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Archive pour le mot-clef ‘un’

« Le Père et moi, nous sommes UN. »

mardi 23 avril 2024

Voici la foi catholique : nous vénérons un Dieu dans la Trinité et la Trinité dans l’unité, sans confondre les personnes, sans diviser la substance : autre est en effet la personne du Père, autre celle du Fils, autre celle du Saint Esprit ; mais le Père, le Fils et le Saint Esprit ont une même divinité, une gloire égale, une même éternelle majesté. Comme est le Père, tel est le Fils, tel le Saint Esprit : incréé est le Père, incréé le Fils, incréé le Saint Esprit… Ainsi le Père est Dieu, le Fils est Dieu, le Saint Esprit est Dieu ; et cependant, ils ne sont pas trois dieux, mais un Dieu…

Voici la foi droite : nous croyons et nous confessons que notre Seigneur Jésus Christ, Fils de Dieu, est Dieu et homme : il est Dieu, de la substance du Père, engendré avant les siècles ; et il est homme, de la substance de sa mère, né dans le temps : Dieu parfait, homme parfait, composé d’une âme raisonnable et d’un corps humain, égal au Père selon la divinité, inférieur au Père selon l’humanité. Bien qu’il soit Dieu et homme, il n’y a pas cependant deux Christ, mais un Christ : un, non parce que la divinité a passé dans la chair, mais parce que l’humanité a été assumée par Dieu ; un absolument, non par un mélange de substance, mais par l’unité de personne. Car, de même que l’âme raisonnable et le corps font un homme, de même Dieu et l’homme font un Christ. Il a souffert pour notre salut, il est descendu aux enfers, le troisième jour il est ressuscité des morts, il est monté aux cieux, il siège à la droite du Père, d’où il viendra juger les vivants et les morts.

Symbole « Quicumque »

dit de saint Athanase (entre 430 et 500)

 

 

 

Fête de sainte Marie-Madeleine, disciple du Seigneur

samedi 22 juillet 2023

« Jésus lui dit : Ne me touche pas, car je ne suis pas encore monté vers mon Père. » Ces paroles contiennent une vérité que nous devons examiner avec beaucoup d’attention. Jésus enseigne la foi à cette femme qui l’avait reconnu comme maître et lui avait donné ce titre. Le divin jardinier semait une graine de moutarde dans le cœur de Marie Madeleine, comme il l’aurait fait dans un jardin (Mt 13,31). Mais que signifie donc : « Ne me touche pas, car je ne suis pas encore monté vers mon Père » ?…

On peut dire que par ces mots Jésus a voulu que la foi qu’on a en lui, foi par laquelle on le touche spirituellement, aille jusqu’à croire que lui et son Père sont un (Jn 10,30). Car celui qui progresse en lui jusqu’à reconnaître qu’il est l’égal du Père monte en quelque sorte jusqu’au Père dans le secret de son âme. Autrement, on ne touche pas le Christ comme il le veut, c’est-à-dire on n’a pas en lui la foi qu’il demande.

Marie pouvait croire en lui tout en pensant qu’il n’était pas l’égal du Père : voilà l’erreur que le Seigneur écarte en disant : « Ne me touche pas. » C’est-à-dire : « Ne crois pas en moi dans l’esprit où tu es encore. N’en reste pas à penser à ce que je me suis fait pour toi sans aller jusqu’à penser à cette nature divine qui t’a faite toi-même. » Comment pouvait-elle ne pas croire encore de façon tout humaine en celui qu’elle pleurait comme un homme ? « Je ne suis pas encore monté vers mon Père, lui dit-il. Tu me toucheras quand tu croiras que je suis Dieu, parfaitement égal au Père. »

Saint Augustin (354-430)

 

 

 

« Qu’ils soient un en nous. » (Jn 17,21)

jeudi 25 mai 2023

En sa prière sacerdotale avant la Passion, le Christ Jésus ne fait qu’une demande pour ses apôtres et pour ceux qui croiront en leur parole : qu’ils soient un avec Lui, comme Lui et son Père sont un (Jn 17,21), afin qu’ils puissent voir sa gloire (Jn 17,24). Cela, le Christ Jésus l’exige comme le prix de son sacrifice. Cette unité est le but de l’Incarnation et de la Rédemption. Elle est vitale pour nos âmes et pour l’Église. (…) L’Église c’est le Christ diffusé ou le Christ répandu en ses membres. Elle le prolonge en lui fournissant des humanités de surcroît dans lesquelles il étale les richesses de sa grâce et par lesquelles il continue sa mission sacerdotale ici-bas. La grâce divine, qui ne peut nous venir que du Christ, nous enchaîne au Christ et nous fait du Christ. Ainsi nous sommes au Christ et le Christ est à Dieu. (…)

Tel est le plan de Dieu qui nous enveloppe et les desseins qu’il veut réaliser en nous et par nous. Nous serons du Christ ou nous n’aurons pas de vie surnaturelle ; nous serons Fils avec le Verbe incarné au sein de la Trinité sainte ou nous serons exclus du royaume des cieux. Ces vérités ne doivent pas seulement fournir un aliment à notre contemplation. Puisqu’elles commandent toute l’œuvre divine de la Rédemption et de l’organisation de l’Église, elles doivent présider à la coopération qui nous est demandée à cette œuvre divine. Ces vérités si hautes sont parmi les plus pratiques pour la vie spirituelle et pour l’apostolat.

Bienheureux Marie-Eugène de l’Enfant-Jésus (1894-1967)

 

 

 

« Qu’ils soient un ! »

mercredi 24 mai 2023

Il y a une seule Église qui, par sa fécondité toujours croissante, embrasse une multitude toujours plus ample. Le soleil envoie beaucoup de rayons, mais sa source lumineuse est unique ; l’arbre se divise en beaucoup de branches, mais il n’a qu’un tronc vigoureusement appuyé sur des racines tenaces ; d’une source découlent bien des ruisseaux ; cette multiplicité ne s’épanche, semble-t-il, que grâce à la surabondance de ses eaux, et pourtant tout se ramène à une origine unique. Séparez un rayon solaire de la masse du soleil, l’unité de la lumière ne comporte pas un tel fractionnement. Arrachez une branche à un arbre : le rameau brisé ne pourra plus germer. Coupez un ruisseau de la source, l’élément tronqué tarit.

Il en va de même de l’Église du Seigneur : elle diffuse dans l’univers entier les rayons de sa lumière, mais une est la lumière qui se répand ainsi partout, l’unité du corps ne se morcelle pas. Elle étend sur toute la terre ses rameaux d’une puissante vitalité, elle épanche au loin ses eaux surabondantes. Il n’y a cependant qu’une seule source, qu’une seule origine, qu’une seule mère.

Le sacrement de l’unité, ce lien d’une concorde indissolublement cohérente, nous est représenté dans l’Évangile par cette tunique de notre Seigneur Jésus Christ, laquelle n’est point divisée ni déchirée, mais qui, tirée au sort pour savoir qui revêtirait le Christ, arrive intacte à celui qui en devient le maître, sans qu’elle ait été abîmée ni découpée. Le peuple du Christ, lui non plus, ne peut être divisé. Et sa tunique, une, d’une seule pièce, d’un seul tissu, figure la concorde si cohérente de notre peuple, à nous autres qui avons revêtu le Christ.

Indivisible est l’unité ; un corps ne peut perdre sa cohésion ni être mis en pièces, ses entrailles déchirées et dispersées et dispersées en morceaux. Tout ce qui s’éloigne du centre de la vie ne saurait vivre et respirer à part, il perd la substance de son salut.

Saint Cyprien (v. 200-258)

 

 

 

« Le Père et moi, nous sommes Un. »

mardi 2 mai 2023

Le mystère de la très sainte Trinité est appelé par les docteurs de l’Église la substance du Nouveau Testament, c’est-à-dire le plus grand de tous les mystères, la source et le fondement des autres. C’est pour le connaître et le contempler que les anges ont été créés dans le ciel et les hommes sur la terre. (…) C’est pour manifester ce mystère plus clairement que Dieu lui même est descendu du séjour des anges vers les hommes. (…)

L’apôtre Paul annonce la Trinité des personnes et l’unité de leur nature quand il écrit : « Tout est de lui, et par lui, et en lui ; à lui la gloire pour l’éternité ! » (Rm 11,36). (…) Saint Augustin écrit, en commentant ce passage : « Ces paroles ne sont pas à prendre au hasard. ‘De lui’ désigne le Père, ‘par lui’ le Fils, ‘en lui’ le Saint-Esprit ». Avec justesse l’Église a l’habitude d’attribuer au Père les œuvres de la Divinité où resplendit la puissance, au Fils celles où resplendit la sagesse, à l’Esprit Saint celles où resplendit l’amour. Non pas que toutes les perfections et les œuvres extérieures ne sont communes aux personnes divines : « les œuvres de la Trinité sont indivisibles, comme l’essence de la Trinité est indivisible… » (St Augustin).

Mais, par une certaine comparaison, une certaine affinité entre ces œuvres et les propriétés des personnes, les œuvres sont attribuées ou « appropriées », comme l’on dit, à une des personnes plutôt qu’aux autres. (…) De cette façon, le Père, qui est « le principe de toute la divinité » (St Augustin), est aussi la cause efficiente de toute chose, de l’incarnation du Verbe, et de la sanctification des âmes : « tout est de lui ». Mais le Fils, le Verbe, la Parole de Dieu et l’image de Dieu, est aussi la cause-modèle, l’archétype ; de lui tout ce qui a été créé reçoit sa forme et sa beauté, l’ordre et l’harmonie. Il est pour nous « le chemin, la vérité et la vie » (Jn 14,6), le réconciliateur de l’homme avec Dieu : « tout est par lui ». Le Saint-Esprit est la cause ultime de toute chose (…), la bonté divine et l’amour mutuel du Père et du Fils ; par sa force puissante mais douce, il complète l’amour mutuel du Père et du Fils ; par sa force puissante mais douce, il complète l’œuvre cachée du salut éternel de l’homme et la mène à sa perfection : « tout est en lui ».

Léon XIII

 

 

 

« Que tous, ils soient un. »

dimanche 29 mai 2022

Il n’y a pas de véritable œcuménisme sans conversion intérieure. En effet, c’est du renouveau de l’esprit (Ep 4,23), du renoncement à soi-même et d’une libre effusion de charité que naissent et mûrissent les désirs de l’unité… Que les tous fidèles se souviennent donc qu’ils feront progresser l’union des chrétiens, bien plus, qu’ils la réaliseront, dans la mesure où ils s’appliqueront à vivre plus purement selon l’Évangile. En effet, plus leur communion avec le Père, le Verbe et l’Esprit Saint sera étroite, plus ils pourront rendre intime et facile le développement de la fraternité mutuelle.

Cette conversion du cœur et cette sainteté de vie, unies aux prières publiques et privées pour l’unité des chrétiens, doivent être regardées comme l’âme de tout le mouvement œcuménique et peuvent être appelées à bon droit œcuménisme spirituel.

C’est déjà un usage pour les catholiques de se réunir souvent pour prier pour l’unité de l’Église, que le Sauveur lui-même, la veille de sa mort, a adressée de façon suppliante à son Père : « Que tous, ils soient un » (Jn 17,21). Dans certaines circonstances particulières, par exemple à l’occasion de réunions de prières prévues « pour l’unité » et lors des réunions œcuméniques il est permis, bien plus, il est souhaitable que les catholiques s’associent avec les frères séparés pour prier. Des prières communes de ce genre sont assurément un moyen très efficace pour demander la grâce de l’unité et constituent une expression authentique des liens par lesquels les catholiques demeurent unis avec les frères séparés : « Là, en effet, où deux ou trois sont réunis en mon nom, je suis au milieu d’eux » (Mt 18,20).

Concile Vatican II

 

 

 

« Père saint, garde mes disciples … pour qu’ils soient un, comme nous-mêmes. »

dimanche 16 mai 2021

Le Bien-Aimé dit dans le Cantique des Cantiques : « Unique est ma colombe, unique ma parfaite. Elle est la fille unique de sa mère… » (6,9). Mais le sens de ces paroles nous apparaît plus clairement dans le discours du Seigneur rapporté par l’Évangile. Par sa bénédiction il a donné toute puissance à ses disciples ; puis, en priant son Père, il accorde les autres biens à ceux qui en sont dignes. Et il ajoute le plus important des biens : que ses disciples ne soient plus divisés (…), mais qu’ils soient tous un par leur union au seul et unique bien. Ainsi par « l’unité de l’Esprit Saint », étant liés « par le lien de la paix », ils seront tous « un seul corps et un seul esprit, par l’unique espérance à laquelle ils ont tous été appelés » (Ep 4,3-4). (…)

« Qu’ils soient un comme toi, Père tu es en moi et moi en toi. » Or, le lien de cette unité, c’est la gloire. Que l’Esprit Saint soit appelé gloire, personne ne pourrait y contredire s’il est attentif aux paroles du Seigneur : « La gloire que tu m’as donnée, je la leur ai donnée » (Jn 17,22). En effet, il leur a donné cette gloire quand il a dit : « Recevez l’Esprit Saint » (Jn 20,22). Cette gloire, qu’il possédait de tout temps, « avant le commencement du monde » (Jn 17,5), le Christ l’a pourtant reçue lorsqu’il a revêtu notre nature humaine. Et lorsque cette nature a été glorifiée par l’Esprit, tout ce qui participe de la même nature a reçu la communication de la gloire de l’Esprit, en commençant par les disciples. C’est pourquoi Jésus dit : « Père, la gloire que tu m’as donnée, je la leur ai donnée, afin qu’ils soient un comme nous sommes un ».

Saint Grégoire de Nysse (v. 335-395)

 

 

« Le Père et moi nous sommes un. »

mardi 5 mai 2020

Les chrétiens sont baptisés « au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit » (Mt 28,19). Auparavant ils répondent « Je crois » à la triple interrogation qui leur demande de confesser leur foi au Père, au Fils et à l’Esprit : « La foi de tous les chrétiens repose sur la Trinité » (St Césaire d’Arles). Les chrétiens sont baptisés « au nom » du Père et du Fils et du Saint-Esprit et non pas « aux noms » de ceux-ci car il n’y a qu’un seul Dieu, le Père Tout-Puissant et son Fils unique et l’Esprit Saint : la Très Sainte Trinité.

Le mystère de la Très Sainte Trinité est le mystère central de la foi et de la vie chrétienne. Il est le mystère de Dieu en lui-même. Il est donc la source de tous les autres mystères de la foi, lumière qui les illumine. Il est l’enseignement le plus fondamental et essentiel dans la hiérarchie des vérités de la foi. « Toute l’histoire du salut n’est autre que l’histoire de la voie et des moyens par lesquels le Dieu vrai et unique, Père, Fils et Saint-Esprit, se révèle, se réconcilie et s’unit les hommes qui se détournent du péché ». (…)

La Trinité est un mystère de foi au sens strict, un des « mystères cachés en Dieu, qui ne peuvent être connus s’ils ne sont révélés d’en haut ». Dieu certes a laissé des traces de son être trinitaire dans son œuvre de création et dans sa révélation au cours de l’Ancien Testament. Mais l’intimité de son Être comme Trinité Sainte constitue un mystère inaccessible à la seule raison et même à la foi d’Israël avant l’incarnation du Fils de Dieu et la mission du Saint-Esprit.

Catéchisme de l’Église catholique

 

 

 

« Pour qu’ils aient en eux l’amour dont tu m’as aimé et que moi, aussi, je sois en eux »

jeudi 6 juin 2019

Notre Sauveur a fait à son Père cette prière pour ses disciples : « Que l’amour dont tu m’as aimé soit en eux et eux en nous » ; et encore : « Que tous soient un ; comme toi, Père, tu es en moi et moi en toi, qu’eux aussi soient un en nous ». Cette prière se réalisera pleinement en nous lorsque l’amour parfait dont « Dieu nous aima le premier » (1Jn 4,10) sera passé dans le mouvement même de notre cœur selon l’accomplissement de cette prière du Seigneur…

Cela se fera lorsque tout notre amour, tout notre désir, tout notre effort, toute notre recherche, toute notre pensée, tout ce que nous vivons et dont nous parlons, tout ce que nous respirons ne sera que Dieu ; lorsque l’unité présente du Père avec le Fils et du Fils avec le Père sera passée dans notre âme et dans notre cœur — c’est-à-dire quand, imitant la charité vraie, pure et indestructible dont il nous aime, nous lui serons unis nous aussi par une charité continuelle et inaltérable, tellement attachés à lui que toute notre respiration, toute notre pensée, tout notre langage, ne seront que lui. Ainsi parviendrons-nous à la fin… que le Seigneur dans sa prière souhaitait voir s’accomplir en nous : « Que tous soient un comme nous sommes un, moi en eux et toi en moi, afin que leur unité soit parfaite », et « Père, ceux que tu m’as donnés, je veux que là où je suis, ils soient aussi avec moi ».

C’est à cela qu’est destiné celui qui prie dans la solitude, vers cela qu’il doit porter tout son effort : avoir la grâce de posséder, dès cette vie, l’image de la béatitude future et comme un avant-goût, dans son corps mortel, de la vie et de la gloire du ciel.

Saint Jean Cassien (v. 360-435)

 

 

 

« Pour qu’ils soient un, comme nous-mêmes. »

mercredi 5 juin 2019

L’Église porte l’empreinte et l’image de Dieu puisqu’elle a la même activité que lui… Dieu a amené toutes choses à l’existence par sa puissance infinie, il les contient, les réunit et les circonscrit. Il rattache fortement tous les êtres les uns aux autres et à lui-même, dans sa Providence…

La sainte Église apparaîtra comme opérant pour nous les mêmes effets que Dieu, dont elle est l’image. Nombreux, presque innombrables sont les hommes, les femmes, les enfants, distincts les uns des autres, infiniment différents par la naissance, les traits, la nationalité et la langue, le genre de vie et l’âge, l’habileté, les mœurs, les habitudes, la connaissance, la fortune, le caractère et les relations. Mais tous naissent en cette Église et, par son œuvre, tous renaissent à une vie nouvelle, recréés par l’Esprit Saint.

À tous, l’Église a donné… une seule forme, un seul nom divin : d’être du Christ et de porter son nom. À tous, elle donne aussi une manière d’être unique, qui ne permet pas de distinguer les nombreuses différences existant entre eux… , à cause de la réunion de tout en elle. C’est par eux, ses membres, qu’absolument personne n’est séparé de la communauté, puisque tous convergent les uns vers les autres, tous sont réunis par l’action de la puissance indivisible de la grâce et de la foi. « Tous, est-il écrit, n’ont qu’un cœur et une âme » (Ac 4,32)…; être un seul Corps formé de membres si divers est réellement digne du Christ lui-même, qui est notre vraie Tête (Col 1,18). « En lui, dit l’apôtre Paul, il n’y a plus ni homme ni femme, ni Juif ni Grec…, ni esclave ni homme libre, mais lui-même est tout en tous » (Gal 3,28)… Ainsi donc la sainte Église est à l’image de Dieu, puisqu’elle réalise entre les croyants la même union que Dieu.

Saint Maxime le Confesseur (v. 580-662)