Rosaire
Historique

"Merci, mes enfants, de poursuivre le Rosaire pour toutes les causes humaines de cette terre."

Marie Mère des hommes - Juin 2004

 

 

L'Eglise a une très grande dévotion envers le Rosaire (le chapelet), cher à Marie. La puissance de Grâce du chapelet n'est plus à démontrer pour qui connaît l'histoire de l'Eglise, mais pourtant en ces temps troublés, et à la lumière des messages, beaucoup redécouvrent aujourd'hui ses effets merveilleux. Nous vous proposons donc, au travers de ces lignes, d'en savoir davantage sur le Rosaire.

Dès les débuts du Christianisme, les disciples du Christ suivaient l'exemple et les instructions du Maître. Ils le faisaient dans les termes enseignés par Jésus Lui-même : le Pater Noster. Après l'Ascension, ils s'unirent par la prière à Notre Seigneur rendu au Ciel. Ils passèrent les dix jours de l'Ascension à la Pentecôte en prière dans le Cénacle, en compagnie de Marie, qui les guidait certainement dans ces exercices. Après la mort de Marie, les Apôtres et les premiers disciples, la sachant au Ciel en corps et en âme, lui adressèrent aussi leurs prières. Ils aimaient certainement lui répéter la belle salutation de l'Archange qui avait ouvert le Nouveau Testament, dont saint Luc avait consigné le texte dans son Evangile. Le Symbole des Apôtres était aussi cher aux chrétiens, et ils le récitaient souvent, seuls ou en assemblée de prière. Les prières des premiers chrétiens étaient empruntées beaucoup au Psautier, recueil des 150 psaumes attribués à David, même si certains d'entre eux sont d'autres sources : Psautier de Marie C'est ainsi, sans doute, que de bonne heure, des dévots de la Très Sainte Vierge eurent l'idée de ce que l'on appela assez longtemps le Psautier de Marie, composé de 150 Ave Maria, dans lequel ils intercalaient le Pater de Jésus, et des acclamations à la Très Sainte Trinité.

Mais la forme actuelle du Rosaire remonte à Saint Dominique, agissant sur les instructions de Marie elle-même. Les 150 Ave furent partagés en trois parties en l'honneur de la très Sainte Trinité. Puis, chaque partie en cinq dizaines d'Ave, chaque dizaine précédée d'un Pater et suivie du Gloria à la très Sainte Trinité. Ainsi, selon les historiens, la prière du chapelet est très ancienne. Dès les premiers siècles, les chrétiens utilisaient une corde nouée pour compter leurs actes pieux en déplaçant leur pouce d'un noeud à l'autre. La prière du chapelet vient des moines convers clunisiens, puis cisterciens. Ces fréres ne parlant pas le latin, ils ne pouvaient pas réciter les psaumes. A la pLace, ils disaient des Ave Maria. Comme il y a 150 psaumes, ils récitaient 150 Ave Maria répartis dans la journée. C'est le bienheureux Alain de Roche, un des premiers disciples de saint Dominique qui coordonne le chapelet et l'enrichit en y ajoutant les méditations ainsi que la vie de Jésus et de Marie. Il l'appelle le chapelet du Rosaire parce qu'il ressemblait à un bouquet de roses qu'on dépose aux pieds de la Vierge.

Jusqu'à il y a peu, le Rosaire en son entier se composait de 3 séries de mystères : après avoir rappelé L'Incarnation et la vie cachée du Christ (mystères joyeux), on s'arrête sur les souffrances de la Passion (mystères douloureux) puis sur le triomphe de La résurrection, la venue de l'Esprit Saint et l'entrée de Marie dans la gloire de Dieu (mystères glorieux). Le pape Jean-Paul, le 16 octobre 2002, a institué une série de mystères supplémentaires : les mystères lumineux qui invitent à se tourner vers quelques moments significatifs de vie publique du Christ : Baptême, Noces de Cana, Annonce du Royaume, Transfiguration, Institution de l'Eucharistie.