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Archive pour le mot-clef ‘enfants’

« Qui accueille en mon nom cet enfant, c’est moi qu’il accueille. »

lundi 27 septembre 2021

« Leurs petits enfants, dit l’Écriture, seront portés sur les épaules et consolés sur les genoux. Comme un enfant que sa mère console, moi aussi je vous consolerai » (Is 66,12-13). La mère attire à elle ses petits enfants et nous, nous cherchons notre mère, l’Église. Tout être faible et tendre, dont la faiblesse a besoin de secours, est gracieux, doux, charmant ; Dieu ne refuse pas son secours à un être si jeune. Les parents vouent une tendresse particulière à leurs petits. (…) De même, le Père de toute la création accueille ceux qui se réfugient auprès de lui, les régénère par l’Esprit et les adopte pour ses fils ; il connaît leur douceur et c’est eux seuls qu’il aime, secourt, défend ; c’est pourquoi il les nomme ses petits enfants (cf Jn 13,33). (…)

Le Saint-Esprit, parlant par la bouche d’Isaïe, applique au Seigneur lui-même le terme de petit enfant : « Voici qu’un petit enfant nous est né, un fils nous a été donné (…) » (Is 9,5). Quel est donc ce petit enfant, ce nouveau-né, à l’image de qui nous sommes de petits enfants ? Par le même prophète, l’Esprit nous décrit sa grandeur : « Conseiller admirable, Dieu puissant, Père éternel, Prince de la paix » (v. 6).

Ô le grand Dieu ! Ô l’enfant parfait ! Le Fils est dans le Père et le Père est dans le Fils. Pourrait-elle n’être pas parfaite, l’éducation que donne ce petit enfant ? Elle nous englobe tous pour nous guider, nous, ses petits enfants. Il a étendu sur nous les mains, et nous avons mis en elles toute notre foi. À ce petit enfant, Jean Baptiste rend témoignage lui aussi : « Voici, dit-il, l’agneau de Dieu » (Jn 1,29). Puisque l’Écriture nomme agneaux les tout petits enfants, il a appelé « agneau de Dieu » le Verbe Dieu qui pour nous s’est fait homme et a voulu être en tout semblable à nous, lui, le Fils de Dieu, le petit enfant du Père.

Saint Clément d’Alexandrie (150-v. 215)

 

 

 

« Laissez les enfants, ne les empêchez pas de venir à moi. »

samedi 14 août 2021

Dieu est la source et l’origine de tout ; et parce que c’est en lui, comme il est écrit, que « nous avons la vie, le mouvement et l’être » (Ac 17,28), c’est de lui, assurément, que nous tenons aussi toute l’affection par laquelle nous aimons nos enfants. Tout l’univers et tout le genre humain sont les enfants de leur Créateur, et ainsi, par l’affection qui nous fait aimer nos enfants, il a voulu que nous comprenions combien il aime ses enfants. Puisqu’il est écrit que « les hommes, avec leur intelligence, peuvent voir, à travers les œuvres de Dieu, ce qui est invisible en lui » (Rm 1,20), il a voulu ainsi nous faire comprendre son amour envers nous, par l’amour qu’il nous a donné d’avoir envers nos œuvres. Et comme il est écrit qu’il « a voulu que toute paternité au ciel et sur la terre tire son nom de lui » (Ep 3,15), ainsi a-t-il voulu que nous reconnaissions en lui l’affection d’un père à notre égard.

Et que dis-je, d’un père ? Son amour est bien plus grand que celui d’un père. C’est ce que prouvent ces paroles du Sauveur dans l’Évangile : « Dieu a tellement aimé ce monde qu’il a donné son Fils unique pour la vie du monde » (Jn 3,16). Et l’apôtre Paul dit aussi : « Dieu n’a pas épargné son Fils mais l’a livré pour nous tous. Comment ne nous a-t-il pas donné, avec lui, toutes choses ? » (Rm 8,32)

Salvien de Marseille (v. 400-v. 480)

Union de prière

vendredi 29 novembre 2019

En union de prière, tous les soirs à 18h35 pour les Stes âmes du Purgatoire, tous les jours pour les neuvaines d’Ardouane, et tous les vendredis soir, de 21h30 à 22h00, à la demande de Marie Mère des hommes, aux intentions de ce monde.

 

 

 

 

« Le Royaume des cieux est à ceux qui leur ressemblent. »

samedi 19 août 2017

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Quel don grand et admirable Dieu nous fait, mes frères ! Dans sa Pâque…, la résurrection du Christ fait renaître dans l’innocence des tout-petits ce qui hier dépérissait dans le péché. La simplicité du Christ fait sienne l’enfance. L’enfant est sans rancœur, il ne connaît pas la fraude, il n’ose pas frapper. Ainsi cet enfant qu’est devenu le chrétien ne s’emporte pas si on l’insulte, il ne se défend pas si on le dépouille, il ne rend pas les coups si on le frappe. Le Seigneur exige même de prier pour ses ennemis, d’abandonner tunique et manteau aux voleurs, de présenter l’autre joue (Mt 5,39s).

Cette enfance dans le Christ dépasse l’enfance simplement humaine. Celle-ci ignore le péché, celle-là le déteste. Celle-ci doit son innocence à sa faiblesse ; celle-là à sa vertu. Elle est digne de plus d’éloges encore : sa haine du mal vient de sa volonté, non de son impuissance… Bien sûr, on peut rencontrer la sagesse d’un vieillard chez un enfant et l’innocence de la jeunesse chez des personnes âgées. Et l’amour droit et vrai peut mûrir des jeunes : « La vieillesse honorable, dit le prophète, n’est pas celle que donnent les jours ; elle ne se mesure pas au nombre des années… mais par l’intelligence » (Sg 4,8). Mais à des apôtres déjà mûrs et âgés, le Seigneur dit : « Si vous ne faites retour sur vous-mêmes, si vous ne vous rendez pas semblables à cet enfant, vous n’entrerez pas dans le Royaume des cieux » (Mt 18,3). Il les renvoie à la source même de leur vie ; il les incite à retrouver l’enfance, afin que ces hommes dont les forces déclinent déjà, renaissent à l’innocence du cœur. « A moins de renaître d’eau et d’Esprit, nul ne peut entrer dans le Royaume des cieux » (Jn 3,5).

Saint Maxime de Turin (?-v. 420), évêque
Homélie 58, sur la Pâque ; PL 57, 363 (trad. coll. Icthus vol. 10, p. 259)

 

 

 

 

 

« Laissez les enfants venir à moi…, car le Royaume de Dieu est à ceux qui leur ressemblent. »

samedi 25 février 2017

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Le Pasteur m’a montré une montagne où les herbes étaient vertes et riantes ; tout était florissant, et des troupeaux et des oiseaux y trouvaient leur nourriture. Il m’a dit : « Les croyants venus d’ici ont toujours été simples, innocents, heureux, sans aucun ressentiment les uns contre les autres, mais au contraire toujours contents des serviteurs de Dieu. Revêtus du saint esprit des vierges, pleins de compassion pour tous les hommes, ils ont subvenu, à la sueur de leur front, aux besoins de tous leurs semblables, sans murmure ni hésitation. Voyant leur simplicité et toute leur candeur enfantine, le Seigneur a fait prospérer tout le travail de leurs mains et a béni toutes leurs entreprises… À vous tous qui agissez ainsi, restez tels que vous êtes et votre prospérité ne disparaîtra jamais »…

Puis il m’a montré une belle montagne toute blanche : « Ici les croyants ressemblent aux tout petits enfants qui n’ont pas la moindre idée du mal ; comme eux, ils n’ont jamais su ce que c’est que la méchanceté, mais ils ont toujours gardé l’innocence de leur enfance. Ces hommes iront sûrement habiter dans le Royaume de Dieu, car ils n’ont pas violé les commandements de Dieu, mais ils ont persévéré tous les jours de leur vie dans la candeur et les sentiments de leur enfance. Vous tous qui persévérez dans cette voie et serez « comme des petits enfants », sans malice, vous serez glorifiés plus que tous les autres, car tous les petits enfants sont glorieux devant Dieu et les premiers à ses yeux. Bienheureux donc vous qui repousserez la malice pour vous revêtir de l’innocence ; les premiers de tous, vous vivrez pour Dieu. »

Hermas (2e siècle)
Le Pasteur, parabole 9, 24.29 (trad. coll. Icthus, vol.1, p. 230 rev.; cf SC 53, p.341)

 

 

 

 

« Celui qui n’accueille pas le royaume de Dieu à la manière d’un enfant n’y entrera pas. »

samedi 21 mai 2016

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Toi le plus petit des hommes, veux-tu trouver la vie ? Garde en toi la foi et l’humilité, et tu trouveras en elles la compassion, le secours, les paroles que Dieu dira dans ton cœur, et aussi celui qui te garde et demeure secrètement et visiblement près de toi. Veux-tu découvrir ce que donne la vie ? Marche sur la voie de la simplicité. Ne prétends rien connaître devant Dieu. La foi suit la simplicité. Mais la présomption suit la subtilité de la connaissance et les détours de la pensée ; elle éloigne de Dieu.

Quand tu viens devant Dieu par la prière, sois dans ta pensée tout petit, comme la fourmi,… comme un enfant qui balbutie. Ne dis rien devant lui que tu prétendes savoir, mais approche Dieu avec un cœur d’enfant. Va devant lui pour recevoir cette sollicitude avec laquelle les pères veillent sur leurs tout petits enfants. On l’a dit : « Le Seigneur garde les petits enfants. » Celui qui est comme un petit enfant peut approcher un serpent et le serpent ne lui fait pas de mal… Dans son innocence, le corps de celui qui est comme un petit enfant est tel qu’il est couvert d’un vêtement invisible par cette providence cachée qui garde ses membres fragiles, pour que rien ne puisse lui faire du mal.

Isaac le Syrien (7e siècle), moine près de Mossoul
Discours ascétiques, 1ère série, §19 (trad. Touraille, DDB 1981, p. 128)

 

 

 

Carême 2016 – jour 29

lundi 14 mars 2016

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Mes enfants, soyez charitables et humbles à l’égard de mes enfants abandonnés et seuls dans un monde incompréhensif et sans écoute.
Mes enfants, je vous aiderai à prier pour ces enfants, fils du Père Eternel. N’oubliez jamais l’exemple de mon Fils pour vos erreurs. Il ne vous est pas demandé le sacrifice de votre vie physique, mais le sacrifice du rapprochement envers vos frères qui sont dans l’ignorance et beaucoup dans l’attente d’un chemin plus léger et plus facile.

Marie Mère des hommes – février 2001

 

 

 

Sète, le 18 octobre 2015

lundi 19 octobre 2015

 

 

 

 

 

Bulletin n°79

mercredi 21 janvier 2015

bulletin 79

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Message de décembre 2013

mardi 24 décembre 2013

image.phpMes enfants, Noël pour vous est une fête familiale et de cadeaux. Je vous demande, cette année, de faire de cette fête, un moment de prière pour la Trinité et moi-même, pour tous les saints, tous les parents et amis qui sont partis et qui sont auprès de nous. Je vous demande de garder un quart d’heure pour prier. Apportez aussi cette prière à vos enfants et petits-enfants qui grandissent, qu’ils puissent grandir dans l’Amour et la Paix. Je vous demande de garder le sourire et d’applaudir à toute innovation de ces enfants qui, avec le sourire, apportent l’amour à tous. Soyez ébahis. Soyez conciliants avec tous.

Mes enfants, je vous aime et je vous apporte l’amour d’une mère qui a tant besoin de vous, qui a tant besoin de votre support terrestre pour permettre aux êtres humains d’avancer, de se confondre dans l’amour du Seigneur, du Père Eternel.

Marie Mère des hommes