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Archive pour le mot-clef ‘Pape’

Bx Jean-Paul II, « le Géant de Dieu » (1920-2005)

mardi 22 octobre 2013

Le Bienheureux Jean-Paul II sera canonisé le 27 avril 2014, IIe dimanche de Pâques et dimanche de la Divine Miséricorde.

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La Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements a émané le décret fixant au 22 octobre la mémoire liturgique du bienheureux Jean-Paul II, inscrite au calendrier diocésain de Rome et de la Pologne.

« Frères et sœurs, n’ayez pas peur d’accueillir le Christ et d’accepter son pouvoir ! Aidez le Pape et tous ceux qui veulent servir le Christ et, avec la puissance du Christ servir l’homme et l’humanité entière ! N’ayez pas peur ! Ouvrez, ouvrez toutes grandes les portes au Christ ! À sa puissance salvatrice ouvrez les frontières des États, les systèmes économiques et politiques, les immenses domaines de la culture, de la civilisation, du développement. N’ayez pas peur ! »

Ces paroles mémorables, prononcées le 22 octobre 1978 dans l’homélie du début du pontificat (>>> Vidéo Extraits du discours du pape) restent, désormais, sculptées dans les cœurs de tous les chrétiens et des hommes de bonne volonté du monde entier.

Ce que le Pape demandait à tous, lui même l’a fait en premier : il a ouvert au Christ la société, la culture, les systèmes politiques et économiques, en inversant, avec la force d’un géant qui venait de Dieu, une tendance qui pouvait sembler irréversible.

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arol Józef Wojty?a, devenu Jean-Paul II à son élection au Siège apostolique d’octobre 1978, est né le 18 mai 1920 à Wadowice, petite ville située à 50 km de Cracovie. Il est le plus jeune des trois enfants de Karol Wojty?a et d’Émilie Kaczorowska. Sa mère mourut en 1929. Son frère aîné Edmund, qui fut médecin, est décédé en 1932 ; leur père, ancien sous-officier, en 1941. Leur sœur Olga était décédée avant la naissance de Karol.

Il fut baptisé le 20 juin 1920, dans l’église paroissiale de Wadowice, par le prêtre François ?ak, fit sa Première Communion à neuf ans et reçut la Confirmation à dix-huit ans. Ses études secondaires près l’École Marcin Wadowita de Wadowice achevées, il s’inscrit en 1938 à l’Université Jagellon de Cracovie et à un cours de théâtre. L’Université ayant été fermée en 1939 par l’occupant nazi, le jeune Karol dut travailler sur un chantier de l’usine chimique Solvay afin de gagner sa vie et d’échapper à la déportation en Allemagne.

À compter de 1942, ressentant l’appel au sacerdoce, il suivit les cours de formation du Séminaire clandestin de Cracovie. Il fut à la même époque l’un des promoteurs du Théâtre Rapsodique, lui aussi clandestin.

Après la Seconde Guerre Mondiale, il poursuivit ses études au Grand Séminaire de Cracovie à peine rouvert, et également à la Faculté de théologie de l’Université Jagellon, jusqu’à son ordination sacerdotale à Cracovie le Ier novembre 1946 des mains du Cardinal Adam Stefan Sapieha. Il fut ensuite envoyé à Rome par le Cardinal Sapieha et poursuivit ses études doctorales sous la direction du dominicain français, le P. Garrigou-Lagrange. Il soutint en 1948 sa thèse en théologie consacrée à la Foi dans l’œuvre de saint Jean-de-la-Croix (Doctrina de fide apud Sanctum Ioannem a Cruce). Durant ce séjour romain, il occupa son temps libre pour exercer son ministère pastoral auprès des émigrés polonais de France, de Belgique et des Pays-Bas.

Il rentra en 1948 en Pologne pour être vicaire en diverses paroisses de Cracovie et aumônier des étudiants jusqu’en 1951 où il reprit ses études philosophiques et théologiques.

En 1953, il soutint à l’Université catholique de Lublin une thèse intitulée « Mise en valeur de la possibilité de fonder une éthique catholique sur la base du système éthique de Max Scheler ». Il accéda ensuite à l’enseignement professoral de la théologie morale et d’éthique sociale au Grand Séminaire de Cracovie et à la Faculté de théologie de Lublin.

Le 4 juillet 1958, Pie XII (Eugenio Pacelli, 1939-1958) le nomma Évêque titulaire d’Ombi et auxiliaire de Cracovie et, le 28 septembre suivant, il reçut la consécration épiscopale des mains de l’Archevêque Eugeniusz Baziak, en la cathédrale du Wawel (Cracovie).

Le 13 janvier 1964, il fut nommé Archevêque de Cracovie par Paul VI (Giovanni Battista Montini, 1963-1978) qui, le 26 juin 1967, l’éleva au cardinalat, du titre de S. Cesareo in Palatio, une diaconie élevée au rang presbytéral pro illa vice (pour l’occasion). Après avoir participé au Concile Vatican II (1962-1965), où il offrit notamment une importante contribution à l’élaboration de la constitution Gaudium et Spes, le Cardinal Wojty?a prit part à toutes les assemblées du Synode des Évêques.

beatify1-Grzegorz-Galazka--courtesy-of-Postulation-of-Pope-Au cours du second Conclave de 1978, il fut élu Pape par les Cardinaux le 16 octobre et prit le nom de Jean-Paul II. Le 22 octobre, Jour du Seigneur, il entamait solennellement son ministère de 263e successeur de l’Apôtre Pierre. Son pontificat de près de 27 années allait être l’un des plus longs de l’histoire de l’Église.

Jean-Paul II a exercé son ministère pétrinien avec un inlassable esprit missionnaire, prodiguant toutes ses énergies, poussé par la sollicitude pastorale envers toutes les Églises et par la charité ouverte à l’humanité tout entière. En vingt-six années de pontificat, le Pape Jean-Paul II a accompli 104 voyages apostoliques hors d’Italie et 146 visites dans ce pays. Comme Évêque de Rome, il a visité 317 des 333 paroisses de son diocèse.

Plus qu’aucun de ses prédécesseurs, il a rencontré le Peuple de Dieu et les Responsables des nations : aux 1166 audiences générales du mercredi ont participé plus de 17.600.000 pèlerins, sans compter toutes les autres audiences spéciales et les cérémonies religieuses [plus de 8 millions de pèlerins seulement au cours du Grand Jubilé de l’An 2000] ; outre les millions de fidèles qu’il a rencontrés au cours de ses visites pastorales en Italie et dans le monde. Nombreuses sont les personnalités gouvernementales reçues en audience : il suffit de rappeler les 38 visites officielles et les 738 audiences ou rencontres de chefs d’État, ainsi que les 246 audiences et rencontres de premiers ministres.

Son amour pour les jeunes l’a poussé à lancer en 1985 les Journées mondiales de la Jeunesse, et les 19 JMJ de son pontificat ont rassemblé des millions de jeunes dans diverses parties du monde. D’autre part, son attention à la famille s’est exprimée par la tenue de Rencontres mondiales des Familles entreprises à son initiative en 1994.

Il a promu avec succès le dialogue avec les juifs et avec les représentants des autres religions, les invitant parfois à des rencontres de prière pour la paix, en particulier à Assise.

Sous sa direction l’Église s’est approchée du troisième millénaire et a célébré le grand Jubilé de l’An 2000, selon les orientations indiquées dans la Lettre apostolique Tertio Millennio Adveniente. Celle-ci s’est ensuite ouverte à la nouvelle époque, en recevant ses indications dans la Lettre apostolique Novo Millennio Ineunte, dans laquelle il montrait aux fidèles le chemin de l’avenir.

Avec l’Année de la Rédemption, l’Année mariale et l’Année de l’Eucharistie il a promu le renouveau spirituel de l’Église.

Il a donné une impulsion extraordinaire aux canonisations et aux béatifications, pour montrer d’innombrables exemples de la sainteté d’aujourd’hui, qui soient un encouragement pour les hommes de notre temps. Jean-Paul II a procédé à 147 cérémonies de béatification (1338 Bienheureux) et à 51 de canonisation (482 Saints). Il a proclamé Docteur de l’Église sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus.

Il a considérablement élargi le Collège des Cardinaux, en en créant 231 en neuf Consistoires, plus un in pectore, dont le nom n’a jamais été révélé. Il a également présidé six réunions plénières du Sacré Collège.

Jean-Paul II a présidé quinze Synodes des Évêques : six Assemblées ordinaires (1980, 1983, 1987, 1990, 1994 et 2001), une générale extraordinaire (1985), huit spéciales (1980, 1991, 1994, 1995, 1997, 1998 [2] et 1999).

Il a prononcé 20.351 discours pendant son seul pontificat dont 3.438 hors d’Italie. Au nombre de ses documents majeurs, on compte quatorze encycliques, quinze exhortations apostoliques, onze constitutions apostoliques et quarante-cinq lettres apostoliques.

À titre privé, en tant que Docteur, a également publié cinq livres : Entrer dans l’espérance (octobre 1994) ; Don et Mystère : en ce 50ème anniversaire de mon ordination sacerdotale (novembre 1996) ; Triptyque romain – Méditations poétiques (mars 2003) ; Levez-vous et allons ! (mai 2004) et Mémoire et Identité (février 2005).

Les seuls écrits officiels représentent plus de 80.000 pages ; à cela il faut ajouter des publications à titre personnel et sans doute des milliers de lettres et documents privés divers.

Il a promulgué le Catéchisme de l’Église catholique, à la lumière de la Tradition, interprétée avec autorité par le Concile Vatican II. Il a également réformé les Codes de droit canonique latin et oriental, a créé de nouvelles institutions et réorganisé la Curie romaine.

Jean-Paul II est décédé au Vatican le 2 avril 2005 à 21 h 37, tandis qu’on entrait déjà dans le Jour du Seigneur, Octave de Pâques et Dimanche de la Divine Miséricorde.

Les funérailles se sont déroulées le >>> 08/04/05 alors que, depuis son décès, plus de trois millions de fidèles étaient venus à Rome saluer sa dépouille, attendant jusqu’à 24 heures avant d’entrer dans la Basilique Saint Pierre.

Le 28 avril, le nouveau Pape Benoît XVI a accordé la dispense des 5 années après la mort pour l’ouverture de la Cause en béatification-canonisation de Jean-Paul II. La procédure canonique a été ouverte le 28 juin suivant par le card. Camillo Ruini, Vicaire général pour le diocèse de Rome.

Jean-Paul II (Karol Józef Wojty?a) a été officiellement élevé aux honneurs des autels le dimanche Ier mai 2011au cours de la messe de béatification, sur la place Saint-Pierre de Rome, présidée par le Pape Benoît XVI  (>>> Homélie).

Pour un approfondissement biographique :
&  >>> Ioannes Paulus PP. II 

Source principale : vatican.va (« Rév. x gpm »).

jeudi 14 mars 2013

Le 266e Pape se nomme François.

Habemus Papam

mercredi 13 mars 2013

L’Argentin Bergoglio est élu pape, il s’appelle François.

 

L’Argentin Jorge Mario Bergoglio est élu pape. Il a choisi le nom de François.
Ce jésuite argentin né en 1936, d’une grande classe mais d’une santé fragile, avait déjà été le challenger de Ratzinger en 2005. Il est le 266e Pape.
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« O Jésus, Roi suprême de l’Eglise, je renouvelle en ta présence, mon adhésion inconditionnelle à ton Vicaire sur la terre le Pape. En lui, tu as voulu nous montrer le chemin sûr que nous devons suivre au milieu du désarroi, de l’inquiètude et du découragement. Je crois fermement que par son intermédiaire, Tu nous gouvernes, nous enseignes et nous sanctifies, et qu’ainsi derrière lui, nous formons la véritable Eglise : une sainte, catholique et apostolique.
Accorde-moi la grâce d’aimer, de vivre et de propager ses enseignements, comme un enfant fidèle. Veille sur sa vie, illumine son intelligence, fortifie son esprit et défends-le de la calomnie et de la malveillance. Calme les vents destructeurs de l’infidélité et de la désobéissance et accorde-nous qu’auprès de lui, ton Eglise reste unie et ferme dans sa foi et ses oeuvres, et qu’elle soit ainsi l’instrument de ta rédemption. Ainsi soit-il. » 
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St Sylvestre

samedi 31 décembre 2011

Bx Jean-Paul II, pape de 1978 à 2005

samedi 22 octobre 2011

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Dieu, riche en miséricorde,
tu as appelé le bienheureux pape Jean-Paul II
à guider ton Église répandue dans le monde entier ;
forts de son enseignement,
accorde-nous d’ouvrir nos cœurs avec confiance
à la grâce salvifique du Christ, unique Rédempteur de l’homme.
Lui qui règne avec toi et le Saint Esprit,
maintenant et pour les siècles des siècles.

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Intentions de prières de Benoît 16 – mars 2011

lundi 28 février 2011

 

Universelle – Les pays d’Amérique latine.

Pour que les nations d’Amérique latine puissent cheminer dans la fidélité à l’Evangile et progresser dans la justice sociale et dans la paix.

Missionnaire – Les chrétiens persécutés.

Pour que le Saint-Esprit donne lumière et force aux communautés chrétiennes et aux fidèles persécutés ou discriminés à cause de l’Evangile en tant de régions du monde.

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Possible béatification de Jean-Paul II en 2011

mercredi 12 janvier 2011

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Trois médecins du Vatican ont conclu de la guérison «inexpliquée» d’une religieuse française suite à une prière de l’ancien pape. Un «miracle» nécessaire pour devenir bienheureux.

Deux doutes viennent d’être levés à Rome. Ils portaient sur la béatification de Jean-Paul II. Alors qu’elle avait été quasi annoncée pour 2010, puis ralentie, elle aura très certainement lieu en 2011. Et peut-être même avant l’été. C’est la fin d’un premier doute.

Le «miracle» en effet requis par l’Église catholique pour ouvrir la voie à toute béatification est en passe d’être officiellement reconnu par la congrégation romaine pour la Cause des saints. Et c’est la levée du second doute, car la «guérison par l’intercession de Jean-Paul II» d’une maladie de Parkinson d’une religieuse française, sœur Marie Simon-Pierre, 44 ans, reconnu au niveau diocésain du procès de béatification avait été mis en cause, à l’étape suivante, par l’un des trois médecins spécialistes de la commission médicale internationale du Saint-Siège.

Ce qui a retardé l’ensemble du processus de béatification, car il a fallu vérifier point par point tout le dossier médical de la religieuse et parvenir à un consensus entre les trois spécialistes. Ils ont pu conclure, fin 2010, à une guérison «inexpliquée» par la science. (source : LeFigaro.fr)

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Le Pape s’élève dans le monde pour la reconnaissance de l’Amour et de la Paix, ainsi que pour la reconnaissance du Don du Fils de Dieu. Mais l’homme se fragilise, et Dieu le Père va le rappeler très prochainement auprès de Lui. Le monde lui rendra un immense hommage et l’on parlera d’une demande de sanctification et de canonisation par la suite.

Marie Mère des hommes – septembre 1993

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Intentions du Pape

dimanche 31 octobre 2010

Générale : Les drogués et les victimes de toute forme de dépendance
Pour que grâce au soutien des communautés chrétiennes, ceux qui sont victimes de la drogue et de toute autre forme de dépendance trouvent dans la puissance de Dieu Sauveur la force de changer radicalement leur vie.
Missionnaire : La mission continentale en Amérique latine
Pour que les Eglises en Amérique latine poursuivent la mission continentale proposée par leurs Evêques, en l’insérant dans la tâche missionnaire universelle du peuple de Dieu.

Ensemble vers l’Assomption

mardi 10 août 2010

La fête de l’Assomption célèbre tout à la fois la mort, la résurrection glorieuse, l’entrée au ciel et le couronnement de la bienheureuse Vierge Marie. On dit assomption (d’un mot latin qui signifie enlever) et non ascension (monter) pour marquer que Marie fut enlevée au ciel, en corps et en âme, en vertu d’un privilège particulier. Cette fête fut célébrée à partir du Concile d’Éphèse (431) qui avait proclamé Marie Mère de Dieu. Fixée au 15 août, au commencement du VIe siècle, elle s’enrichit d’une vigile dès le début du VIIIe siècle. Elle a donc toujours été un jour de fête dans l’Église, surtout en France, à partir du voeu de Louis XIII, puis dans l’Église universelle, à partir de 1950, année de la proclamation du dogme de l’Assomption par le Pape Pie XII. Comme pour toutes les fêtes chrétiennes, il faut en chercher l’origine dans la vie du Christ. Si Marie est aujourd’hui honorée d’une façon toute particulière, c’est parce qu’elle a accepté d’être la Mère du Sauveur. L’humble fille de Nazareth à qui l’ange Gabriel a annoncé qu’elle serait la mère du Christ a répondu  » Oui « . Marie a accueilli dans sa chair, celui qui est l’origine de toute vie. Les Évangiles sont d’une discrétion étonnante sur Marie. Il faut beaucoup d’attention pour apercevoir sa figure, car le cœur du message des Évangiles, c’est la Révélation d’un Dieu Père par son Fils Jésus. Si les Évangiles ne s’attardent pas sur Marie, celle-ci n’en est pas moins présente auprès de son Fils, comme à Cana ou bien encore au pied de la Croix. Marie est  » la servante du Seigneur  » comme le dit le Magnificat. Marie accompagne la vie de Jésus car elle est à sa manière une disciple. Une femme qui a su écouter la Parole de Vie et se mettre à son service.

Quand Jésus ressuscite, c’est le triomphe de la vie qui est manifesté au grand jour. La mort n’a pas pu retenir captif le Maître de la vie. Jésus n’a pas connu la corruption du tombeau. C’est notre salut, notre bonheur qui est ainsi annoncé. La mort n’a pas le dernier mot. Avec la Résurrection de Jésus, c’est l’annonce de notre propre résurrection personnelle qui est dévoilée.  » Je crois en la résurrection de la chair « . L’affirmation du Credo est constitutive de notre foi chrétienne. Croire en Dieu, croire en son Fils et en sa Bonne Nouvelle, c’est croire aussi à la vie éternelle et à la résurrection des corps.

Marie est désignée comme la première des croyantes parce qu’elle a cru en la venue du Christ. La fête de l’Assomption est issue de cette  » logique  » de foi. Si Marie est la première de ceux qui ont placé leur foi en Jésus, il est naturel qu’en elle soit manifestée avant tout autre ce en quoi elle a vraiment cru. Or, la Résurrection de la chair fait partie de sa foi. L’Assomption est la célébration de l’accueil en Marie de la vie éternelle jusque dans sa chair.

Marie est une femme d’Israël. Elle a vécu sa condition humaine pleinement mais sans le péché. La solidarité avec l’humanité est cependant totale. Sa vie de jeune fille, sa vie de mère, a été marquée par les joies, les souffrances, les peines et aussi par la mort. Marie n’a pas échappé à la mort. Comme son Fils elle a assumé l’ensemble de la condition humaine. Mais, sa vie a été remplie par la présence de l’Esprit de Dieu. Marie après sa mort- nos frères chrétiens d’Orient appellent cette fête du nom de Dormition- a été enlevée à la vie terrestre pour entrer d’emblée dans la vie en Dieu. Voilà le mystère de la fête de l’Assomption. C’est un résumé du parcours du croyant. Si je place ma foi en Jésus ressuscité, je suis destiné corps et âme à vivre dans le sein de Dieu. Et Marie fut la première à vivre cela.

Souvent, une confusion dans les mots : Ascension, Assomption. En fait, ils sont très proches. L’Ascension, où montée au Ciel de Jésus-Christ est commémorée 40 jours après Pâque, après la Résurrection. Ce jour là, le Seigneur disparaît de la vue de ses disciples :  » Il n’est pas ici, il vous précède en Galilée… « . Le parcours terrestre de Jésus est achevé, mais pas de manière définitive. Il se poursuit par la présence missionnaire de ses disciples dans l’attente de son retour. Son Corps – l’Église – poursuit la mission du prophète de Jérusalem, reconnu et confessé comme Fils de Dieu.