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Archive pour le mot-clef ‘Marie Mère des hommes’

Bulletin juillet 2019

lundi 22 juillet 2019

bulletin juillet 2019

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mardi 16 juillet 2019

 

 

 

Dieu ne conduit pas toutes les âmes par un même chemin.

samedi 8 juin 2019

Dieu ne conduit pas toutes les âmes par un même chemin. Celui qui croit marcher par la voie la plus humble est peut-être le plus élevé aux yeux du Seigneur. Ainsi, parce que dans ce monastère toutes s’adonnent à l’oraison, il ne s’ensuit pas que toutes doivent être contemplatives. C’est impossible, et l’ignorance de cette vérité pourrait jeter dans la désolation celles qui ne le sont pas. (…)

J’ai passé plus de quatorze ans sans même pouvoir méditer, si ce n’est en lisant, et il doit y avoir bien des personnes dans ce cas. D’autres sont impuissantes à méditer, même à l’aide d’un livre. Elles ne sont capables que de prier vocalement : cela les fixe davantage. (…) Il y a bien des personnes semblables. Mais si elles sont humbles, je crois qu’en fin de compte elles ne seront pas les moins bien loties : elles iront de pair avec les âmes inondées de consolations. D’une certaine manière, leur voie est même plus sûre, car nous ignorons si ces consolations viennent de Dieu ou si le démon en est l’auteur…

Ces personnes qui n’ont pas de consolations marchent dans l’humilité, craignant toujours qu’il y ait de leur faute, et elles ont un soin continuel de s’avancer. Si elles voient d’autres verser une larme, aussitôt il leur semble que, si elles n’en répandent pas, c’est le signe qu’elles sont bien en retard dans le service de Dieu, alors que peut-être devancent-elles les autres de beaucoup. En effet, les larmes, quoique bonnes, ne sont pas toutes parfaites, et il y a toujours plus de sécurité dans l’humilité, la mortification, le détachement et les autres vertus. Ainsi ne craignez rien, et dites-vous que vous ne manquerez pas d’arriver à la perfection, aussi bien que les grands contemplatifs.

Sainte Thérèse d’Avila (1515-1582)

 

 

 

Réconciliation

mardi 28 mai 2019

Je voudrais, mes enfants, que vous attachiez plus d’importance au sacrement de réconciliation, afin que vous vous présentiez libérés de tout péché lors de la communion. Il faut que chaque mois, vous répondiez de toutes vos erreurs afin de vous purifier et d’évoluer vers la perfection et la sainteté. Mes enfants, allez voir mes fils de l’Eglise pour absoudre vos péchés au nom de Dieu le Père.

Mes enfants, il faut vivre en communion avec mon Fils, afin de comprendre votre existence et le chemin que vous suivez : il faut pour cela, en chaque fois de la confession, remettre vos péchés et par cette purification réfléchir sur ces égarements et faire en sorte qu’ils ne se reproduisent plus.

 

 

 

 

Bonne semaine, bon lundi !

lundi 27 mai 2019

 

 

 

Bulletin 118

vendredi 17 mai 2019

bulletin avril 2019

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Bulletin 117 (janv. – mars 2019)

samedi 23 mars 2019

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bulletin janv2019

 

 

 

bulletin novembre 2018

samedi 17 novembre 2018

bulletin nov 2018

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La liberté de l’homme

lundi 29 octobre 2018

La liberté de l’homme : Dieu a créé l’homme raisonnable en lui conférant la dignité d’une personne douée de l’initiative et de la maîtrise de ses actes. « Dieu a ‘laissé l’homme à son propre conseil’ (Si 15,14) pour qu’il puisse de lui-même chercher son Créateur et, en adhérant librement à lui, parvenir à la pleine et bienheureuse perfection » ; « L’homme est raisonnable, et par là semblable à Dieu, créé libre et maître de ses actes » (saint Irénée)…

La liberté de l’homme est finie et faillible. De fait, l’homme a failli. Librement, il a péché. En refusant le projet d’amour de Dieu, il s’est trompé lui-même ; il est devenu esclave du péché. Cette aliénation première en a engendré une multitude d’autres. L’histoire de l’humanité, depuis ses origines, témoigne des malheurs et des oppressions nés du cœur de l’homme, par suite d’un mauvais usage de la liberté… En s’écartant de la loi morale, l’homme porte atteinte à sa propre liberté, il s’enchaîne à lui-même, rompt la fraternité de ses semblables et se rebelle contre la vérité divine.

Par sa croix glorieuse, le Christ a obtenu le salut de tous les hommes. Il les a rachetés du péché qui les détenait en esclavage. « C’est pour la liberté que le Christ nous a libérés » (Ga 5,1). En lui, nous communions à « la vérité qui nous rend libres » (Jn 8,32). L’Esprit Saint nous a été donné et, comme l’enseigne l’apôtre Paul, « là où est l’Esprit, là est la liberté » (2Co 3,17). Dès maintenant, nous nous glorifions de la « liberté des enfants de Dieu » (Rm 8,21).

La grâce du Christ ne se pose nullement en concurrente de notre liberté, quand celle-ci correspond au sens de la vérité et du bien que Dieu a placé dans le cœur de l’homme. Au contraire, comme l’expérience chrétienne en témoigne notamment dans la prière, plus nous sommes dociles aux impulsions de la grâce, plus s’accroissent notre liberté intime et notre assurance dans les épreuves, comme devant les pressions et les contraintes du monde extérieur. Par le travail de la grâce, l’Esprit Saint nous éduque à la liberté spirituelle pour faire de nous de libres collaborateurs de son œuvre dans l’Église et dans le monde.

Catéchisme de l’Église catholique

 

Bonne semaine … Bon lundi …. Dans la communion de tous les Saints !

 

 

 

Enfin répondre à l’appel de Dieu de se convertir

samedi 27 octobre 2018

Elles me retenaient, mes vieilles idées amies, ces bagatelles de bagatelles, ces vanités de vanités ! À petits coups elles me tiraient par ma robe de chair et murmuraient à mi-voix : « Tu nous congédies ? Fini pour jamais ! À partir du moment qui vient nous ne serons plus avec toi, il ne te sera plus permis de faire ceci, de faire cela. » Oh ! ce qu’elles suggéraient, mon Dieu ! J’hésitais à me débarrasser d’elles, à bondir où j’étais appelé ; l’habitude me disait, tyrannique : « Crois-tu que tu pourras vivre sans elles ? » Mais déjà sa voix était molle, car du côté où je tournais mon visage et où je tremblais de passer, la chaste dignité de la continence m’invitait noblement et gracieusement à venir sans plus balancer, me montrant une foule de bons exemples : « C’est le Seigneur leur Dieu qui m’a donnée à eux. Pourquoi t’appuyer sur toi-même alors que tu ne te tiens pas debout ? Jette-toi en lui, n’aie pas peur. Il ne va pas se dérober pour que tu tombes. Jette-toi sans crainte ; il te recevra et te guérira ».

Cette dispute dans mon cœur n’était qu’une lutte de moi-même contre moi-même. Quand mon regard avait enfin tiré du fond de mon cœur toutes mes misères, il s’est levé une grosse tempête de larmes. Pour laisser crever l’orage, je me suis levé et suis sorti. Sans trop savoir comment, je me suis étendu sous un figuier, je lâchais complètement mes larmes, elles ont jailli à flots, sacrifice digne de toi, mon Dieu. Et je t’ai dit sans retenue : « Et toi, Seigneur, jusques à quand ? Jusques à quand seras-tu irrité ? Ne garde pas le souvenir de nos vieilles iniquités » (Ps 6,4 ;78,5). Je poussais des cris pitoyables : « Dans combien de temps ? Combien de temps ? Demain, toujours demain. Pourquoi pas tout de suite ? ».

Et voici que j’entendais une voix venant d’une maison voisine, voix d’enfant ou de jeune fille, qui chantait et répétait : « Prends et lis ! Prends et lis ! » À l’instant, je me suis repris et cherchais à me rappeler si c’était le refrain habituel d’un jeu d’enfant ; rien de tel ne me venait en mémoire. Refoulant mes larmes, je me suis levé dans l’idée que le ciel m’ordonnait d’ouvrir le livre de l’apôtre Paul et de lire le premier passage sur lequel je tomberais. Je suis rentré en hâte et j’ai pris le livre et j’ai lu ce que j’ai vu en premier : « Non, pas de ripailles et de soûleries, pas de coucheries et d’impudicités, pas de disputes et de jalousies, mais revêtez-vous du Seigneur Jésus Christ. Ne cherchez plus à contenter la chair dans ses convoitises » (Rm 13,13s). Ce n’était pas la peine d’en lire davantage ; je n’en avais plus besoin. Ces lignes à peine achevées, une lumière de sécurité s’est déversée dans mon cœur et toutes les ténèbres de mon incertitude ont été dissipées.

Saint Augustin (354-430), évêque d’Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l’Église