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Archive pour le mot-clef ‘Parole Divine’

Semer dans le monde entier

mercredi 24 janvier 2024

« Voici que le semeur est sorti pour semer. » La scène est d’actualité. Aujourd’hui le semeur divin sème encore sa semence à la volée. L’œuvre de salut continue de se réaliser, et le Seigneur veut se servir de nous ; il désire que nous, les chrétiens, nous ouvrions à son amour tous les chemins de la terre ; il nous invite à propager son message divin, par la doctrine et par l’exemple, jusqu’aux confins du monde. Il nous demande, à nous, citoyens de la société qu’est l’Église, et citoyens de la société civile, d’être chacun un autre Christ dans l’accomplissement fidèle de ses devoirs, en sanctifiant son travail professionnel et les obligations de son état.

Si nous considérons ce monde qui nous entoure, et que nous aimons parce qu’il est l’œuvre de Dieu, nous y verrons se réaliser la parabole : la parole de Jésus est féconde, elle suscite en de nombreuses âmes la soif de se donner et d’être fidèles. La vie et le comportement de ceux qui servent Dieu ont modifié l’histoire, et même beaucoup de ceux qui ne connaissent pas le Seigneur sont mus, peut-être sans le savoir, par des idéaux dont l’origine se trouve dans le christianisme.

Nous voyons aussi qu’une partie de la semence tombe dans la terre stérile, ou parmi les épines et les broussailles ; qu’il y a des cœurs qui se ferment à la lumière de la foi. Si les idéaux de paix, de réconciliation, de fraternité sont acceptés et proclamés, ils sont trop souvent démentis par les faits. Quelques-uns s’acharnent en vain à bâillonner la voix de Dieu, en ayant recours, pour empêcher sa diffusion, soit à la force brutale, soit à une arme moins bruyante mais peut-être plus cruelle parce qu’elle insensibilise l’esprit : l’indifférence.

Saint Josémaria Escriva de Balaguer (1902-1975)

 

 

 

« Jésus l’interpella vivement : Silence ! Sors de cet homme. »

mardi 9 janvier 2024

« La Parole de Dieu est vivante et efficace, plus incisive qu’un glaive à deux tranchants » (He 4,12). Toute la grandeur, la force et la sagesse de la Parole de Dieu, voilà ce que l’apôtre montre par ces mots à ceux qui cherchent le Christ, lui qui est la parole, la puissance et la sagesse de Dieu (1Co 1,24). (…) Quand on proclame cette Parole, la voix qui la prononce donne à une parole extérieurement audible la puissance de sa Parole intérieurement perçue. Dès lors, les morts ressuscitent (Lc 7,22) et ce témoignage fait surgir de nouveaux enfants d’Abraham (Mt 3,9). Elle est donc vivante, cette Parole. Vivante dans le cœur du Père, vivante sur les lèvres du prédicateur, et vivante dans les cœurs remplis de foi et d’amour. Et puisque c’est une Parole vivante, nul doute qu’elle ne soit aussi efficace.

Elle agit avec efficacité dans la création du monde, dans son gouvernement et dans sa rédemption. Qu’est-ce qui pourrait être plus efficace ou plus fort ? « Qui dira les prouesses du Seigneur ? Qui fera entendre toute sa gloire ? » (Ps 105 – hébr. 106 –, 2) L’efficacité de cette Parole se manifeste dans ses œuvres ; elle se manifeste aussi dans la prédication. Car elle ne revient jamais sans effet, mais elle profite à tous ceux à qui elle est envoyée (Is 55,11).

La Parole est donc efficace, et plus pénétrante qu’une épée à deux tranchants, quand elle est reçue avec foi et amour. En effet, qu’est-ce ce qui serait impossible pour celui qui croit ? (Mc 9,23) Et qu’est-ce ce qui serait difficile pour celui qui aime ?

Baudouin de Ford (?-v. 1190)

 

 

 

Les paroles salutaires qui réjouissent le cœur de l’homme

samedi 14 octobre 2023

L’esprit humain ne saurait demeurer vide de pensées. S’il ne s’occupe des choses de Dieu, il reste fatalement engagé dans ce qu’il a précédemment appris ; tant qu’il n’a pas où revenir à tout moment et exercer son infatigable activité, une pente irrésistible l’entraîne vers les sujets dont il fut imbu dès la première enfance. (…)

Recueillies avec empressement, soigneusement déposées et étiquetées dans les retraites de l’âme, munies du cachet du silence, il en sera des paroles salutaires comme de vins au parfum suave, qui réjouissent le cœur de l’homme. Mûries par de longues réflexions et dans les lenteurs de la patience, vous les verserez du réceptacle de votre poitrine avec des flots de senteurs embaumés ; telle une fontaine sans cesse jaillissante, elles surabonderont des conduits de l’expérience et des canaux inondants des vertus ; elles sourdront de votre cœur, comme d’un abîme, en fleuves intarissables.

Il arrivera de vous, en effet, ce qui est dit dans les Proverbes à l’homme pour qui toutes ces choses sont devenues des réalités : « Bois l’eau de tes citernes et de la source de tes puits. » (Pr 5, 15 LXX) Selon la parole du prophète Isaïe, « vous serez comme un jardin bien arrosé, comme une source d’eau qui jamais ne tarit. Les lieux déserts depuis des siècles seront pour vous bâtis ; vous relèverez les fondements posés de génération en génération. » (Is 58, 11-12) La béatitude promise par le même prophète vous sera donnée en partage : « Le Seigneur ne fera plus s’éloigner de toi ton maître, et tes yeux verront ton précepteur. Tes oreilles entendront la voix de celui qui t’avertira, criant derrière toi : Voici le chemin ; marchez-y ; ne vous en détournez ni à droite ni à gauche. » (Is 30, 20-21)

Et, de la sorte, il se fera que non seulement toute la direction de votre cœur et son étude, mais les écarts mêmes de vos pensées et leur vagabondage incertain ne seront plus qu’une sainte et incessante méditation de la loi divine.

Saint Jean Cassien (v. 360-435)

 

 

 

 

« Celui qui a des oreilles pour entendre, qu’il entende. »

samedi 23 septembre 2023

Si la semence sèche, ce n’est pas à cause de la chaleur. Jésus n’a pas dit qu’elle a séché à cause de la chaleur, mais « faute de racine ». Si la parole est étouffée, cela ne vient pas des épines, mais de ceux qui les ont laissé pousser en liberté. Avec de la volonté, tu peux les empêcher de pousser, tu peux faire de la richesse un usage convenable. C’est pour cela que le Sauveur parle non du « monde » mais du « souci du monde », non de « la richesse » mais de la « séduction de la richesse ». N’accusons donc pas les choses elles-mêmes, mais la corruption de notre conscience. (…)

Ce n’est pas le cultivateur, tu le vois, ce n’est pas la semence, c’est la terre où elle est reçue qui explique tout, c’est-à-dire les dispositions de notre cœur. Là aussi la bonté de Dieu pour l’homme est immense, puisque, loin d’exiger une même mesure de vertu, il accueille les premiers, ne repousse pas les seconds et donne une place aux troisièmes. (…)

Il faut donc d’abord écouter la Parole avec attention, puis la garder fidèlement en mémoire, puis être plein de courage, puis mépriser la richesse et se délivrer de l’amour de tous les biens du monde. Si Jésus met l’attention pour la Parole au premier rang et avant toutes les autres conditions, c’est qu’elle est la condition nécessaire. « Comment croire sans d’abord l’entendre ? » (Rm 10,14) Et nous aussi, si nous ne faisons pas attention à ce qui nous est dit, nous ne connaîtrons pas les devoirs à remplir. Après seulement viennent le courage et le mépris des biens du monde. Pour mettre à profit ces leçons, fortifions-nous de toute façon : soyons attentifs à la Parole, poussons profondément nos racines et débarrassons-nous de tout le souci du monde.

Saint Jean Chrysostome (v. 345-407)

 

 

 

« Mon Père l’aimera et nous ferons chez lui une demeure. »

lundi 8 mai 2023

Quand, Paul te dit : « Dieu, qui jadis a dit à la lumière de briller du sein des ténèbres, lui qui a brillé en moi… » (cf. 2 Co 4,6), quel autre Dieu, dis-moi, t’invite-t-il à concevoir sinon celui-là même qui habite la lumière insoutenable et que jamais encore, nul absolument des hommes n’a vu. Car c’est lui qui, suressentiel et incréé auparavant, a pris chair et s’est montré à moi comme créature en me divinisant totalement, moi qu’il a assumé de façon merveilleuse. (…)

Donc ceux qui ont reçu Dieu grâce aux œuvres de la foi et ont mérité le nom de dieux, engendrés par l’Esprit, oui, lui-même, ils le voient, lui leur Père qui ne cesse d’habiter la lumière inaccessible ; ils l’ont en eux-mêmes, habitant à demeure, et eux-mêmes habitent en lui, l’absolument inaccessible.

Voilà la foi véritable, voilà l’œuvre de Dieu, voilà le sceau des chrétiens, voilà la communion avec Dieu, voilà la participation, voilà les arrhes divines, voilà en quoi consiste la vie, voilà le Royaume, voilà le vêtement, la robe du Seigneur que les baptisés revêtent par la foi, et non pas à leur insu, je te le dis, ni inconsciemment, mais grâce à la foi, sciemment et consciemment. (…)

Une fois tout entier devenu tel que je viens de le dire, alors viens et tiens-toi avec nous, ô mon frère, sur la montagne de la connaissance divine, de la contemplation divine, et ensemble nous entendrons la voix du Père !

Syméon le Nouveau Théologien (v. 949-1022)

 

 

« Aujourd’hui écouterez-vous sa parole ? » (Ps 94,7)

vendredi 10 février 2023

Comment pouvons-nous discerner la voix de Dieu parmi les mille voix que nous entendons chaque jour dans notre monde ? Je dirais que Dieu nous parle de très nombreuses façons. Il nous parle au moyen d’autres personnes, à travers nos amis, nos parents, le curé, les prêtres. (…) Il parle à travers les événements de notre vie, dans lesquels nous pouvons discerner un geste de Dieu. Il parle également à travers la nature, la création, et il parle, naturellement et surtout, dans sa parole, dans l’Écriture sainte, lue dans la communion de l’Église et lue de manière personnelle en dialogue avec Dieu.

Il est important de lire l’Écriture sainte d’une façon très personnelle, d’une part, et réellement, comme le dit saint Paul (1Th 2,13), non pas comme la parole d’un homme ou un document du passé, comme si nous lisions Homère, Virgile, mais comme une parole de Dieu qui est toujours actuelle et qui me parle. Il est important d’apprendre à écouter un texte, historiquement du passé mais la parole vivante de Dieu, c’est-à-dire d’entrer en prière, et ainsi de faire de la lecture de l’Écriture sainte un entretien avec Dieu. Saint Augustin, dans ses homélies, dit souvent : « J’ai frappé plusieurs fois à la porte de cette parole, jusqu’à ce que je puisse entendre ce que Dieu me disait ». Il y a d’une part cette lecture très personnelle, cet entretien personnel avec Dieu, dans lequel je cherche ce que le Seigneur me dit. Mais en plus de cette lecture personnelle, il est très important d’effectuer une lecture communautaire, car le sujet vivant de l’Écriture sainte c’est le Peuple de Dieu, c’est l’Église.

Benoît XVI

 

 

 

« Jésus passait par les villes et les villages en enseignant. »

dimanche 21 août 2022

Faites bien attention, frères très chers : les saintes Écritures nous ont été transmises pour ainsi dire comme des lettres venues de notre patrie. Notre patrie, en effet, c’est le paradis ; nos parents, ce sont les patriarches, les prophètes, les apôtres et les martyrs ; nos concitoyens, les anges ; notre roi, le Christ. Quand Adam a péché, nous avons été pour ainsi dire jetés dans l’exil de ce monde. Mais parce que notre roi est fidèle et miséricordieux plus qu’on ne peut le penser ou le dire, il a daigné nous envoyer, par l’intermédiaire des patriarches et des prophètes, les saintes Écritures, comme des lettres d’invitation par lesquelles il nous invitait dans notre éternelle et première patrie. (…) En raison de son ineffable bonté, il nous a invités à régner avec lui.

Dans ces conditions, quelle idée se font d’eux-mêmes les serviteurs qui (…) ne daignent pas lire les lettres qui nous invitent à la béatitude du Royaume ? (…) « Celui qui ignore sera ignoré » (1Co 14,38). Certainement, celui qui néglige de chercher Dieu dans ce monde par la lecture des textes sacrés, Dieu à son tour refusera de l’admettre dans la béatitude éternelle. Il doit craindre qu’on ne lui ferme les portes, qu’on ne le laisse dehors avec les vierges folles (Mt 25,10) et qu’il ne mérite d’entendre : « Je ne sais pas qui vous êtes ; je ne vous connais pas ; écartez-vous de moi, vous tous qui faites le mal » (…) Celui qui veut être écouté favorablement de Dieu doit commencer par écouter Dieu. Comment aurait-il le front de vouloir que Dieu l’écoute favorablement, s’il en fait si peu de cas qu’il néglige de lire ses préceptes ?

Saint Césaire d’Arles (470-543)

 

 

Le Saint-Esprit n’écrit plus d’évangile que dans les cœurs

samedi 4 juin 2022

Dès l’origine du monde, Jésus Christ vit en nous ; il opère en nous tout le temps de notre vie…; il a commencé en soi-même et il continue dans ses saints une vie qui ne finira jamais… Si « le monde entier n’est pas capable de contenir tout ce que l’on pourrait écrire de Jésus », de ce qu’il a fait, ou dit, et de sa vie en lui-même, si l’Évangile ne nous en crayonne que quelques petits traits, si la première heure est si inconnue et si féconde, combien faudrait-il écrire d’évangiles pour faire l’histoire de tous les moments de cette vie mystique de Jésus Christ, qui multiplie les merveilles à l’infini et les multipliera éternellement, puisque tous les temps, à proprement parler, ne sont que l’histoire de l’action divine ? Le Saint-Esprit a fait marquer en caractères infaillibles et incontestables quelques moments de cette vaste durée ; il a ramassé dans les Écritures quelques gouttes de cette mer ; il a fait voir par quelles manières secrètes et inconnues il a fait paraître Jésus Christ au monde…

Le reste de l’histoire de cette divine action qui consiste dans toute la vie mystique que Jésus mène dans les âmes saintes, jusqu’à la fin des siècles, n’est que l’objet de notre foi… Le Saint-Esprit n’écrit plus d’évangile que dans les cœurs ; toutes les actions, tous les moments des saints sont l’évangile du Saint-Esprit ; les âmes saintes sont le papier, leurs souffrances et leurs actions sont l’encre. Le Saint-Esprit, par la plume de son action, écrit un évangile vivant. Et on ne pourra le lire qu’au jour de la gloire où, après être sorti de la presse de cette vie, on le publiera.

Ô la belle histoire ! le beau livre que l’Esprit Saint écrit présentement ! Il est sous la presse, âmes saintes, il n’y a point de jour qu’on n’en arrange les lettres, que l’on n’y applique l’encre, que l’on n’en imprime les feuilles. Mais nous sommes dans la nuit de la foi : le papier est plus noir que l’encre…; c’est une langue de l’autre monde, on n’y comprend rien ; vous ne pouvez lire cet évangile que dans le ciel.

Jean-Pierre de Caussade (1675-1751)

« Dans le monde, vous trouverez la détresse, mais ayez confiance : moi, je suis vainqueur du monde. »

lundi 30 mai 2022

Bien que nous aimions tous la paix et que nous ayons au fond du cœur l’espérance que notre action en faveur de la paix ne sera pas inutile, ni vous ni moi ne pouvons éluder les pressions de ce temps. Cela signifie que nous ne pouvons pas nous libérer du doute général que, selon les lois de l’histoire, quelque chose puisse changer : une guerre succède à une autre guerre, et chaque fois, cela porte un coup mortel à la cause de la paix. Nous vivons encore trop sous l’influence de ceux qui affirment que ceux qui veulent la paix doivent s’armer pour vaincre la guerre…

Il est remarquable de constater qu’au cours des siècles, jaillissent constamment des héros de paix, des prédicateurs du message de paix… Nous trouvons ces messagers, ces apôtres de la paix en tout temps et en tout lieu. Et de nos jours, par chance, nous n’en manquons pas. Mais aucun messager de la paix n’a trouvé un écho plus vaste que Celui que nous…appelons le Roi de la paix (Is 9,5). Permettez-moi de vous rappeler qui est ce messager. Le jour de Pâques, il semblait que les apôtres avaient perdu toute espérance depuis la mort du Christ sur la croix. Alors qu’aux yeux du monde la mission du Christ était terminée, avait échoué, était incomprise, il est apparu au milieu de ses apôtres réunis au Cénacle par crainte des ennemis, et, au lieu de déclarations belliqueuses contre leurs adversaires, ils s’entendent dire : « Je vous laisse ma paix, je vous donne ma paix. Ce n’est pas à la manière du monde que je vous la donne » (Jn 14,27)…

Je voudrais répéter cette parole, la faire résonner dans le monde entier, sans me préoccuper de qui l’entendra. Je voudrais la répéter si souvent que, même si…nous l’avons refusée, nous arrivions à l’écouter jusqu’à ce que nous l’ayons tous entendue et comprise.

Bienheureux Titus Brandsma

 

 

« La foule se divisa à son sujet. »

samedi 2 avril 2022

Dans le mystère pascal sont dépassées les limites du mal multiforme auquel participe l’homme durant son existence terrestre : la croix du Christ, en effet, nous fait comprendre que les racines les plus profondes du mal plongent dans le péché et dans la mort ; ainsi devient-elle un signe eschatologique. C’est seulement à la fin des temps et lors du renouvellement définitif du monde qu’en tous les élus l’amour vaincra le mal en ses sources les plus profondes (…).

Dans l’accomplissement eschatologique, la miséricorde se révélera comme amour, tandis que dans le temps, dans l’histoire humaine qui est aussi une histoire de péché et de mort, l’amour doit se révéler surtout comme miséricorde, et se réaliser sous cette forme. Le programme messianique du Christ, programme de miséricorde, devient celui de son peuple, de l’Église. Au centre même de ce programme se tient toujours la croix, puisqu’en elle la révélation de l’amour miséricordieux atteint son sommet. (…)

Le Christ, le Crucifié, est la Parole qui ne passe pas (Mt 24,35). Il est celui qui se tient à la porte et frappe au cœur de tout homme (Ap 3,20), sans contraindre sa liberté, mais en cherchant à en faire surgir un amour qui soit non seulement acte d’union au Fils de l’homme souffrant, mais aussi une forme de miséricorde manifestée par chacun de nous à l’égard du Fils du Père éternel. Dans ce programme messianique du Christ et la révélation de la miséricorde par la croix, la dignité de l’homme pourrait-elle être plus respectée et plus grande, puisque cet homme, s’il est objet de la miséricorde, est aussi en même temps en un certain sens celui qui exerce la miséricorde ?

Saint Jean-Paul II (1920-2005)