Bonnes et saintes fêtes de Pâques à vous tous.
Dans la joie du Christ ressuscité !
Toute l’équipe de « La Maison de Marie d’Ardouane »
Le monde entier, qui célèbre la veillée pascale tout au long de cette nuit, témoigne de la grandeur et de la solennité de cette nuit. Et à juste titre : en cette nuit la mort a été vaincue, la Vie est vivante, le Christ est ressuscité des morts. Jadis Moïse avait dit au peuple, à propos de cette Vie : « Vous verrez votre vie suspendue au bois de jour et de nuit » (Dt 28,66 Vulg)… Qu’il s’agit là du Christ Seigneur, c’est lui-même qui nous le montre dans l’Évangile quand il dit : « Je suis la Voie, la Vérité et la Vie » (Jn 14,6). Il se dit la voie, parce qu’il conduit au Père ; la vérité, parce qu’il condamne le mensonge ; et la vie, parce qu’il commande à la mort… : « Mort, où est ton aiguillon ? Mort, où est ta victoire ? » (1Co 15,55) Car la mort, qui était toujours victorieuse, a été vaincue par la mort de son vainqueur. La Vie a accepté de mourir pour mettre la mort en déroute. De même qu’au lever du jour les ténèbres disparaissent, ainsi la mort a été anéantie lorsque s’est levée la Vie éternelle…
Voici donc le temps de Pâques. Jadis, Moïse en a parlé au peuple en disant : « Ce mois sera pour vous le premier des mois de l’année » (Ex 12,2)… Le premier mois de l’année n’est donc pas celui de janvier, où tout est mort, mais le temps de Pâques, où tout revient à la vie. Car c’est maintenant que l’herbe des prés, en quelque sorte, ressuscite de la mort, maintenant qu’il y a des fleurs aux arbres, et que les vignes bourgeonnent, maintenant que l’air lui-même semble heureux du début d’une année nouvelle… Ce temps de Pâques est donc le premier mois, le temps nouveau…, et en ce jour le genre humain aussi est renouvelé. Car aujourd’hui, dans le monde entier, des peuples innombrables ressuscitent par l’eau du baptême pour une vie nouvelle… Nous donc, qui croyons que le temps de Pâques est vraiment l’année nouvelle, nous devons célébrer ce saint jour en toute allégresse, exultation, et joie spirituelle, afin de pouvoir dire en toute vérité ce refrain du psaume : « Voici le jour que le Seigneur a fait ; vivons-le dans la joie et l’allégresse » (117,24).
Saint Chromace d’Aquilée (?-407), évêque
Sermon 17, 2ème pour la Grande Nuit ; SC 154 (trad. SC p. 269 rev.)
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Le mercredi des Cendres marque l’entrée officielle en Carême et dans le cycle pascal. Il peut tomber n’importe quel mercredi entre le 4 février et le 10 mars, en fonction de la date de Pâques.
Les cendres qui proviennent des rameaux de l’année précédente, brûlés pour l’occasion, sont déposées sur le front des fidèles. Cette coutume de se couvrir la tête de cendres – et à l’origine de se revêtir aussi d’un sac – est une ancienne pratique pénitentielle qui remonte au peuple hébreu (Jon 3,5-9 ; Jr 6,26 ; 25, 34 ; Mt 11,21).
Comme toute fête de l’année au calendrier chrétien, le mercredi des cendres se situe en référence à la fête des fêtes qu’est Pâques qui célèbre le passage de la mort à la résurrection de notre Seigneur Jésus Christ. Fête tellement importante qu’elle est célébrée durant cinquante jours (de là vient le mot Pentecôte), et qu’elle est précédée d’une préparation de quarante jours (d’où vient le mot Carême). Cette préparation est un temps de cheminement spirituel, tout entier orienté vers Pâques, pour ceux qui se préparent à être baptisés à la veillée pascale et pour tous les fidèles. Il est marqué par le jeûne (privation), la prière et le partage (charité, solidarité), et pas seulement comme pratique à observer – d’ailleurs le plus discrètement possible (voir Matthieu 6, 5-18 « Quand vous jeûnez, ne prenez pas un air abattu… mais parfume-toi la tête et lave-toi le visage ; ainsi, ton jeûne ne sera pas connu des hommes ») – mais véritable démarche spirituelle. La durée de quarante jours est d’ailleurs à mettre en relation avec les 40 jours de Jésus au désert précédant sa vie publique, eux-mêmes en relation symbolique avec les quarante ans de traversée du désert par les Hébreux avant l’entrée en Terre promise.
C’est pour tenir les quarante jours de jeûne et de privation, en dehors des dimanches qui sont toujours jour de fête et de résurrection – même en temps de Carême – que le début de celui-ci fut avancé au mercredi. La cendre évoque la faiblesse de l’homme (cf. Genèse 3, 19 « Souviens-toi que tu es poussière… »), elle évoque aussi le péché et la fragilité de l’homme (cf. Sagesse 15, 10 ; Ézéchiel 28, 18 ; Malachie 3, 21) et son regret du péché (cf. Judith 4, 11-15 ; Ézéchiel 27, 30). Pour les chrétiens, l’imposition des cendres est avant tout, un rite pénitentiel dont la signification est portée par la phrase que prononce le prêtre en faisant le geste : « Convertissez-vous et croyez à la Bonne Nouvelle. » (Marc 1, 15).
Source : Guide des traditions et coutumes catholiques, pp 138-140
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Maintenant Jésus parle.
« Tout est fini, Maman. Maintenant tu ne dois plus pleurer pour ton Fils. L’épreuve est accomplie. La Rédemption est arrivée. Maman, merci de m’avoir conçu, élevé, aidé dans la vie et dans la mort.
J’ai senti venir à Moi tes prières. Elles ont été ma force dans la douleur, mes compagnes dans mon voyage sur la Terre et au delà de la Terre. Elles sont venues avec Moi sur la Croix et dans les Limbes. Elles étaient l’encens qui précédait le Pontife qui allait appeler ses serviteurs pour les amener dans le temple qui ne meurt pas : dans mon Ciel. Elles sont venues avec Moi dans le Paradis, précédant comme une voix angélique le cortège des rachetés guidés par le Rédempteur pour que les anges fussent prêts pour saluer le Vainqueur qui revenait dans son Royaume. Elles ont été entendues et vues par le Père et par l’Esprit qui en ont souri comme de la fleur la plus belle et du chant le plus doux nés dans le Paradis. Elles ont été connues par les Patriarches et les nouveaux Saints, par les nouveaux, les premiers habitants de ma Jérusalem, et Moi je t’apporte leurs remerciements, Maman, en même temps que le baiser des parents et que leur bénédiction et celle de Joseph, ton époux d’âme.
Le Ciel tout entier chante son hosanna à toi, ma Mère, Maman Sainte ! Un hosanna qui ne meurt pas, qui n’est pas menteur comme celui qui m’a été donné il y a quelques jours.
Extrait de l’Evangile selon Maria Valtorta
« Jésus lève la main et bénit et puis, pendant que les oiseaux chantent plus fort et que le vent porte ses parfums, il disparaît à mes yeux en me laissant dans une joie qui efface le plus léger souvenir de tristesse et de souffrance et d’hésitation sur le lendemain. »
Maria Valtorta