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Archive pour le mot-clef ‘dessein’

« Es-tu venu pour nous perdre ? »

mardi 2 septembre 2014

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Les anges et les hommes, créatures intelligentes et libres, doivent cheminer vers leur destinée ultime par choix libre et amour de préférence. Ils peuvent donc se dévoyer. En fait, ils ont péché. C’est ainsi que le mal moral est entré dans le monde, sans commune mesure plus grave que le mal physique. Dieu n’est en aucune façon, ni directement ni indirectement, la cause du mal moral. Il le permet cependant, respectant la liberté de sa créature, et, mystérieusement, il sait en tirer le bien… Du mal moral le plus grand qui ait jamais été commis, le rejet et le meurtre du Fils de Dieu, causé par les péchés de tous les hommes, Dieu, par la surabondance de sa grâce (cf Rm 5,20), a tiré le plus grand des biens : la glorification du Christ et notre rédemption. Le mal n’en devient pas pour autant un bien.

« Tout concourt au bien de ceux qui aiment Dieu » (Rm 8, 28). Le témoignage des saints ne cesse de confirmer cette vérité. Ainsi, sainte Catherine de Sienne dit à « ceux qui se scandalisent et se révoltent de ce qui leur arrive » : « Tout procède de l’amour, tout est ordonné au salut de l’homme, Dieu ne fait rien que dans ce but »… Et Lady Julian of Norwich : « J’appris donc, par la grâce de Dieu, qu’il fallait m’en tenir fermement à la foi, et croire avec non moins de fermeté que toutes choses seront bonnes… Et tu verras que toutes choses seront bonnes. » « Thou shalt see thyself that all manner of thing shall be well. »

Nous croyons fermement que Dieu est le Maître du monde et de l’histoire. Mais les chemins de sa providence nous sont souvent inconnus. Ce n’est qu’au terme, lorsque prendra fin notre connaissance partielle, lorsque nous verrons Dieu « face à face » (1Co 13,12), que les voies nous seront pleinement connues, par lesquelles, même à travers les drames du mal et du péché, Dieu aura conduit sa création jusqu’au repos de ce sabbat définitif, en vue duquel il a créé le ciel et la terre.

Catéchisme de l’Église catholique
§ 311-314

 

 

Les desseins de Dieu

mercredi 30 mars 2011

Sur une colline, dans une forêt, trois arbres poussaient tout à côté l’un de l’autre. Un jour, ils discutaient ensemble sur l’espérance de leur devenir, et de leurs rêves. Le premier dit : « Je souhaite devenir un coffre à trésor. Je pourrais contenir de l’or, de l’argent et plusieurs pierres précieuses. Je serais décoré d’une sculpture élégante et tout le monde en apprécierait la beauté ».

Le second arbre dit : « Moi je souhaite être utilisé à construire un paquebot. Je transporterais rois et reines sur les eaux dans tous les coins du monde. Tous seraient en sécurité compte tenu de la résistance de ma coque ».

A son tour, le troisième dit : « Je souhaite grandir et devenir le plus grand arbre, le plus droit des arbres de la forêt. Ainsi les gens me verraient au sommet de la colline et en regardant mes branches, penseraient à Dieu en me voyant très proche de Lui. De tous les temps, je serais le plus grand de tous les arbres et tout le monde se souviendrait longtemps de moi ».

Plusieurs années passèrent et toujours les arbres espéraient voir leurs rêves se réaliser. Or un bon jour, un groupe de bûcherons vinrent près des arbres.

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Un bûcheron s’approcha du premier arbre et dit : « Celui-ci semble être un arbre fort. Je crois pouvoir vendre le bois à un ébéniste », et il commença à le couper. L’arbre fut heureux car il croyait que l’ébéniste saura le transformer en un coffre à trésor.

A l’arbre suivant le bûcheron dit : « Cet arbre semble un arbre très fort. Je pourrai le vendre à un fabricant de bateau ». Le second arbre était heureux en se voyant en passe de devenir un puissant paquebot.

Quand les bûcherons arrivèrent au troisième arbre, l’arbre fut effrayé parce qu’il se disait que : « Si on me coupe, mes rêves ne se réaliseront jamais ». Un des bûcherons dit : « Je n’ai besoin de rien de spécial pour mon arbre. Je prendrai malgré tout celui-ci ». Et il le coupa.

Quand le premier arbre arriva chez l’ébéniste, il fut transformé en morceaux de bois pour en faire une mangeoire pour animal. Celle-ci fut placée dans une grange et remplie de foin. C’était de loin ce que l’arbre avait rêvé de devenir…

Le second arbre fut coupé en pièces pour la construction de petits bateaux de pêche. Son rêve d’être un majestueux paquebot et de transporter des rois s’est résolument évanoui.

Le troisième arbre fut taillé en de larges pièces et placées seules dans le noir.

Les années passèrent et les trois arbres oublièrent leur rêve, lorsqu’un jour, un homme et une femme vinrent dans la grange. La femme donna naissance à un bébé et avec son époux déposèrent le poupon sur le foin dans la mangeoire faite du bois du premier arbre. L’homme aurait bien désiré avoir un berceau pour le bébé mais la mangeoire fit l’affaire. L’arbre ressentit l’importance de l’événement et comprit qu’il venait d’accueillir le plus grand trésor de tous les temps.

Quelques années plus tard, un groupe d’hommes était dans un bateau de pêche fabriqué avec le bois du second arbre. Un homme du groupe était fatigué et s’endormit. Quand ils furent éloignés de la rive, un grand orage survint, l’arbre ne croyait pas être assez fort pour assurer la sécurité aux membres de l’équipe. Les hommes réveillèrent celui qui dormait, il se leva et il dit « Paix » et la tempête s’arrêta. A ce moment l’arbre comprit qu’il transportait le Roi des Rois dans son bateau.

Finalement, quelqu’un vint et prit le troisième arbre. On le transporta à travers les rues de manière que les gens se moquèrent de celui qui le transportait. Quand il arriva au but, l’homme fut cloué à l’arbre et élevé dans les airs pour mourir au sommet d’une colline.

Le dimanche suivant, l’arbre réalisa qu’il fut assez fort pour se tenir au sommet de la colline et fut aussi près de Dieu qu’il fut possible de l’être. Jésus a été crucifié sur lui.

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La morale de cette histoire est que lorsque les choses ne semblent pas se dérouler selon nos desseins, il faut toujours être certain que Dieu a un plan défini pour chacun de nous. Si on place notre espérance en Lui, Il nous comblera de grands cadeaux.

Chacun de ces arbres a obtenu ce qu’il espérait mais pas nécessairement à l’image qu’il s’était faite. Nous ne connaissons pas les plans de Dieu sur nous. Nous savons seulement que Ses Plans ne sont pas les nôtres et que Ses Chemins sont toujours les meilleurs.