfaits et de douceur par Jésus, répond au Bienfaiteur par l’action de grâce dans l’exultation et l’amour. Elle remercie et appelle avec joie Celui qui la pacifie. Elle le voit par l’intelligence au-dedans d’elle dissiper les imaginations des esprits mauvais. (…)

Attachons-nous donc à la prière et à l’humilité, à ces deux choses qui, avec la sobriété et la vigilance, nous arment contre les démons comme d’un glaive de feu. Car si nous vivons ainsi, il nous sera possible de faire de chaque jour et de toute heure, dans le mystère, dans la joie, une fête du cœur. (…) Le Seigneur a dit : « Apprenez de moi que je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos pour vos âmes. » (Mt 11,29).

Hésychius le Sinaïte

 

 

 

Le trésor de l’humilité

lundi 25 novembre 2019

Considère que tu as en toi la vertu véritable quand tu as parfaitement méprisé tout ce qui est sur la terre, en gardant ton cœur, grâce à une conscience pure, toujours prêt à partir vers le Seigneur. Si tu veux être connu de Dieu, sois ignoré des hommes autant qu’il est possible. (…)

Tiens-toi pour une fourmi et pour un ver dans tous tes sens, afin de devenir l’homme créé par Dieu. Car si tu ne fais pas d’abord cela, ceci ne saurait suivre. Autant tu descendras, autant tu t’élèveras : c’est quand tu te considères toi-même comme rien devant le Seigneur (cf. Ps 38(39),5-6 LXX), suivant le psalmiste, qu’alors tu es devenu grand, car tu es demeuré caché un peu de temps. Et c’est quand tu penses ne rien avoir et ne rien savoir que tu es riche d’action et de connaissance louables dans le Seigneur. (…)

Sauvé gratuitement, rends grâce à Dieu ton Sauveur. Mais si tu veux offrir des dons, offre avec reconnaissance, de ton âme veuve, les deux petites pièces, je veux dire l’humilité et l’amour. Et il les reçoit dans le trésor (cf. Mc 12,41-43) du salut, je le sais bien, plus que la multitude des vertus déposées par beaucoup. (…)

Car si le trésor des impassibles est fait de la réunion de toutes les vertus, la pierre précieuse de l’humilité a plus de valeur qu’elles toutes. Non seulement elle donne à celui qui la possède l’expiation auprès de Dieu, mais elle le fait aller avec les élus dans le lieu des noces de son Royaume.

Théognoste

 

 

« Dites-vous : ‘ Nous sommes des serviteurs quelconques ’ .»

mardi 12 novembre 2019

Les yeux du Seigneur regardent les humbles, pour qu’ils se réjouissent. Mais la face du Seigneur se détourne des orgueilleux, pour les humilier. L’humble reçoit toujours de Dieu la compassion. (…) Fais-toi petit en tout devant tous les hommes, et tu seras élevé plus haut que les princes de ce monde. Devance tous les êtres, embrasse-les, abaisse-toi devant eux, et tu seras honoré plus que ceux qui offrent de l’or. Descends plus bas que toi-même, et tu verras la gloire de Dieu en toi. Car là où germe l’humilité, là se répand la gloire de Dieu. (…) Si tu as l’humilité dans ton cœur, Dieu t’y révélera sa gloire. (…)

N’aime pas l’honneur, et tu ne seras pas déshonoré. L’honneur fuit devant celui qui court après lui. Mais l’honneur poursuit celui qui le fuit, et il proclame à tous les hommes son humilité. Si tu te méprises toi-même, afin de ne pas être honoré, c’est Dieu qui te manifestera. Si tu te blâmes toi-même par amour de la vérité, Dieu permettra que tu sois loué devant toutes ses créatures. Elles ouvriront devant toi la porte de la gloire de ton Créateur, et elles te loueront. Car tu es en vérité à son image et à sa ressemblance (Gn 1,26).

Isaac le Syrien (7e siècle)

 

 

Commémoration de tous les fidèles défunts

samedi 2 novembre 2019

Le bois de la vigne, une fois planté en terre, porte du fruit quand vient le temps. De même, le grain de froment, après être tombé en terre et s’y être dissous (Jn 12,24), resurgit multiplié par l’Esprit de Dieu qui soutient toutes choses. Ensuite, grâce au savoir-faire, ils viennent à l’usage des hommes ; puis, en recevant la Parole de Dieu, ils deviennent eucharistie, c’est à dire le Corps et le Sang du Christ.

De même nos corps, qui sont nourris par cette eucharistie, après avoir été couchés dans la terre et s’y être dissous, ressusciteront en leur temps, lorsque le Verbe de Dieu les gratifiera de la résurrection, « pour la gloire de Dieu le Père » (Ph 2,11). Car il procurera l’immortalité à ce qui est mortel et l’incorruptibilité à ce qui est périssable (1Co 15,53), parce que la puissance de Dieu se déploie dans la faiblesse (2Co 12,9).

Dans ces conditions nous nous garderons bien, comme si c’était de nous-mêmes que nous avons la vie, de nous enfler d’orgueil, de nous élever contre Dieu en acceptant des pensées d’ingratitude. Au contraire, sachant par expérience que c’est de sa grandeur à lui (…) que nous tenons de pouvoir vivre à jamais, nous ne nous écarterons pas de la vraie pensée sur Dieu et sur nous-mêmes. Nous saurons quelle puissance Dieu possède et quels bienfaits l’homme reçoit de lui. Nous ne nous méprendrons pas sur la vraie conception qu’il faut avoir de Dieu et de l’homme. D’ailleurs (…), si Dieu a permis notre dissolution dans la terre, n’est-ce pas précisément pour que, instruits de toutes ces choses, nous soyons dorénavant attentifs en tout, ne méconnaissant ni Dieu ni nous-mêmes ? (…) Si la coupe et le pain, par la Parole de Dieu, deviennent eucharistie, comment prétendre que la chair est incapable de recevoir la vie éternelle ?

Saint Irénée de Lyon (v. 130-v. 208)

 

 

 

 

 

« Dieu regarde le cœur. » (1S 16,7)

dimanche 29 septembre 2019

Est-ce que ce pauvre a été reçu par les anges à cause du seul mérite de sa pauvreté ? Et le riche a-t-il été livré aux tourments par la seule faute de sa richesse ? Non : comprenons-le bien, c’est l’humilité qui a été honorée dans le pauvre, et l’orgueil condamné dans le riche.

Voici, en bref, la preuve que ce ne sont pas les richesses mais l’orgueil qui a valu au riche son châtiment. Le pauvre a donc été porté dans le sein d’Abraham ; mais l’Écriture dit d’Abraham qu’il avait beaucoup d’or et d’argent et qu’il était riche sur terre (Gn 13,2). Si tout riche est envoyé dans les tourments, comment Abraham a-t-il pu devancer le pauvre pour le recevoir dans son sein ? C’est qu’Abraham, au milieu de ses richesses, était pauvre, humble, respectueux et obéissant à tous les ordres de Dieu. Il tenait ses richesses pour si peu de choses que, lorsque Dieu le lui a demandé, il a accepté d’offrir en sacrifice son fils à qui il destinait ces richesses (Gn 22,4).

Apprenez donc à être pauvres et dans le besoin, soit que vous possédiez quelque chose en ce monde, soit que vous ne possédiez rien. Car on trouve des mendiants remplis d’orgueil et des riches qui confessent leurs péchés. « Dieu résiste aux orgueilleux », qu’ils soient couverts de soie ou de haillons, « mais il donne sa grâce aux humbles » (Jc 4,6), qu’ils possèdent ou non les biens de ce monde. Dieu regarde l’intérieur ; c’est là qu’il pèse, là qu’il examine.

Saint Augustin (354-430)