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Archive pour le mot-clef ‘résurrection’

« Jésus vint à leur rencontre et leur dit : Je vous salue ; réjouissez-vous. »

lundi 28 mars 2016

CC

« Venez voir l’endroit où reposait le Seigneur » (Mt 28,6)… Venez voir l’endroit où a été rédigé l’acte garantissant votre résurrection. Venez voir l’endroit où la mort a été ensevelie. Venez voir l’endroit où un corps, grain non semé par l’homme, a produit une multitude d’épis pour l’immortalité… « Allez annoncer à mes frères qu’ils doivent se rendre en Galilée : c’est là qu’ils me verront. Annoncez à mes disciples les mystères que vous avez contemplés. »

Voilà ce que le Seigneur a dit aux femmes. Et maintenant encore, au bord de la piscine baptismale, il se tient invisible auprès des croyants, il embrasse les nouveaux baptisés comme des amis et des frères… Il remplit leurs cœurs et leurs âmes d’allégresse et de joie. Il lave leurs souillures dans les fontaines de sa grâce. Il oint du parfum de l’Esprit ceux qui ont été régénérés. Le Seigneur devient celui qui les nourrit et il devient leur nourriture. Il procure à ses serviteurs leur part de nourriture spirituelle. Il dit à tous les fidèles : « Prenez, mangez le pain du ciel, recevez la source qui jaillit de mon côté, celle où l’on puise toujours sans que jamais elle se tarisse. Vous qui avez faim, rassasiez-vous ; vous qui avez soif, enivrez-vous d’un vin sobre et salutaire. »

Saint Jean Chrysostome (v. 345-407), prêtre à Antioche puis évêque de Constantinople, docteur de l’Église
Homélie sur le Grand Samedi, 10-12 (attrib.) ; PG 88, 1860-1866 (trad. Delhougne, Les Pères commentent, p. 55)

 

 

 

 

Le signe du Temple

mardi 24 novembre 2015

temple« Détruisez ce Temple et en trois jours je le relèverai. » Le Sauveur était certes capable de montrer mille autres signes, mais pour montrer « pourquoi il agissait ainsi », aucun autre n’était possible. C’est pourquoi, très à propos, il a donné une réponse qui concernait le Temple, au lieu d’autres signes sans rapport avec celui-ci. Cependant, il me semble que le Temple et le corps de Jésus doivent être interprétés comme le symbole de l’Église, puisque celle-ci est bâtie avec des « pierres vivantes, édifice spirituel pour un sacerdoce saint ». Elle est construite « sur les fondations des apôtres et des prophètes, avec pour pierre d’angle le Christ Jésus », temple véritable.

Puisque « vous êtes le Corps du Christ et membres chacun pour sa part », même si on voit détruit l’assemblage harmonieux des pierres du temple et si, comme il est écrit dans le psaume 21, on voit tous les os du Christ disloqués dans l’assaut des épreuves et des tribulations…et les persécutions qui s’acharnent sur l’unité du temple, eh bien, le temple sera relevé et le corps ressuscitera, le troisième jour après le jour d’iniquité qui l’aura écrasé et après le jour de l’accomplissement qui suivra. Car il y aura un troisième jour dans un ciel nouveau et une terre nouvelle, quand les ossements…se dresseront au grand Jour du Seigneur, à la suite de sa victoire sur la mort. La résurrection du Christ après sa Passion et sa croix embrasse le mystère de la résurrection du Corps du Christ tout entier.

(Références bibliques : Jn 2,18-19; 1P 2,5; Ep 2,20; 1Co 12,27; Ps 21,15; 2P 3,3-10.13; Ez 37,11)

Origène (v. 185-253), prêtre et théologien
Commentaire de l’évangile de Jean, 10, 226s ; PG 14, 369s (trad. cf Thèmes et figures, DDB 1984, p. 130 et SC 157, p. 520)

 

 

 

Le sabbat devient le premier jour de la création nouvelle

lundi 26 octobre 2015

Eternel

La semaine comporte évidemment sept jours : Dieu nous en a donné six pour travailler, et il nous en a donné un pour prier, nous reposer et nous libérer de nos péchés… Je vais t’exposer les raisons pour lesquelles la tradition de garder le dimanche et de nous abstenir de travailler nous a été transmise. Lorsque le Seigneur a confié le sacrement aux disciples, « il prit le pain, prononça la bénédiction, le rompit et le donna à ses disciples, en disant : ‘ Prenez, mangez : ceci est mon corps, rompu pour vous en rémission des péchés ‘. De même, il leur donna la coupe en disant : ‘ Buvez-en tous : ceci est mon sang, le sang de l’Alliance Nouvelle, répandu pour vous et pour la multitude en rémission des péchés. Faites cela en mémoire de moi ‘ » (Mt 26,26s ;1Co 11,24).

Le jour saint du dimanche est donc celui où l’on fait mémoire du Seigneur. C’est pourquoi on l’a appelé « le jour du Seigneur ». Et il est comme le seigneur des jours. En effet, avant la Passion du Seigneur, il n’était pas appelé « jour du Seigneur » mais « premier jour ». En ce jour, le Seigneur a établi le fondement de la résurrection, c’est-à-dire qu’il a entrepris la création ; en ce jour, il a donné au monde les prémices de la résurrection ; en ce jour, comme nous l’avons dit, il a ordonné de célébrer les saints mystères. Ce jour a donc été pour nous le commencement de toute grâce : commencement de la création du monde, commencement de la résurrection, commencement de la semaine. Ce jour, qui renferme en lui-même trois commencements, préfigure la primauté de la sainte Trinité.

Homélie attribuée à Eusèbe d’Alexandrie (fin du 5ème siècle)
Sermons sur le dimanche, 16, 1-2 ; PG 86, 416-421 (trad. Delhougne, Les Pères commentent, p. 250)

 

 

 

 

 

 

« Il faut que le Fils de l’homme souffre…, soit rejeté…et tué, et qu’il ressuscite. »

vendredi 25 septembre 2015

resurrection

Etre homme signifie : être pour la mort ; être homme signifie : devoir mourir… Vivre, en ce monde, veut dire mourir. « Il s’est fait homme » (Credo) ; cela signifie donc que le Christ aussi est allé vers la mort. La contradiction qui est propre à la mort de l’homme atteint en Jésus son acuité extrême, car en lui, qui est dans une communion d’échange totale avec le Père, l’isolement absolu de la mort est une pure absurdité. D’autre part, en lui la mort a aussi sa nécessité ; en effet, le fait d’être avec le Père est à la source de l’incompréhension que les hommes lui témoignent, à la source de sa solitude au milieu des foules. Sa condamnation est l’acte ultime de la non-compréhension, du rejet de cet Incompris dans une zone de silence.

Du même coup, on peut entrevoir quelque chose de la dimension intérieure de sa mort. Chez l’homme, mourir est toujours à la fois un événement biologique et spirituel. En Jésus la destruction des supports corporels de la communication brise son dialogue avec le Père. Donc ce qui se rompt dans la mort de Jésus Christ est plus important que dans n’importe quelle mort humaine ; ce qui est arraché là, c’est le dialogue qui est l’axe véritable du monde entier.

Mais de même que ce dialogue l’avait rendu solitaire et qu’il était à la base de la monstruosité de cette mort, de même en Christ la Résurrection est déjà fondamentalement présente. Par elle, notre condition d’homme s’insère dans l’échange trinitaire de l’amour éternel. Elle ne peut plus jamais disparaître ; au-delà du seuil de la mort, elle se lève à nouveau et recrée sa plénitude. Seule donc la Résurrection dévoile le caractère ultime, décisif de cet article de notre foi : « Il s’est fait homme »… Le Christ est pleinement homme ; il le reste pour toujours. La condition humaine est entrée par lui dans le propre être de Dieu ; c’est le fruit de sa mort.

Cardinal Joseph Ratzinger [Benoît XVI, pape de 2005 à 2013]
Der Gott Jesu Christi (trad. Fayard 1977, p. 85s)

 

 

Rendre le Christ maître de notre sabbat

dimanche 6 septembre 2015

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L’Eucharistie fait partie du dimanche. Au matin de Pâques, les femmes en premier, puis les disciples, ont eu la grâce de voir le Seigneur. Depuis lors, ils ont su que désormais le premier jour de la semaine, le dimanche, serait son jour à lui, le jour du Christ. Le jour du commencement de la création devenait le jour du renouvellement de la création. Création et rédemption vont ensemble.

C’est pour cela que le dimanche est tellement important. Il est beau qu’aujourd’hui, dans de nombreuses cultures, le dimanche soit un jour libre ou, qu’avec le samedi, il constitue même ce qu’on appelle le « week-end » libre. Ce temps libre, toutefois, demeure vide si Dieu n’y est pas présent.

Chers amis ! Quelquefois, dans un premier temps, il peut s’avérer plutôt mal commode de devoir prévoir aussi la Messe dans le programme du dimanche. Mais si vous en prenez l’engagement, vous constaterez aussi que c’est précisément ce qui donne le juste centre au temps libre. Ne vous laissez pas dissuader de participer à l’Eucharistie du dimanche et aidez aussi les autres à la découvrir. Parce que la joie dont nous avons besoin se dégage d’elle, nous devons assurément apprendre à en comprendre toujours plus la profondeur, nous devons apprendre à l’aimer. Engageons-nous en ce sens, cela en vaut la peine ! Découvrons la profonde richesse de la liturgie de l’Église et sa vraie grandeur : nous ne faisons pas la fête pour nous, mais c’est au contraire le Dieu vivant lui-même qui prépare une fête pour nous.

Benoît XVI, pape de 2005 à 2013
Homélie, Célébration eucharistique, 20ème Journée Mondiale de la Jeunesse, 21/08/05 (trad. DC 2343, p. 909)

 

 

 

 

Sainte Marthe, mémoire

mercredi 29 juillet 2015

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Le Christ est venu pour ressusciter Lazare, mais l’éclat de ce miracle sera la cause immédiate de son arrestation et de sa crucifixion (Jn 11,46s)… Il sentait bien que Lazare revenait à la vie au prix de son propre sacrifice ; il se sentait lui-même descendre au tombeau d’où il allait faire sortir son ami ; il sentait que Lazare devait vivre et que lui-même devait mourir. Les apparences allaient se renverser : il y aurait un festin chez Marthe (Jn 12,1s), mais la dernière pâque de tristesse lui revenait à lui. Et Jésus savait qu’il acceptait totalement ce renversement : il était venu du sein de son Père pour racheter par son sang tout le péché des hommes et ainsi faire remonter tout croyant de sa tombe comme son ami Lazare — les ramener à la vie, non pour un temps, mais pour toujours…

Face à l’ampleur de ce qu’il envisageait de faire dans cet unique acte de miséricorde, Jésus a dit à Marthe : « Je suis la Résurrection et la Vie. Celui qui croit en moi, même s’il meurt, vivra ; et tout homme qui vit et qui croit en moi ne mourra jamais ». Faisons nôtre cette parole de réconfort, à la fois face à notre propre mort et à celle de nos amis : là où il y a foi en Christ, le Christ est là en personne. « Le crois-tu ? » demande-t-il à Marthe. Là où un cœur peut répondre comme Marthe : « Oui, je le crois », là le Christ se rend miséricordieusement présent. Bien qu’invisible, il se tient là, même devant un lit de mort ou une tombe, que ce soit nous-mêmes qui dépérissons ou ceux que nous aimons. Que son nom soit béni ! Rien ne peut nous enlever cette consolation. Par sa grâce, nous sommes aussi sûrs qu’il est là avec tout son amour que si nous le voyions. Après notre expérience de ce qui est arrivé à Lazare, nous ne douterons pas un instant qu’il est plein d’égards pour nous et qu’il se tient à nos côtés.

Bienheureux John Henry Newman (1801-1890), cardinal, théologien, fondateur de l’Oratoire en Angleterre
Sermon « The Tears of Christ at the Grave of Lazarus » PPS, vol. 3, n°10

 

 

 

« Puisque vous me connaissez, vous connaîtrez aussi mon Père. »

samedi 2 mai 2015

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Celui qui a dit : « Je suis dans le Père et le Père est en moi » dit aussi : « Je suis sorti de Dieu et je suis venu » (Jn 8,42)… Le Verbe s’est fait chair, et il habite désormais parmi nous (Jn 1,14). Il habite à coup sûr dans nos cœurs par la foi, il habite dans notre mémoire, il habite dans notre pensée, et il descend jusque dans notre imagination elle-même. Auparavant, en effet, quelle idée l’homme pouvait-il se faire de Dieu, sinon peut-être celle d’une idole que son cœur avait fabriquée ? C’est que Dieu était incompréhensible et inaccessible, invisible et parfaitement insaisissable à la pensée. Mais maintenant il a voulu qu’on puisse le comprendre, il a voulu qu’on puisse le voir, il a voulu qu’on puisse le saisir par la pensée.

« De quelle manière ? », demandes-tu. Sans nul doute en étant couché dans une crèche, en reposant sur le sein de la Vierge, en prêchant sur la montagne, en passant la nuit à prier ; non moins qu’en étant cloué à la croix, en devenant livide dans la mort, « libre parmi les morts » (Ps 87,6 Vulg) et régnant sur l’enfer ; enfin en ressuscitant le troisième jour, en montrant aux apôtres la marque des clous, signes de sa victoire, et pour finir en regagnant devant eux les secrets du ciel.

De tous ces événements, en est-il un qui ne susciterait pas en nous une pensée vraie, fervente, sainte ? Que je pense à l’un d’entre eux, n’importe lequel, c’est à Dieu que je pense, et à travers tout cela, il est mon Dieu. Méditer ces événements, c’est la sagesse même… C’est cette même douceur que Marie a puisée largement dans les hauteurs, pour la reverser sur nous.

Saint Bernard (1091-1153), moine cistercien et docteur de l’Église
Sermon pour la Nativité de Marie « l’Aqueduc », §10 -11 (trad. Éds Cisterciennes, p. 665-668)

 

 

 

« Pourquoi êtes-vous bouleversés ? »

dimanche 19 avril 2015

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Lorsque Jésus vint à ses apôtres, alors que « les portes étaient fermées, et qu’il se tint au milieu d’eux, ils furent troublés et effrayés, croyant voir un fantôme » (Jn 20,19; Lc 24,37). Mais lorsqu’il a soufflé sur eux en disant : « Recevez l’Esprit Saint » (Jn 20,22), et puis quand il leur a envoyé du ciel ce même Esprit comme un don nouveau, ce don a été une preuve indubitable de sa résurrection et de sa nouvelle vie. En effet, c’est l’Esprit qui témoigne dans le cœur des saints et ensuite par leur bouche que le Christ est la vérité, la vraie résurrection et la vie. C’est pourquoi les apôtres, qui avaient d’abord douté, même à la vue de son corps vivant, « ont rendu témoignage à la résurrection avec beaucoup de puissance » (Ac 4,33) une fois qu’ils avaient goûté à cet Esprit qui donne la vie. Il nous est bien plus avantageux d’accueillir Jésus dans notre cœur que de le voir avec les yeux ou de l’entendre parler. L’action du Saint Esprit sur nos sens intérieurs est beaucoup plus puissante que l’impression que font les objets matériels sur nos sens extérieurs…

Maintenant, frères, quel est le témoignage que la joie de votre cœur rend à votre amour du Christ ?… Aujourd’hui dans l’Église tant de messagers proclament la résurrection et votre cœur exulte et s’écrie : « Jésus, mon Dieu, est vivant ; ils me l’ont annoncé ! A cette nouvelle mon esprit découragé, tiède et assoupi de chagrin, a repris vie. La voix qui proclame cette bonne nouvelle réveille de la mort même les plus coupables… » Frère, le signe auquel tu reconnaîtras que ton esprit a repris vie dans le Christ, le voici : s’il dit : « Si Jésus est vivant, cela me suffit ! » Parole de foi et bien digne des amis de Jésus !… « Si Jésus est vivant, cela me suffit ! »

Bienheureux Guerric d’Igny (v. 1080-1157), abbé cistercien
1er Sermon pour la résurrection du Seigneur, 4 ; PL 185A, 143 ; SC 202

 

 

Samedi de Pâques

samedi 11 avril 2015

Les actions de grâces

Les fruits de cette grâce pascale (lundi) sont goûtés déjà dans les actions de grâces après la communion : vivre les réalités d’en-haut (mardi), entrer, libres de tout vieillissement, dans la nouvelle création (mercredi), prendre conscience de l’échange merveilleux où nous sommes rachetés à grands prix (jeudi), demeurer dans la joie de la résurrection (vendredi), pour parvenir avec le Christ à la gloire (samedi).
Une joie indicible, une vie de l’Église en expansion, sous la mouvance de l’Esprit Saint, tel est l’esprit dans lequel la liturgie de cette première semaine pascale entend nous immerger.

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Aujourd’hui : Samedi de Pâques

Dans le Livre des Actes des Apôtres : « mieux vaut obéir à Dieu qu’aux hommes »

Psaume 118(117) : le bras du Seigneur est fort

Évangile de Marc : les manifestations de Jésus ressuscité

 

Sources Vives n° 91

 

Marie

mardi 7 avril 2015

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(…) La fenêtre close s’ouvre avec un impétieux battement de ses lourds volets et, avec le premier rayon de soleil, Jésus entre. Marie, qui s’est secouée au bruit et qui lève la tête pour voir quel vent a ouvert les volets, voit son Fils rayonnant: beau, infiniment plus beau qu’il ne l’était avant
d’avoir souffert, souriant, vivant,plus lumineux que le soleil, vêtu d’un blanc qui paraît de la lumière tissée, et qui s’avance vers elle.
(…) Maintenant Jésus parle. Tout est fini, Maman. Maintenant tu ne dois plus pleurer pour ton Fils. L’épreuve est accomplie. La Rédemption est arrivée. Merci de m’avoir conçu, élevé, aidé dans la vie et dans la mort. J’ai senti venir à moi tes prières. Elles ont été ma force dans la douleur, mes compagnes dans mon voyage sur la Terre et au-delà de la Terre. Elles sont venues avec moi sur la Croix et dans les Limbes. (…) Elles sont venues avec moi dans le Paradis. Elles ont été vues et entendues par le Père et par l’Esprit qui en ont souri comme de la fleur la plus belle et du chant le plus doux nés dans le Paradis. Elles ont été connues par les Patriarches et par les nouveaux saints, par les nouveaux, les premiers habitants de ma Jérusalem.
Mais pour ma Rédemption il fallait aussi cette douleur que tu as éprouvée. Beaucoup sera continuellement ajouté à la Rédemption car il sera continuellement créé beaucoup de Péché. (…) Tu es celle qui, à elle seule, fera plus que tous les autres saints ensemble. C’est pour cela aussi qu’il fallait ce long abandon. Maintenant c’est fini. (…) Puis je viendrai te reprendre. Et ce ne sera plus moi en toi, mais toi en moi, dans mon Royaume, pour rendre plus beau le Paradis.
(…) Et Jésus disparaît dans le soleil qui descend à flots du ciel serein du matin.

Maria Valtorta (1897-1961), membre du Tiers Ordre des Servites de Marie
Jésus apparaît à sa Mère
in  » L’Évangile tel qu’il m’a été révélé- t.10″ , Centro Editoriale Valtortiano, 2012