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Archive pour le mot-clef ‘Amour’

« Nous devons aimer non pas avec des paroles et des discours, mais par des actes et en vérité. » (1Jn 3,18)

jeudi 14 juin 2012

Tous les frères auront soin de ne calomnier personne, d’éviter les paroles de dispute. Qu’ils essaient plutôt de garder le silence autant que Dieu leur en donnera la grâce. Ils ne se disputeront pas entre eux ni avec d’autres, mais ils s’efforceront de répondre humblement : « Nous ne sommes que des serviteurs inutiles » (Lc 17,10). Ils ne s’irriteront pas, « car celui qui se met en colère contre son frère sera passible du jugement ; celui qui dit : ‘ Imbécile ! ‘ sera passible du tribunal ; celui qui dira : ‘ Fou ! ‘ sera passible de la géhenne du feu ». Ils s’aimeront les uns les autres, conformément à la parole du Seigneur : « Mon commandement est que vous vous aimiez les uns les autres comme je vous ai aimés » (Jn 15,12). Par des actes ils témoigneront de l’amour mutuel qu’ils doivent se porter, conformément à la parole de l’apôtre Jean : « Aimons non pas avec des paroles et des discours, mais véritablement et par des actes » (1Jn 3,18).

Ils « n’outrageront personne » ; ils ne diffameront, ils ne dénigreront personne ; car il est écrit : Le Seigneur hait « les rapporteurs et les médisants » ; ils seront modestes, « animés de la plus grande douceur envers tous les hommes » (Tt 3,2; Rm 1,29-30). Ils ne doivent ni juger ni condamner, comme dit le Seigneur (Lc 6,37). Ils n’examineront pas les moindres péchés des autres, mais ils réfléchiront à leurs propres péchés dans l’amertume de leur cœur (cf Is 38,15). Ils « s’efforceront d’entrer par la porte étroite », car, dit le Seigneur, « étroite est la porte et resserrée la route qui conduit à la vie, et il en est peu qui la trouvent » (Lc 13,24; Mt 7,13-14).

Saint François d’Assise (1182-1226), fondateur des Frères mineurs
Première règle, § 11 (trad. Desbonnets et Vorreux, Documents, p. 66 rev.)

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« Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur.»

jeudi 7 juin 2012

Aimons tous le Seigneur de tout notre cœur, de toute notre âme, de tout notre esprit, de tout notre pouvoir et courage, de toute notre intelligence, de toutes nos forces, de tout notre effort, de toute notre affection, de toutes nos entrailles, de tous nos désirs, de toutes nos volontés. Il nous a donné et nous donne à tous le corps, l’âme et la vie ; il nous a créés et rachetés ; il nous sauvera par sa seule miséricorde. Malgré nos faiblesses et nos misères, notre corruption et notre honte, notre ingratitude et notre méchanceté, il ne nous a fait et ne nous fait que du bien.
N’ayons donc d’autre désir, d’autre volonté, d’autre plaisir et d’autre joie que notre Créateur, Rédempteur et Sauveur : le seul vrai Dieu, qui est le bien plénier, entier, total, vrai et souverain. Lui seul est bon, miséricordieux et aimable, suave et doux ; lui seul est saint, juste, vrai et droit ; lui seul est bienveillant, innocent et pur…

Désormais donc, plus d’obstacle, plus de barrière, plus d’écran ! Partout, en tout lieu, à toute heure et en tout temps, chaque jour et sans discontinuer, tous, croyons d’une foi humble et vraie, gardons dans notre cœur, sachons aimer, honorer, adorer, servir, louer et bénir, glorifier et célébrer, magnifier et remercier le très haut souverain Dieu éternel : Trinité et unité ; Père, Fils et Saint Esprit ; Créateur de toutes choses, Sauveur de tous ceux qui mettent en lui leur foi, leur espérance et leur amour ; lui qui est sans commencement ni fin ; immuable, invisible, inexprimable…, béni, louable, glorieux et célébré…, doux, aimable, délectable, et désirable plus que tout autre bien dans ce monde et dans le monde à venir. Amen.

Saint François d’Assise (1182-1226), fondateur des Frères mineurs
Première règle, § 23 (trad. Desbonnets et Vorreux, Documents, p. 80)

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Fête des mères

dimanche 3 juin 2012

Mes enfants,

Je vous demande en ces temps de prier pour toutes les mères de ce monde. Priez, priez, priez afin de soulager la détresse des femmes qui perdent des êtres chers, priez pour toutes celles qui enfantent dans la douleur et qui sont dans l’expectative du lendemain.

La volonté Divine est d’apporter l’amour dans la naissance d’un enfant, et dans chacune d’elle mon Fils se rapproche un peu plus de vous et apporte Son témoignage d’Amour et de Paix.

Mes enfants, respectez au travers de la mère, de l’épouse, de la fille, de l’amie la grande sagesse de Dieu le Père qui désire l’union et l’accomplissement de l’unité. C’est au travers de la mère que la cohésion familiale se crée ; elle est l’assise de la famille et reflète aussi la stabilité. Dieu le Père n’a pas créé la femme pour être l’objet de l’homme, mais bien pour chérir la famille et pourvoir à l’unité de tous. Elle est à l’image de la fécondité dans la joie et l’amour, et de ce fait se doit aussi de se respecter elle-même. Elle n’est ni esclave ni gérante de la vie, mais au contraire elle est le trait d’union qui permet l’unité dans l’Amour et la Paix. L’épouse, la mère doivent réaliser la grande confiance que Dieu le Père met en elles afin de réaliser le destin de l’homme.

Mes enfants, priez aussi pour les enfants abandonnés, orphelins, malades et qui recherchent le soutien des aînés pour l’avenir et surtout pour vivre en Dieu le Père et avec Lui. Soyez à l’écoute et soyez attentionnés afin que vos enfants réalisent la continuité de l’Amour au travers d’autrui.

Marie Mère des hommes – mai 2002

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Deuxième jour de la neuvaine

lundi 21 mai 2012

«Tu aimeras ton prochain comme toi même.»

Esprit-Saint, divin Consolateur ! Je vous adore comme mon vrai Dieu, ainsi que Dieu le Père et Dieu le Fils. Je vous offre mon cœur et vous rend de vives actions de grâces pour tous les bienfaits que vous avez répandus et que vous répandez sans cesse dans le monde. Vous qui êtes l’Auteur de tous les dons surnaturels et qui avez comblé d’immenses faveurs l’âme de la bienheureuse Mère de Dieu et de toute consolation, Marie, je vous prie de me visiter par votre grâce.

Accordez le don de charité, afin que je puisse à l’avenir vous servir avec plus de ferveur, suivre avec plus de promptitude les saintes inspirations du Père, et observer plus exactement les divins préceptes du Ciel. Que la demeure de Marie soit un havre d’Amour.

Ajouter à cette prière Un Pater, un Ave, et trois Gloria Patri.

 

« Là où je suis, vous serez aussi. »

vendredi 4 mai 2012

Si le monde savait ce qu’est aimer Dieu, ne serait-ce qu’un petit peu, il aimerait aussi son prochain. Quand on aime Jésus, quand on aime le Christ, on aime forcément ce qu’il aime. N’est-il pas mort d’amour pour les hommes ? Car, en transformant notre cœur en cœur du Christ, nous ressentons et nous percevons ses effets, et le plus grand d’entre eux c’est l’amour, l’amour de la volonté du Père, l’amour envers tout le monde qui souffre, qui peine, le frère lointain, qu’il soit anglais, japonais ou moine, l’amour envers Marie. Enfin, qui pourra comprendre l’amour du Christ ? Personne ; mais il y en a qui possèdent quelques petites étincelles, très cachées, très en silence, et sans que le monde le sache.

Mon Jésus, que tu es bon ! Tu fais tout merveilleusement bien. Tu me montres le chemin, tu me montres le but. Le chemin est la douce croix, le sacrifice, la renonciation à soi-même, quelquefois la bataille sanglante qui se résout, en larmes, sur le Calvaire ou dans le jardin des Oliviers. Le chemin est, Seigneur, d’être le dernier, le malade, le pauvre… Mais peu importe, au contraire !… Ces renoncements sont agréables quand ils suscitent dans l’âme la charité, la foi et l’espérance ; c’est ainsi que tu transformes les épines en roses.

Et le but ? Le but c’est toi, et rien d’autre que toi. Le but c’est l’éternelle possession de toi dans le ciel, avec Marie, avec tous les anges et tous les saints. Mais ce sera là-haut, dans le ciel. Et pour encourager les chétifs, les faibles, les peureux comme moi, tu te manifestes quelquefois dans le cœur, et tu lui dis : « Que cherches-tu ? Que veux-tu ? Qui appelles-tu ? Tiens, regarde ce que je suis. Je suis la Vérité et la Vie »… Alors, Seigneur, tu remplis l’âme de tes serviteurs de douceurs inexprimables qu’on rumine en silence, que l’homme ose à peine expliquer. Mon Jésus comme je t’aime, malgré ce que je suis. Et plus je suis pauvre et misérable et plus je t’aime. Je t’aimerai toujours ; je m’agripperai à toi et je ne te lâcherai pas : je ne sais plus comment dire.

Saint Raphaël Arnaiz Baron (1911-1938), moine trappiste espagnol
Écrits spirituels, 12/04/1938 (trad. Cerf 2008, p. 410 rev.)

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Pardonner à notre frère de tout notre cœur

mardi 13 mars 2012

La première parole que notre Seigneur prononça sur la croix fut une prière pour ceux qui le crucifiaient ; et c’est alors qu’il fit ce qu’écrit Saint Paul : « Aux jours où il vivait dans la chair, il offrit prières et sacrifices » (He 5,7). Certes, ceux qui crucifiaient notre divin Sauveur ne le connaissaient pas…, car s’ils l’avaient connu ils ne l’auraient pas crucifié (1Co 2,8). Notre Seigneur donc, voyant l’ignorance et la faiblesse de ceux qui le tourmentaient, commença à les excuser et à offrir pour eux ce sacrifice à son Père céleste, car la prière est un sacrifice… : « Mon Père, pardonne-leur parce qu’ils ne savent ce qu’ils font » (Lc 23,34). Combien grande était la flamme d’amour qui brûlait dans le cœur de notre doux Sauveur, puisqu’au plus fort de ses douleurs, au temps où la véhémence de ses tourments semblait lui ôter même le pouvoir de prier pour lui-même, il vint par la force de sa charité à s’oublier soi-même, mais non ceux qu’il avait créés…

Il voulait par là nous faire comprendre l’amour qu’il nous portait, lequel ne pouvait être diminué par aucune sorte de souffrance, et nous apprendre aussi quel doit être notre cœur à l’endroit de notre prochain…

Or, ce divin Seigneur s’étant employé à demander pardon pour les hommes, il est tout certain que sa demande lui fut accordée, car son divin Père l’honorait trop pour lui refuser quelque chose de ce qu’il lui demandait.

Saint François de Sales (1567-1622), évêque de Genève et docteur de l’Église
Sermon pour le Vendredi saint, 25/03/1622 (français modernisé)

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mercredi 7 mars 2012

http://youtu.be/P11Ubk2DB6w

Loi d’Amour

lundi 23 janvier 2012

O vous d’Israël! Le temps de la Rédemption est arrivé mais préparez-en les voies en vous, par la bonne volonté. Soyez honnêtes, bons, aimez-vous entre vous. Riches, soyez sans mépris; marchands, ne fraudez pas; pauvres, n’enviez pas. Vous êtes tous d’un seul sang, d’un seul Dieu. Vous êtes tous appelés à une même destinée. Ne vous fermez pas, avec vos péchés, le Ciel que le Messie vous ouvrira. Vous avez, jusqu’alors, erré? Maintenant plus. Que toute erreur disparaisse. Simple, bonne, facile est la Loi qui se ramène aux dix commandements primitifs mais imprégnés d’une lumière d’amour. Venez. Je vous les montrerai tels qu’ils sont: amour, amour, amour. Amour de Dieu pour vous, de vous pour Dieu. Amour pour le prochain. Toujours amour parce que Dieu est Amour et que les fils du Père sont ceux qui savent vivre l’amour. Je suis ici pour tous, et pour donner à tous la lumière de Dieu. Voici la Parole du Père, qui se fait nourriture en vous. Venez, goûtez, renouvelez le sang de votre esprit avec cette nourriture. Que tout poison disparaisse, que tout désir charnel meure. Une gloire nouvelle vous est apportée: la gloire éternelle et à elle viendront ceux qui feront dans leur cœur une véritable étude de la Loi de Dieu. Commencez par l’amour. Il n’y a rien de plus grand. Mais quand vous saurez aimer, vous saurez déjà tout et Dieu vous aimera et l’amour de Dieu signifie le secours de Dieu contre toute tentation.Que la bénédiction de Dieu repose sur qui se tourne vers Lui d’un cœur plein de bonne volonté.

De « L’Evangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta

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Fête de Saint Jean, apôtre et évangéliste

mardi 27 décembre 2011

Dans l’Évangile et au sein du collège apostolique, saint Jean occupe une place de choix. Représentant l’amour, il marche à côté de Pierre, qui symbolise la doctrine. Jésus semble avoir réservé à cet Apôtre les plus tendres effusions de son Cœur. Plus que tout autre, en effet, Jean pouvait rendre amour pour amour au divin Maître. Le Sauveur prit plaisir à multiplier les occasions de témoigner envers son cher disciple une prédilection singulière : il le fit témoin de la résurrection de la fille de Jaïre ; il lui montra sa gloire sur le Thabor, au jour de sa transfiguration merveilleuse ; mais surtout la veille de sa Passion, à la dernière cène, il lui permit de reposer doucement la tête sur son Cœur divin, où il puisa cette charité et cette science des choses de Dieu, qu’il répandit dans ses écrits et au sein des peuples auxquels il porta le flambeau de l’Évangile.

Une des gloires de saint Jean fut d’être le seul, parmi les Apôtres, fidèle à Jésus dans ses souffrances ; il Le suivit dans l’agonie du calvaire ; il accompagna dans ces douloureux instants la Mère du Sauveur. Jésus, ayant vu sa Mère au pied de la croix, abîmée dans sa tristesse, et près d’elle saint Jean, il dit à Marie :  » Femme, voilà ton fils !  » Ensuite il dit au disciple :  » Voilà ta mère ! « . L’Apôtre, en cette circonstance, nous disent les saints docteurs représentait l’humanité tout entière ; en ce moment solennel Marie devenait la Mère de tous les hommes, et les hommes recevaient le droit de s’appeler les enfants de Marie.

Il était juste que saint Jean, ayant participé aux souffrances de la Passion, goûtât l’un des premiers les joies pures de la résurrection. Le jour où le Sauveur apparut sur le rivage du lac de Génésareth, pendant que les disciples étaient à la pêche, saint Jean fut le seul à Le reconnaître.  » C’est le Seigneur « , dit-il à saint Pierre. Jean était donc bien, tout l’Évangile le prouve, le disciple que Jésus aimait.

©Evangelizo.org

 

Quatre millions de Français souffrent de la solitude, Grande Cause nationale 2011

vendredi 15 juillet 2011

« Mes enfants, continuez à regarder autour de vous, écoutez et aidez ; vous verrez un peu plus chaque jour le chemin que Dieu vous réserve avec l’aide flamboyante que votre Père vous accorde en chaque instant de la vie.

Soyez, en ces temps, plus opiniâtres et plus ouverts à l’entraide à autrui. Portez avec vous une partie du fardeau de mon Fils pour qu’ensemble tous soient invités à la même table au grand repas final, celui qui unira tous les enfants de Dieu dans l’allégresse et l’amour. »

Marie Mère des hommes – mars 2007

« Mes enfants, soyez toujours attentifs aux besoins d’autrui et en toute occasion demandez et le Seigneur comblera les démunis et les malheureux. Faites don de quelques heures et en union pour prier ensemble afin d’éviter le délabrement de votre monde terrestre. Vous êtes responsables et acteurs de l’avenir des hommes et de votre terre. Soyez priants et aimants envers tous. Venez en adoration devant le Cœur sacré de mon Fils et vous obtiendrez les réponses en votre devenir pour les hommes. »

Marie Mère des hommes – janvier 2008

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