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Archive pour le mot-clef ‘offrir’

Offrons ce que nous avons de meilleur !

mercredi 2 février 2022

Offrez votre fils, vierge consacrée, et présentez au Seigneur le fruit béni de vos entrailles. Offrez pour notre réconciliation à tous, la victime sainte, qui plaît à Dieu. (…)

Mais cette offrande-ci, mes frères, semble assez douce ; elle est seulement présentée au Seigneur, rachetée par des oiseaux et remportée aussitôt. Viendra le jour où ce fils ne sera plus offert dans le Temple, ni dans les bras de Siméon, mais hors de la cité, dans les bras de la croix. Viendra le jour où il ne sera plus racheté par le sang d’une victime, mais rachètera les autres par son sang, parce que Dieu l’a envoyé comme rédemption pour son peuple. Ce sera le sacrifice du soir ; celui-ci est le sacrifice du matin ; celui-ci est plus joyeux, mais celui-là sera plus plénier ; car celui-ci est offert au temps de la naissance, et celui-là sera offert à la plénitude de l’âge. (…)

Mais qu’offrons-nous, mes frères, que lui rendons-nous pour tous les biens qu’il nous a donnés ? Lui, il a offert pour nous la victime la plus précieuse qu’il avait ; en réalité il ne pouvait y en avoir de plus précieuse. Nous aussi, donc, faisons ce que nous pouvons, offrons-lui ce que nous avons de meilleur, c’est-à-dire ce que nous sommes, nous-mêmes. Lui, il s’est offert lui-même : et toi, qui es-tu pour hésiter à t’offrir toi-même ?

Qui pourrait m’accorder qu’une si grande majesté daigne recevoir mon offrande ? Je n’ai que deux petites choses à offrir, Seigneur, mon corps et mon âme : puissé-je vous les offrir parfaitement en sacrifice de louange ! C’est un bien pour moi et c’est beaucoup plus glorieux et plus utile d’être offert à vous, que d’être laissé à moi-même. Car en moi-même, mon âme est troublée, mais en vous, mon esprit tressaillira de joie, s’il vous est véritablement offert.

Saint Bernard (1091-1153)

 

 

 

Pénitence

vendredi 9 mars 2012

« Mes enfants, qu’en ces temps de carême vous sachiez en chaque jour Lui offrir une parcelle de vous-mêmes, une parcelle de votre nature profonde et aimante et non pas un semblant de vous-mêmes par une privation que vous donnez par rituel. Non, car en mon Fils ce n’est pas un rite qu’il faut Lui accorder, mais seulement le naturel de chaque chose, de chaque sentiment, de chaque volonté d’agir pour que l’union soit, et qu’elle soit innée pour tous.

Mes enfants, je vous demande à tous de faire pénitence en ces temps afin de suivre la retraite de mon Fils avant sa crucifixion ; je vous demande de faire œuvre d’abstinence et de recueillement. Venez prier et faire don de votre table pour ce monde, apportez tout ceci à mon Fils afin qu’Il en fasse don à tous ceux qui sont dans la faim et dans l’attente de la bonne parole. Laissez-vous nourrir de l’enseignement Divin et ne détournez pas le regard de votre frère qui souffre ; offrez-lui le don de vous pour que règne ce monde en unité avec le Père Eternel. »

Marie Mère des hommes – février 1997

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