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Archive pour le mot-clef ‘Chemin de Croix’

Le chemin qui conduit le Christ à sa gloire

jeudi 3 mars 2022

« Voici que nous montons à Jérusalem. Le Fils de l’homme sera livré aux païens, aux grands prêtres et aux scribes pour être flagellé, tourné en dérision et crucifié » (cf Mt 20,18). En disant cela à ses disciples, le Christ annonçait ce qui s’accordait avec les prédictions des prophètes, car ils avaient prédit sa mort qui devait avoir lieu à Jérusalem. (…) Nous comprenons pourquoi le Verbe de Dieu qui, autrement, ne pouvait pas souffrir, a dû subir la Passion ; car l’homme n’aurait pas pu être sauvé par un autre moyen. Lui seul l’a su, ainsi que ceux à qui il l’a révélé. En effet, il a su tout ce qui vient du Père ; c’est ainsi que « l’Esprit voit même les profondeurs des mystères divins. » (1Co 2,10). (…)

« Il fallait que le Christ souffrît » (Lc 24,26) : il était absolument impossible que la Passion n’eût pas lieu, comme lui-même l’a affirmé lorsqu’il a appelé « lents à croire » et « inintelligents » ceux qui ne savaient pas que le Christ devait souffrir ainsi pour entrer dans sa gloire (Lc 24,25). En effet, il est venu pour sauver son peuple, en renonçant à « la gloire qu’il avait auprès du Père avant le commencement du monde » (Jn 17,5). Ce salut était la perfection qui devait s’accomplir par la Passion, et qui serait accordée à l’auteur de notre vie, selon l’enseignement de saint Paul : « Il a été l’auteur de notre vie, en atteignant la perfection par ses souffrances » (He 2,10).

On voit comment la gloire du Fils unique, dont il avait été écarté pendant peu de temps en notre faveur, lui a été rendue par la croix dans la chair qu’il avait adoptée. Saint Jean le dit en effet dans son évangile, lorsqu’il explique ce qu’était cette eau dont le Sauveur a dit qu’elle « jaillirait, comme des fleuves, du cœur du croyant. Or, en disant cela, il parlait de l’Esprit Saint que devaient recevoir ceux qui croiraient en lui. En effet, l’Esprit Saint n’avait pas encore été donné, parce que Jésus n’était pas encore entré dans sa gloire » (Jn 7,38-39). Ce qu’il appelle sa gloire, c’est sa mort sur la croix. C’est pourquoi le Seigneur, lorsqu’il priait, avant de subir la croix, demandait au Père de lui donner cette « gloire qu’il avait auprès de lui avant le commencement du monde ».

Saint Anastase d’Antioche (?-599)

 

 

 

Chemin de croix, chemin de gloire

jeudi 11 février 2016

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« Voici venue l’heure où le Fils de l’homme doit être glorifié » (Jn 12,23)… Après avoir annoncé sa glorification étonnante, qui semblait incompatible avec sa Passion, Jésus ajoute : « En vérité, en vérité, je vous le dis, si le grain de blé ne tombe en terre et ne meurt pas, il reste seul ; s’il meurt, il porte beaucoup de fruit » (v. 24). « Que ma mort ne vous trouble donc pas. Le grain de blé est seul avant de tomber en terre, mais une fois tombé et mort, il germe pour une grande gloire et porte le double de fruits ; il déploie ses richesses devant tous et montre l’éclat de sa beauté. Pensez qu’il en est de même de moi. Maintenant je suis seul et sans gloire, méconnu dans la foule obscure des autres hommes. Mais lorsque j’aurai subi les souffrances de la croix, je ressusciterai avec grande gloire. Alors je porterai de nombreux fruits »…

Après ces prédictions à son propre sujet, Jésus exhorte ses disciples à l’imiter : « Celui qui aime sa vie la perdra, et celui qui cesse de s’y attacher en ce monde la gardera pour la vie éternelle » (v. 25). « Donc, non seulement ma Passion ne doit pas vous scandaliser…, mais vous devez être prêts vous aussi à subir les mêmes souffrances pour porter les mêmes fruits. » Il dit ensuite très simplement : « Si quelqu’un me sert, qu’il me suive. » « Si quelqu’un veut être mon serviteur, qu’il montre par ses actes qu’il veut marcher à ma suite. » « Là où je suis, là aussi sera mon serviteur. Si quelqu’un me sert, mon Père l’honorera » (v. 26). « Celui qui prend part à mes souffrances aura également part à ma gloire ; il sera avec moi éternellement dans le monde à venir et il partagera ma joie dans le Royaume des cieux. Voilà comment mon Père honorera ceux qui m’auront servi avec fidélité. »

Théodore de Mopsueste (?-428), évêque et théologien
Commentaire de l’évangile de Jean ; CSCO 116, p. 171s (trad. Orval rev.)

 

 

 

Ste Véronique

vendredi 4 février 2011

Ste Véronique ou Bérénice signifie en grec : « qui porte la victoire ».

La dévotion du « Chemin de la Croix » évoque le souvenir de cette femme qui aurait bravé la foule hostile pour essuyer le visage du Christ pendant sa Passion, recueillant ainsi sur son linge la Sainte Face. Plusieurs légendes sont à l’origine de ce récit.

Le nom de Véronique  en latin, vera icona, veut dire : l’icône authentique.

Assomption 2010

lundi 2 août 2010

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Pensez à réserver votre journée.

Buvette, stands, parking assuré

(Prévoir : pique-nique, chapeaux, eau, sièges… et de réserver le repas du soir)

Neuvaine à St Padre Pio

mercredi 31 mars 2010

Toi, qui a touché la sensibilité et la réflexion humaines par ton chemin de croix terrestre, adresse à notre Père Céleste les suppliques de ses serviteurs aveuglés et sourds à la passion du Fils Notre Seigneur.

Que le sang qui fut versé par ton corps serve à notre éducation et notre évolution pour la gloire de Marie Mère des hommes et pour que sa Demeure soit le dôme de la nouvelle chrétienté. Par ton intercession, permets que nous soyons emplis d’Amour et de Paix, et que soit libéré de nos cœurs l’ostracisme séculier. Fais que dans tout notre être circule la douce chaleur de la compréhension pascale.

Que notre cause soit entendue et sanctifiée par votre intercession et permette l’affranchissement de ce monde au saint enseignement de la Parole Divine ; qu’elle soit entendue et vécue par les serviteurs de Dieu pour la réalisation de la Maison Mariale.

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Rejoignez notre groupe pour prier nos neuvaines sur le site internet :

www.associationdemarie.org (rubrique prières)