Mes frères, je vous demande de penser que nous avons besoin de vous. Le ciel prie beaucoup pour vous. Nous prions avec force, avec paix, mais avec aussi beaucoup de joie, pour la Miséricorde du Seigneur sur cette terre, sur tous les hommes. Je suis le Padre Pio. Je vous demande de penser que je vous aide beaucoup, mais qu’il vous faut, vous aussi, avoir conscience de cette grande chance que vous avez d’avoir été choisis pour accomplir la volonté du Seigneur sur cette terre.
J’ai servi le Seigneur sur cette terre, avec beaucoup d’amour. J’ai ressenti dans mon esprit, dans mon âme, dans mon corps, la passion du Christ, les douleurs du Christ. A chaque fois que j’ai célébré le Saint office, la Sainte Communion, la Sainte Eucharistie, j’ai souffert, souffert la Passion du Seigneur.
Je l’ai soufferte, non pas pour moi, mais pour tous mes frères, pour tous mes frères pécheurs, pour tous ceux qui avaient besoin de miséricorde, de pardon. J’ai souffert la Passion du Christ, par amour pour mes frères, par amour pour le Christ. Oh ! Certes ! Je n’ai pas autant souffert que Lui, mais j’ai ressenti du plus profond de mon âme, de mon esprit, de mon corps, Ses blessures. Mon sang a coulé pour mes frères. La douleur a été pour mes frères. A chaque fois que le sang coulait, j’ai prié le Seigneur de purifier les âmes, de sauver les pécheurs.
Mon seul désir était de pouvoir ramener le plus d’âmes au Seigneur, parce que le Seigneur a souffert, souffert, pour vous tous, pour nous. Aussi, j’ai voulu lui rendre gloire, prendre Ses souffrances en communion d’amour avec Lui, mais aussi avec tous mes frères sur cette terre. Cette souffrance, je ne la souhaite à personne, personne d’entre vous, je ne la souhaite à aucun de mes frères. Ce que je veux pour chacun de mes frères, c’est l’Amour, la Paix. C’est aussi un cœur juste, un cœur pur, une âme pure.
Aujourd’hui, je viens à vous pour vous dire une seule chose : « Ne décevez pas le Seigneur. » Portez-lui tout votre amour, portez-lui tout votre travail, votre foi, votre espérance en des jours meilleurs. Et surtout, surtout, votre charité pour vos frères, parce que vous êtes sur cette terre, pour sauver vos frères, pour les délivrer à tout jamais du péché. Ne décevez pas la Vierge Marie. Elle est votre mère. Elle attend beaucoup de vous, beaucoup.
Au Ciel, nous faisons ce que nous pouvons pour vous aider. Nous prions, nous louons beaucoup pour vous. Nous agissons dans la Paix, dans l’Amour et nous intervenons pour vous protéger des attaques du malin. Vous ne pouvez comprendre, mais nous faisons un travail considérable pour vous. Aussi, je vous demande de bien réfléchir à tout cela et de penser que vous ne pouvez agir dans la Paix, dans l’Amour, si vous mettez encore des barrières à cette mission. Vous ne pouvez qu’entraver notre travail et nous donner encore plus de travail. Nous sommes élus du Ciel au Ciel pour vous aider. Nous sommes élus dans le cœur du Christ, dans le cœur de la Sainte Vierge Marie, dans le cœur de la Sainte Trinité, pour porter la lumière sur cette terre, pour vous aider à y emmener la paix. Comprenez bien le sens de ces paroles et agissez comme il se doit pour cette mission. Que le matériel n’entrave pas le spirituel. Que le spirituel le remporte sur le matériel. Et que vos âmes s’élèvent vers nous, pour un monde d’Amour, de Paix, d’Unité, d’Union entre nous et vous.
Que le ciel et la terre s’unissent à tout jamais. Que le ciel puisse épouser la terre à tout jamais. L’Amour, la Paix, ne peuvent se faire que dans ces conditions, seulement dans ces conditions. Vos cœurs ne doivent penser et voir qu’une seule chose : l’Amour, la Paix, l’Union du Ciel et de la terre. L’union de nous tous avec vous tous. L’union du Christ et de Sa nouvelle Eglise.
Priez, priez, priez ! J’ai besoin de prières. Je vous demande de venir à moi par la prière. J’ai besoin de beaucoup de prières pour vous aider, beaucoup de prières, beaucoup d’amour.
17 février 1989