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Archive pour le mot-clef ‘Bienheureux Jean-Paul 2’

Bx Jean-Paul II, pape de 1978 à 2005

samedi 22 octobre 2011

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Dieu, riche en miséricorde,
tu as appelé le bienheureux pape Jean-Paul II
à guider ton Église répandue dans le monde entier ;
forts de son enseignement,
accorde-nous d’ouvrir nos cœurs avec confiance
à la grâce salvifique du Christ, unique Rédempteur de l’homme.
Lui qui règne avec toi et le Saint Esprit,
maintenant et pour les siècles des siècles.

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Pourquoi dire le Rosaire ?

vendredi 14 octobre 2011

« Le Rosaire est ma prière préférée. C’est une prière merveilleuse. Merveilleuse de simplicité et de profondeur. Dans cette prière nous répétons de multiples fois les paroles de l’Archange et d’Elisabeth à la Vierge Marie. Toute l’Eglise s’associe à ces paroles. Cette prière si simple et si riche, de tout cœur, je vous exhorte à la réciter. »

(Jean-Paul II, angélus du 29.10.78)

« Chers frères et sœurs, pour vivre d’une façon vraiment chrétienne, il faut d’abord que vous soyez animés du dedans par l’Esprit de Dieu ; et je voudrais pour cela que vous vous tourniez davantage encore vers la Vierge Marie, votre Mère, la Mère de l’Eglise. Qui, mieux que Marie, a vécu une vie simple en la sanctifiant ? Qui, mieux que Marie, a accompagné Jésus dans toute sa vie, joyeuse, souffrante et glorieuse, est entrée dans l’intimité de ses sentiments filiaux pour le Père, fraternels pour les autres ? Qui, mieux que Marie, associée maintenant à la gloire de son Fils, peut intervenir en notre faveur ? Elle doit maintenant accompagner votre vie. Nous allons lui confier cette vie. L’Eglise nous propose pour cela une prière toute simple, le Rosaire, le chapelet, qui peut calmement s’échelonner au rythme de nos journées. Le Rosaire, lentement récité et médité, en famille, en communauté, personnellement, vous fera entrer peu à peu dans les sentiments du Christ et de sa Mère, en évoquant tous les événements qui sont la clef de notre salut. Au gré des Ave Maria, vous contemplerez le mystère de l’Incarnation du Christ, la Rédemption du Christ, et aussi le but vers lequel nous tendons, dans la lumière et le repos de Dieu. Avec Marie, vous ouvrirez votre âme à l’Esprit Saint, pour qu’Il inspire toutes les grandes tâches qui vous attendent. Que Marie soit votre guide et votre soutien. »

(Jean-Paul II, 6 mai 1980)

 

 

« Les invités de la noce. »

vendredi 2 septembre 2011

« Voici que l’homme quittera son père et sa mère pour s’attacher à sa femme, et les deux ne feront qu’une seule chair. Ce mystère est de grande portée : je veux dire qu’il s’applique au Christ et l’Église » (Ep 5,31-32). Ce texte de la lettre aux Éphésiens…compare le caractère nuptial de l’amour entre l’homme et la femme avec le mystère du Christ et de l’Église. Le Christ est l’Époux de l’Église, l’Église est l’Épouse du Christ. Cette analogie n’est pas sans précédent : elle transpose dans le Nouveau Testament ce qui était déjà contenu dans l’Ancien Testament, en particulier chez les prophètes Osée, Jérémie, Ézéchiel, Isaïe (Os 1,2; 2,16-18; Jr 2,2; Ez 16,8; Is 50,1; 54,5-8)… Chez les prophètes cette femme-épouse, c’est Israël en tant que peuple élu par Dieu, et cette élection a sa source uniquement dans l’amour gratuit de Dieu. C’est justement par cet amour que s’explique l’alliance, souvent présentée comme une alliance nuptiale que Dieu renoue sans cesse avec son peuple élu. Elle est, de la part de Dieu, un engagement durable : il reste fidèle à son amour sponsal, même si l’épouse s’est montrée bien des fois infidèle.

Cette image de l’amour sponsal liée à la figure de l’Époux divin — image très claire dans les textes prophétiques — se trouve confirmée et couronnée dans la lettre aux Éphésiens…où se trouve l’expression la plus forte de la vérité sur l’amour du Christ rédempteur, suivant l’analogie de l’amour nuptial dans le mariage : « Le Christ a aimé l’Église : il s’est livré pour elle » (5,25). En cela se trouve pleinement confirmé le fait que l’Église est l’Épouse du Christ : « Le Saint d’Israël est ton rédempteur » (Is 54,5). Dans le texte de saint Paul, l’analogie de la relation nuptiale prend en même temps deux directions qui forment l’ensemble du « grand mystère » (« sacramentum magnum »). L’alliance proprement dite des époux explique le caractère sponsal de l’union du Christ et de l’Église ; et cette union, à son tour, en tant que « grand sacrement », détermine la sacramentalité du mariage comme alliance sainte des deux époux, l’homme et la femme.

Bienheureux Jean-Paul II
Lettre apostolique « Mulieris Dignitatem » §23 (trad. © Libreria Editrice Vaticana)

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Fête de sainte Brigitte de Suède, copatronne de l’Europe

samedi 23 juillet 2011

Pour édifier la nouvelle Europe sur des bases solides, il ne suffit certes pas de lancer un appel aux seuls intérêts économiques qui, s’ils rassemblent parfois, d’autres fois divisent, mais il est nécessaire de s’appuyer plutôt sur les valeurs authentiques, qui ont leur fondement dans la loi morale universelle, inscrite dans le cœur de tout homme. Une Europe qui remplacerait les valeurs de tolérance et de respect universel par l’indifférentisme éthique et le scepticisme en matière de valeurs inaliénables, s’ouvrirait aux aventures les plus risquées et verrait tôt ou tard réapparaître sous de nouvelles formes les spectres les plus effroyables de son histoire.

Pour conjurer cette menace, le rôle du christianisme, qui désigne inlassablement l’horizon idéal, s’avère encore une fois vital. À la lumière des nombreux points de rencontre avec les autres religions que le Concile Vatican II a reconnues (cf. Nostra Aetate), on doit souligner avec force que l’ouverture au Transcendant est une dimension vitale de l’existence. Il est donc essentiel que tous les chrétiens présents dans les différents pays du continent s’engagent à un témoignage renouvelé. Il leur appartient de nourrir l’espérance de la plénitude du salut par l’annonce qui leur est propre, celle de l’Évangile, à savoir la « bonne nouvelle » que Dieu s’est fait proche de nous et que, en son Fils Jésus Christ, il nous a offert la rédemption et la plénitude de la vie divine. Par la force de l’Esprit Saint qui nous a été donné, nous pouvons lever les yeux vers Dieu et l’invoquer avec le doux nom d’ « Abba », Père (Rm 8,15 ;Ga 4,6).

C’est justement cette annonce d’espérance que j’ai voulu confirmer en proposant à une dévotion renouvelée, dans une perspective « européenne », ces trois figures de femmes : sainte Brigitte de Suède, sainte Catherine de Sienne, sainte Thérèse-Bénédicte de la Croix, qui, à des époques diverses, ont apporté une contribution très significative à la croissance non seulement de l’Église, mais de la société elle-même.

Bienheureux Jean-Paul II

Lettre apostolique « Spes aedificandi », 1/10/99 (trad. DC n° 2213 © copyright Libreria Editrice Vaticana)

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