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Archive pour le mot-clef ‘intentions’

La pureté d’intention

mercredi 17 juin 2020

Notre Seigneur, au rapport des anciens, avait coutume de dire aux siens : « Soyez bons monnayeurs ». Si l’écu n’est pas de bon or, s’il n’a pas de poids, s’il n’est pas marqué au coin conforme, on le rejette comme non recevable. Une œuvre de bonne espèce, si elle n’est pas ornée de charité, si l’intention n’est pas pieuse, elle ne sera pas reçue parmi les bonnes œuvres. Si je jeûne, mais pour épargner, mon jeûne n’est pas de bonne espèce ; si c’est par tempérance, mais que j’aie quelque péché mortel en mon âme, le poids manque à cette œuvre, car c’est la charité qui donne le poids à tout ce que nous faisons ; si c’est seulement par convenance et pour m’accommoder à mes compagnons, cette œuvre n’est pas marquée au coin d’une intention approuvée. Mais si je jeûne par tempérance, et que je sois en la grâce de Dieu, et que j’aie l’intention de plaire à sa divine majesté par cette tempérance, l’œuvre sera une bonne monnaie, propre pour accroître en moi le trésor de la charité.

C’est faire excellemment les actions petites, que de les faire avec beaucoup de pureté d’intention et une forte volonté de plaire à Dieu ; et alors, elles nous sanctifient grandement. Il y a des personnes qui mangent beaucoup, et sont toujours maigres, exténuées et alanguies, parce qu’elles n’ont pas une bonne force digestive; il y en a d’autres qui mangent peu, et sont toujours fortes et vigoureuses, parce qu’elles ont l’estomac bon. Aussi y a-t-il des âmes qui font beaucoup de bonnes œuvres, et croissent fort peu en charité, parce qu’elles les font ou froidement et lâchement, ou par instinct et inclination de nature, plus que par inspiration de Dieu ou ferveur céleste ; et au contraire, il y en a qui font peu de besogne, mais avec une volonté et intention si sainte, qu’elles font un progrès extrême en dilection : elles ont peu de talent, mais elles le ménagent si fidèlement que le Seigneur les en récompense largement

Saint François de Sales (1567-1622)

 

 

 

 

Intentions

vendredi 7 mai 2010

L’intention générale de prière du Pape pour le mois de mai est: Le trafic humain. Pour que l’on mette fin au commerce triste et ignoble d’êtres humains, qui implique malheureusement des millions de femmes et d’enfants.

« Aujourd’hui, mes enfants, ce qui se passe, il faut que vous le sachiez. Vous ne savez pas, vous pensez connaître, vous pensez connaître. (Roger ressent les souffrances et se tord de douleur, et tombe sur le côté en ressentant les coups de machettes : « Mon ventre est ouvert, ma chair est dehors, mes mains pleines de sang. C’est le sang du Christ que l’on verse tous les jours, c’est le sang du Christ. » Roger se relève, et dit de  ne pas bouger.)

Mes enfants, ce n’est qu’un aperçu. Savez-vous comment en Inde on fait pour récupérer les yeux ? Regardez bien (Roger pose ses lunettes, tombe, et porte ses mains à son visage en faisant le geste d’arracher les yeux : « C’est un trou, un trou, où il est (l’œil)  Madre, Madre, Madre. ») Soyez sûrs que nous sommes présents et que vous avez besoin de savoir. Le monde, la cruauté permet aux hommes, certains, de vivre. (Roger ressent une très grande douleur, respire avec peine et tombe renversant au passage un pot de fleurs.) Ce n’est pas un scénario de film, c’est une vérité qui se vit tous les jours, que vous ne connaissez pas, que les hommes ne connaissent pas et il y en a d’autres, je ne vous expliquerai pas le reste. Mais vous savez, on est capable d’ouvrir le ventre d’un enfant, pour récupérer son cœur, pour lui récupérer ses reins, pour lui récupérer ses organes vitaux. Tous ses organes sont adressés à des gens qui ont de l’argent, et qui font du commerce. Alors aujourd’hui, je vous demande vraiment la prière, la prière de la foi, la prière de l’amour, je vous demande d’élever vos mains vers le Ciel, je vous demande de m’appeler, d’appeler mon Fils. Mon Fils, aujourd’hui, on Le remet sur la Croix, cette croix qu’Il connaît, cette croix qui Le fait souffrir. Il souffre, mes enfants, soyez dignes de votre Frère, mes enfants. (Roger tombe et ressent une très grande douleur en faisant signe qu’on coupe la tête : « Ils ont coupé, pourquoi ? Pourquoi ils coupent, pourquoi ils tranchent ? »)

Mes enfants, je voudrai simplement que vous sachiez, ce n’est un pas un scénario, c’est une vérité et encore, elle est loin du réel. Je peux vous expliquer ce qu’est une machette, je peux vous expliquer ce qu’est une pioche africaine, je peux vous expliquer ce qu’est un bois, un bois qui frappe et qui tue. »

Marie Mère des hommes – mai 2009